Mali: Amadou Sanogo et d’autres détenus entament une grève de la faim

Au Mali, l’ancien chef putschiste, Amadou Haya Sanogo, détenu depuis plusieurs années dans le cadre de l’assassinat de certains de ses frères d’armes a décidé de se faire entendre coûte que coûte. Et pour cause l’avocat de celui qui fut brièvement chef d’État affirme que le délai légal de sa détention préventive (ainsi que celles … Lire la suite

Amnesty International accuse la CPI de bafouer les droits de Laurent Gbagbo

Amnesty International n’est pas d’accord avec le refus de la CPI de mettre en liberté provisoire le président Laurent Gbagbo. L’organisation internationale dénonce une violation de la présomption d’innocent de l’accusé qui a déjà passé plusieurs années derrière les barreaux pour son procès. Refus de libérer Gbagbo, Amnesty International balaye les arguments de la CPI … Lire la suite

Niger: des gendarmes tués dans une attaque terroristes

Dans la matinée de ce samedi 21 octobre 2017, au moins 11 gendarmes nigériens ont trouvé la mort dans une attaque par des hommes armés sur la localité d’Ayorou, au nord-ouest du pays. Un affrontement a opposé les gendarmes nigériens à des assaillants venus du mali. Selon l’AFP des opérations de traque ont été lancées. … Lire la suite

Côte d’Ivoire: Depuis la MACA Soul to Soul parle

Chers Tous, 
Je reviens donc pour la deuxième fois de ma vie à la MACA.
Ce lundi 9 septembre, dans la nuit, j’ai traversé la ville comme un animal en cage, entouré d’hommes armés jusqu’aux dents, envoyés par Alassane Ouattara pour m’ôter la liberté. Dans le chant des sirènes militaires et le calme de la nuit envahissant mon pays, j’ai pu me souvenir d’un passé pas si lointain.
C’était hier.

La première fois que je pris Air MACA, c’était en 2000, j’avais 31 ans et c’était à cause de mon engagement pour Alassane Ouattara. Je me suis dévoué, très jeune pour la cause d’Alassane Ouattara. Je considérais et je considère encore comme injuste l’exclusion qu’il avait subie. Guillaume Soro m’est témoin, comme beaucoup d’autres camarades. C’est depuis le milieu des années 90 à l’université que j’ai pris fait et cause et me suis dédié pour Alassane Ouattara. Corps et âme.
Quand nous nous sommes engagés pour cette cause, ce fut au péril de nos études, de notre avenir et de nos vies. D’autres en sont morts en chemin. Zaga-Zaga, Tchuck, et bien de nos valeureux frères n’ont pas eu ma chance. La mort, de toute façon, aurait pu disposer de nous tous, sans exception. Je ne compte même plus le nombre de fois qu’elle nous a frôlés, la mort, à cause de notre engagement pour Alassane Ouattara. Et je ne vous parlerai pas des blessures graves que cet engagement a laissées dans ma chair et des souffrances que j’en porte encore.
Aujourd’hui, comme dans un cauchemar on m’informe que c’est mon leader, l’homme que j’ai adulé pendant longtemps: Alassane Ouattara, l’homme pour qui j’ai tant de fois failli mourir, qui m’expédie en prison. Est-ce le sort que Dieu m’a réservé ? Quand je m’engageais pour Alassane Ouattara, j’étais prêt à mourir pour lui. Et Dieu a permis que je vois Alassane Ouattara au pouvoir.

Aujourd’hui, à cause de mon patron Guillaume Soro, je suis en prison. Parce que ce n’est pas moi qu’on vise! Je suis trop petit dans cette affaire! C’est mon patron qu’on cherche. Et moi le petit, je dois payer! Est-ce parce qu’on estime qu’il serait un obstacle au 3ème mandat d’Alassane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire en 2020 ?

Si l’on doit m’ôter la vie pour que mon patron Guillaume Soro soit sauf, alors je suis prêt. Alassane Ouattara peut me retirer le souffle de vie. J’aime mon patron Guillaume qui ne m’a jamais trahi et ce, depuis que nous nous sommes connus à l’université. Un homme comme celui-là mérite qu’on lui consacre sa vie. Je suis sans crainte car je sais qu’il veillera sur ma famille. Mes enfants sont ses enfants. Ma mère est sa mère.
Sinon quelle est cette aberrante histoire d’armes dont on veut me faire à tout prix le détenteur exclusif ? Où aurai-je pu trouver l’argent pour les acquérir ? Comment tout seul, j’aurais pu les entreposer dans ma maison? Je n’en connais même pas les calibres ni la quantité.

Oui, je suis victime de moi-même ! J’aurais dû dire Non. Non. Et refuser de céder ma maison pour que les militaires s’en serve comme base logistique pour leurs opérations, quand tous nous étions reclus au Golf. Ceux qui, par peur, n’ont pas voulu prendre de tels risques sont bien tranquilles aujourd’hui. Et moi je suis en prison à cause de ces armes qui ont mis Alassane Ouattara au pouvoir. Si telle est la volonté de Dieu, alors je m’incline.
Je dis donc à tous les Ivoiriens, à mes amis, mes compagnons, mes frères, ceux qui ont été pris de compassion, ne pleurez pas pour moi. Je ne regrette pas d’être en prison. Dieu m’a permis de me battre pour Alassane Ouattara sans en mourir. Si le même Alassane Ouattara estime donc aujourd’hui qu’afin d’être un grand Président, il faut que j’aille séjourner en prison, que sa volonté soit faite, avec la bénédiction de Dieu ! J’aurais pu mourir depuis longtemps pour Ouattara. Dieu m’a épargné. Comment puis-je me plaindre qu’il dispose à présent du droit de vie et de mort sur ma modeste personne ? J’accepte mon sort, aujourd’hui comme hier.
Mais, au fond, je dois quand même dire que j’ai un regret. Un seul regret. Pas plus qu’un seul regret.

C’est de n’avoir pas pu voir et dire au revoir de vive voix à Guillaume Soro, mon Patron que j’aime ! C’est de n’avoir pas pu parler à ma femme, à mes enfants et à ma mère souffrante, tous ces êtres qui me chérissent et que je chéris du plus profond de mon cœur, avant de repartir dans le froid et l’obscurité de la prison, par la seule volonté d’Alassane Ouattara, l’homme qui fut pourtant la cause de mon premier emprisonnement.

Si le Président Alassane Ouattara, dans sa toute-puissance, m’avait accordé ce petit privilège, je serais aujourd’hui le plus heureux des prisonniers du monde. La plénitude de ma joie serait totale. Mais comme le dit si bien mon Patron, “N’arrive à l’homme que ce que Dieu permet.”

Depuis la MACA, je suis Soul to Soul.
A Dieu, va !

Kenya: L’opposant kényan Raila Odinga se retire de la course à la présidentielle.

L’opposant kényan Raila Odinga a annoncé, mardi, son retrait de l’élection présidentielle du 26 octobre, organisée à la suite de l’invalidation en justice de la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta.

Le candidat de l’opposition kényane, Raila Odinga, a annoncé mardi 10 octobre qu’il se retirait de l’élection présidentielle du 26 octobre.

« Dans l’intérêt des Kényans, de la région et plus largement du monde, nous estimons que le mieux sera que la National Super Alliance (la Coalition de l’opposition, NDLR) soit absente de l’élection présidentielle prévue le 26 octobre 2017 », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.

Saisie par l’opposition, la Cour suprême du Kenya avait invalidé le 1er septembre la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta avec 54,27 % des voix, contre 44,74 % à Raila Odinga, évoquant des irrégularités dans la transmission des résultats, accablant la Commission électorale (IEBC) pour sa gestion du scrutin, et ordonnant la tenue d’une nouvelle élection.

L’opposition avait ensuite conditionné sa participation au nouveau scrutin à une réforme en profondeur de l’IEBC, dont l’éviction de plusieurs de ses responsables. Elle a également organisé des manifestations contre l’IEBC, alors que se sont multipliées les invectives entre pouvoir et opposition.

Arrestation de Soul to Soul: Ouattara était au courant de la cache d’armes » Touré Moussa, chef du service communication de Guillaume SORO

« C’est un procès entièrement politique. Il y’a diverses caches d’armes en Côte d’Ivoire, ce n’est pas une révélation.

Tout le monde sait que dans la conduite de l’offensive de 2011 pour contraindre le président Laurent Gbagbo à céder le pouvoir, diverses stratégies ont été mises en place dont une qui a consisté à disséminer des caches d’armes un peu partout.

Ce n’est un secret pour personne et Soul to Soul a dit dans sa déclaration au procureur, qu’il n’est pas le propriétaire de ces armes, il ne les a pas acquises, il ne les a pas gérées. Sa maison a juste servi de lieu d’entreposage.
Pour l’ensemble des Forces républicaines de Côte d’Ivoire qui, sur ordre du Président Alassane Ouattara ont lancé l’assaut pour déloger Laurent Gbagbo du pouvoir. Ces armes n’ont pas été acquises par Soul to Soul, il n’en a pas les moyens….

le Président Alassane Ouattara, l’État -major et la haute hiérarchie de l’armée dont des généraux et officiers supérieurs qui composent le Conseil national de sécurité, savent bel et bien qu’il y avait une cache d’armes à Bouaké, qu’il y en a d’autres encore qui sont souvent localisées chez des proches du chef de l’État .

Nous sommes donc convaincus que c’est un procès politique destiné à faire pression sur Guillaume Soro en se servant de Soul to Soul comme otage. »

(L’intelligent d’Abidjan)

Côte d’Ivoire- Affaires « caches d’armes » : Soul to Soul déféré à la Maca

Au terme de son audition ce lundi 9 octobre 2017 à la Gendarmerie nationale, Kamaraté Souleymane dit Soul to Soul a été placé en état d’arrestation puis déféré.

Chef du protocole du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, Kamaraté Souleymane dit « Soul to Soul » a été déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) d’Abidjan ce lundi 9 octobre 2017 au terme de son audition dans l’affaire de la « cache d’armes » découverte à Bouaké, dans un de ses domiciles.

Plusieurs fois entendu par la Brigade de recherches de la gendarmerie nationale, le proche de Guillaume Soro était convoqué une nouvelle fois ce 9 octobre. Une déclaration du Procureur de la République est attendue en début de soirée ce lundi.

L’homme de droit reviendra très certainement sur les raisons de ce rebondissement dans l’affaire qui avait éclaté en pleine mutinerie au sein de l’armée ivoirienne.

Etats-Unis: plus de 50 morts dans une fusillade à Las Vegas

Un tireur a ouvert le feu dimanche soir à Las Vegas sur une foule rassemblée pour un concert en plein air, tuant au moins 50 personnes dans ce qui constitue la fusillade la plus meurtrière depuis des décennies aux Etats-Unis.

Au moins 200 autres personnes ont été blessées, a déclaré à la presse le shérif de Las Vegas, Joe Lombardo. Le tireur a été abattu par la police.

Des milliers de spectateurs s’étaient retrouvés dimanche sur une vaste esplanade de la capitale américaine du jeu et du divertissement pour voir se produire Jason Aldean lors d’un festival réputé de musique country.

Le tireur avait pris place au 32e étage de l’hôtel Mandalay Bay, surplombant le public. C’est de la fenêtre d’une chambre de cet établissement qu’il a perpétré le carnage.

Le président américain Donald Trump a été informé de « l’horrible tragédie« , a indiqué la Maison Blanche et il a offert ses « sincères condoléances » aux victimes sur Twitter.

Les circonstances de cette fusillade restent floues et les mobiles du tireur sont inconnus à ce stade. Il a été décrit comme un résident de Las Vegas par la police, et se nomme Stephen Paddock, âgé de 64 ans, a précisé le shérif. Plusieurs armes ont été retrouvées dans la chambre qu’il occupait.

Il a été abattu par la police qui l’avait localisé dans le vaste complexe hôtelier Mandalay Bay. « Les policiers s’y sont rendus et ont abattu le suspect à cet endroit. Il est mort« , a déclaré à la presse le shérif.

 

Rien ne permet à ce stade de relier la tuerie de Las Vegas dimanche soir avec ces attentats, tous en relation avec le groupe jihadiste Etat islamique.

France- Marseille : deux morts à la gare Saint-Charles dans une attaque au couteau

Deux femmes ont été tuées dimanche 1er octobre à la gare Saint-Charles de Marseille par un homme armé d’un couteau. L’assaillant a été abattu par des militaires de l’opération Sentinelle.

Des témoins de l’attaque ont raconté à l’Agence France-Presse ce qui s’est passé. « J’étais sur le parvis, juste devant la gare », à l’extérieur, en haut de l’escalier monumental de 104 marches, lorsque « j’ai entendu des cris qui venaient d’un endroit très localisé », a raconté Mélanie Petit, une étudiante de 18 ans d’Alès (Gard), contactée par téléphone.

« J’ai entendu crier Allah Akbar, et j’ai vu un homme vêtu tout en noir, il me semble », a-t-elle raconté. « Une personne s’est effondrée », et « il y a eu un temps de latence avant que les gens se mettent à courir ». « Je suis rentrée dans la gare et je suis partie. Les policiers sont arrivés très vite », a poursuivi Mélanie Petit, qui se trouvait là entre deux correspondances.

Un autre témoin, Robert, salarié de la SNCF, a entendu « des coups de feu », ceux des militaires de Sentinelle qui ont abattu l’assaillant, mais n’a pas vu la scène. « Après l’attaque, il y a eu un mouvement de panique et des flics sont arrivés de partout, immédiatement », a-t-il poursuivi.

Avec plusieurs dizaines de voyageurs, il a été confiné dans les bureaux de la SNCF. Vers 16 heures, ils n’avaient pas encore reçu l’autorisation de quitter la gare, mais pouvaient circuler entre les différents espaces. « Sur le parvis, j’ai vu deux draps blancs sur les corps », a-t-il ajouté.