Nigéria-France: Un réseau de prostitution de nigérianes démantelé en France, un pasteur aux arrêts

La police française a démantelé cette semaine un important réseau forçant de jeunes Nigérianes à se prostituer à Lyon.

Gros coup de filet de la police française. 16 personnes , toutes de nationalités nigérianes ont été interpellées pour proxénétisme à Lyon et dans le sud de la France .

Elles sont soupçonnées d’avoir monté un réseau de prostitution . Le fruit de 15 mois d’investigation de la part de la police française .

Parmi les suspects , figurent des mamas , et un pasteur qui serait la tête du réseau.

D’après l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH), une cinquantaine de jeunes filles étaient forcées de se prostituer dans des camionnettes

Le réseau aurait récolté, jusqu’ à100.000 et 150.000 euros par mois, « très rapidement » transféré vers le Nigeria, seulement 22.000 euros ont pu être saisis par les enquêteurs.

Dans l’espoir d’un bel avenir ,plusieurs jeunes filles sont transportées par des trafiquants nigérians jusqu’aux côtes libyennes lors d’un voyage de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, au cours duquel elles « subiraient des viols réguliers ».

Arrivées en Europe, elles sont « presque immédiatement » forcées à se prostituer, pour rembourser une dette supposée de 30000 euros », faute de quoi leurs proches restés au pays feraient l’objet de menaces, extorsions, coups, enlèvement, voire assassinats.

CPI: Tuerie des femmes à Abobo, le Général Mangou affirme que l’armée n’était pas impliquée

Le général Philippe Mangou a attesté jeudi à la Haye du fait que l’armée n’était pas impliquée dans la tuerie de la marche des femmes du RDR à Abobo le 3 mars 2011 en démontrant par ailleurs qu’au regard de la distances des troupes cela n’aurait pu être techniquement possible.

Le 3 mars 2011 le Général Mangou a indiqué qu’il n’était pas informé d’une manifestation de femme à Abobo.

« J’ai été informé que des femmes sont mortes par les forces impartiales et le ministre qui m’a appelé pour me demander si nos éléments avaient fait des tirs sur des femmes, j’ai appelé Deto il m’a dit non et lui ai demandé si il avait informé que nos hommes avaient tiré sur des femmes, il a dit non, ensuite après une enquête interne on a constaté que nos hommes n’avaient pas tiré sur des femmes à Abobo » a expliqué face aux questions du bureau du procureur le témoin de l’accusation.

« Nous étions au camp commando, on a pas été attaqué ce jour-là, ce qui s’est passé ce jour-là n’est pas en rapport avec nos hommes » a poursuivi « Monsieur Mangou ».

« Le ministre de la défense m’a demandé de faire un communiqué qu’on a vu le soir au journal de 20H, Laurent Gbagbo n’a pas été informé mais je suppose que le ministre qui m’a instruit a fait le compte rendu au président… Avant le communiqué j’ai fait des propositions au ministre, nous avons dit que nos hommes n’étaient pas impliqués, présentés nos condoléances aux familles et demandé qu’une enquête soit faite » a expliqué le Général qui au constat, donne du fil à retorde au représentant du bureau du procureur, Mc Donald.

Mangou s’est par ailleurs expliqué sur l’usage de mortier à deux reprises durant la crise indiquant que si un de 120 était tombé sur Abobo, la commune aurait été retrouvée dans un autre état que celui constaté après la tuerie. « J’ai autorisé personnellement avec l’accord de Detho, deux tirs au mortiers avant la première progression dans la foret du Banco, un tir de flambage, le 23 février un tir de mortier de 60 d’harcèlement car nos éléments devaient passer dans la foret, le tir avait pour but de voir si il y avait des ennemis, le deuxième tirs c’est au mortier de 120 le 25 février, un tir d’arrêt, tir au plus près pour arrêter toute manœuvre ennemi »

ONU: Trump menace de «détruire totalement» la Corée du Nord

Devant 130 chefs d’Etats et de gouvernements des Nations unies, Donald Trump a menacé d’anéantir la Corée du Nord si elle ne fléchissait pas.

Alors qu’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU avait mis en garde contre le risque d’une guerre avec la Corée du Nord, Donald Trump a violemment attaqué ce mardi la dictature coréenne lors de l’Assemblée générale de l’ONU.

A l’occasion de sa première intervention aux Nations unies et face à 130 chefs d’Etat et de gouvernements, le président américain a menacé de «détruire totalement» la Corée du Nord, qu’il qualifie de «régime vicieux», si elle ne fléchissait pas.

Pour la deuxième fois en moins de deux jours, Donald Trump a ainsi qualifié Kim Jong-Un de «rocket man» («homme-fusée», en français) engagé dans «une mission suicide».

Le milliardaire américain a également dénoncé les «Etats voyous» qui seraient une menace «pour les autres nations et pour leurs propres peuples». Et de prévenir que l’armée américaine allait «bientôt devenir plus forte que jamais».

Mexique: Un Séisme fait 224 victimes dont au moins 21 enfants

Le violent séisme survenu mardi, au Mexique, a fait au moins 224 morts parmi lesquels 21 enfants, selon le dernier bilan.

Des dizaines de victimes dans une école. Au moins 21 enfants ont péri et une vingtaine sont portés disparus après l’effondrement d’une école de Mexico, la capitale, lors d’un puissant séisme de magnitude 7,1. «Nous avons un chiffre de 25 (morts), dont 21 enfants» à l’école primaire Enrique Rebsamen, a déclaré à la chaîne Televisa Javier Treviño, sous-secrétaire d’Etat à l’Education.

Un bilan qui va augmenter. Outre 117 victimes à Mexico, le bilan provisoire du gouvernement comptabilise les décès répartis sur plusieurs Etats voisins : Puebla (39), Morelos (55), l’Etat de Mexico (12) et Guerrero (1). Le bilan total devrait augmenter car «il y a des personnes disparues» qui pourraient se trouver sous les décombres, a précisé Luis Felipe Puente, le directeur de la protection civile.

Birmanie : Aung San Suu Kyi sort du silence sous la pression internationale

La Prix Nobel de la paix a assuré que la Birmanie était « prête » à organiser le retour des 410 000 Rohingyas réfugiés au Bangladesh voisin.

Ce mardi, quelques heures avant l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi s’est dite « prête » à organiser le retour des plus de 410 000 Rohingyas réfugiés au Bangladesh.

Elle n’a toutefois pas apporté de solution concrète à ce que l’ONU dénonce comme une épuration ethnique. « Nous sommes prêts à débuter la vérification » des identités des réfugiés, en vue de leur retour, a-t-elle assuré dans un discours télévisé en anglais (et sans sous-titres en birman), sans préciser si les critères de retour, très restrictifs normalement, seraient assouplis.

L’opinion publique birmane est chauffée à blanc par les critiques internationales sur le sort des plus de 410 000 membres de la minorité musulmane des Rohingyas, réfugiés au Bangladesh, qui ont fui l’État Rakhine (dans l’ouest de la Birmanie) où l’armée mène une vaste opération de représailles depuis des attaques, le 25 août dernier, de rebelles rohingyas.

Devant les ambassadeurs réunis à Naypyidaw pour cette adresse à la Nation, la Prix Nobel de la paix, très critiquée pour son silence et sa froideur durant plus de trois semaines de crise, a appelé à la fin des divisions religieuses entre majorité bouddhiste et minorité musulmane.

Un message d’apaisement destiné surtout à la communauté internationale. « Nous sommes profondément désolés pour les souffrances de tous ceux qui se sont retrouvés pris au piège de ce conflit », a-t-elle encore dit, évoquant les civils rohingyas ayant fui en masse au Bangladesh, mais aussi les bouddhistes ayant fui leurs villages.

La dirigeante birmane a également affirmé que l’armée avait reçu des instructions afin de « prendre toutes les mesures pour éviter les dommages collatéraux et que des civils soient blessés » lors de son opération.

Cote d’ivoire : Heurts entre forces de l’ordre et étudiants ce lundi

Des heurts entre forces de l’ordre et étudiants ont eu lieu ce lundi matin au niveau de la cite universitaire de la riviera 2 (cocody).

Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour calmer les étudiants.
La cité administrative est bouclée par la gendarmerie et la Police.

A la Riviera 2 et 3 (quartiers de la capitale) les écoles sont fermées et les routes barrées.
Suite à l’imposition de frais de scolarité qu’elle juge exorbitants et anarchiques, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a organisé une marche de protestation ce lundi 18 septembre 2017. Une première manifestation le 13 septembre dernier a été également réprimée.

Côte d’ivoire: le marché d’Abobo à Abidjan ravagé par un incendie

En Côte d’Ivoire, un incendie spectaculaire a entrainé de gros dégâts au marché d’Abobo, une commune au nord d’Abidjan. Les pompiers ont lutté contre les flammes une partie de la nuit. Aucune victime n’est à déplorer, mais le lieu est quasiment détruit.

Ce lundi matin, le bilan humain est au soulagement puisqu’il n’y a pas de victime. En revanche, la quasi-totalité du marché de 3 000 m2 a été ravagée. Le bâtiment central en béton et tous les petits commerces alentour faits de planches de bois, de brique et de tôles métalliques sont partis en fumées, malgré les efforts des commerçants et des habitants qui ont essayé avec leur faible moyen d’acheminer de l’eau dans des bassines ou des seaux de fortune. On a aussi vu des hommes essayer de créer une saignée entre les boutiques pour couper la progression du feu.

Les pompiers du GSPM arrivés vers 21H00 ont eu les plus grandes difficultés à trouver des bouches d’incendie fonctionnant correctement pour alimenter les lances à incendie. La partie a été vite perdue même si deux camions de sapeurs-pompiers français sont arrivés en renfort du 43e Bima de Port-Bouët.

« Nous avons été alertés aux environs de 20h53, explique le commandant Serge Vitale Oualaye, chef des opérations du groupement des sapeurs pompiers de Côte d’Ivoire, nos premiers engins se sont présentés sur les lieux aux environs de 21h03. Le souci que nous avons rencontré, c’est l’approvisionnement en eau, avec un débit qui n’est pas assez important : la bouche d’incendie ne fonctionnait pas correctement ! »

« Le premier sapeur qui est venu nous a dit qu’il n’y avait pas d’eau pour éteindre le feu, on est là depuis plus de trois heures, s’énerve une femme, un camion est venu pour faire semblant d’éteindre le feu ! ». C’est la troisième fois en un an qu’il y a un feu sur ce marché, dénonce encore la femme.

En effet, ce n’est pas la première fois que ce genre d’incendie arrive au marché d’Abobo. C’est même récurent depuis plusieurs années. Ce lundi, il est encore trop tôt pour désigner les causes. Tout est envisageable du court-circuit électrique jusqu’au réchaud mal éteint. L’enquête le déterminera.

Niger: pas de nouveau dialogue entre le pouvoir et l’opposition

Pour la énième fois, l’opposition politique nigérienne boycotte une réunion du Conseil national du dialogue politique, le CNDP, convoquée par le Premier ministre Brigi Rafini. L’opposition pose ses conditions à toute éventuelle reprise des discussions, mais le gouvernement ne l’entend pas de cette oreille.

La main tendue par le Premier ministre à l’opposition n’a finalement pas été acceptée. Dans sa lettre adressée au chef de file de l’opposition, Brigi Rafini évoquait des échanges sur les conditions et les moralités de reprise de dialogue politique afin de créer un climat de sérénité et d’apaisement.

Tout en rejetant l’invitation, l’opposition, réunie au sein du Front pour la restauration de la démocratie et la restauration de la République, le FRDDR, pose des conditions à toutes éventuelles discussions. Selon le chef de file de l’opposition par intérim, Amadou Djibo, il faudrait d’abord trouver un cas de dialogue inclusif en présence de témoins sincères et crédibles, c’est-à-dire des observateurs internationaux. Ensuite, il faudrait créer un cas qui discutera de la mal gouvernance du régime de la septième République.

Un véritable dialogue de sourds quand on sait que depuis le début du second mandant du président Issoufou, c’est la sixième fois que l’opposition nigérienne boycotte les travaux du CNDP. Le processus de révision du Code électoral dans les travaux à l’Assemblée nationale a ainsi été boycotté par l’opposition. Une fois de plus, la partie gouvernementale se trouvera seule pour discuter de l’élaboration du fichier électoral biométrique et de l’instauration de la nouvelle Commission nationale indépendante.

RFI

Birmanie: la souffrance des Rohingyas

La situation reste critique à la frontière entre le Bangladesh et la Birmanie. Quelque 400 000 Rohingyas musulmans ont fui l’Etat de l’Arakan, dans l’ouest birman, où l’armée mène officiellement des « opérations de sécurité ».

La répression contre la minorité rohingya a entraîné de vives condamnations sur la scène internationale. La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi est la cible de nombreuses critiques, mal comprises par de nombreux Birmans bouddhistes. Illustration.

Nombre de bouddhistes birmans n’acceptent pas que l’image de leur pays soit écornée sur la scène internationale.

Ils remettent tout en cause, à commencer par le nombre de réfugiés comptés par les Nations unies au Bangladesh, plus 400 000. Leurs calculs sont exagérés par rapport à la réalité, estiment-ils, et ce chiffre est à leurs yeux donné par les Rohingyas.