Deux femmes ont été tuées dimanche 1er octobre à la gare Saint-Charles de Marseille par un homme armé d’un couteau. L’assaillant a été abattu par des militaires de l’opération Sentinelle.
Des témoins de l’attaque ont raconté à l’Agence France-Presse ce qui s’est passé. « J’étais sur le parvis, juste devant la gare », à l’extérieur, en haut de l’escalier monumental de 104 marches, lorsque « j’ai entendu des cris qui venaient d’un endroit très localisé », a raconté Mélanie Petit, une étudiante de 18 ans d’Alès (Gard), contactée par téléphone.
« J’ai entendu crier Allah Akbar, et j’ai vu un homme vêtu tout en noir, il me semble », a-t-elle raconté. « Une personne s’est effondrée », et « il y a eu un temps de latence avant que les gens se mettent à courir ». « Je suis rentrée dans la gare et je suis partie. Les policiers sont arrivés très vite », a poursuivi Mélanie Petit, qui se trouvait là entre deux correspondances.
Un autre témoin, Robert, salarié de la SNCF, a entendu « des coups de feu », ceux des militaires de Sentinelle qui ont abattu l’assaillant, mais n’a pas vu la scène. « Après l’attaque, il y a eu un mouvement de panique et des flics sont arrivés de partout, immédiatement », a-t-il poursuivi.
Avec plusieurs dizaines de voyageurs, il a été confiné dans les bureaux de la SNCF. Vers 16 heures, ils n’avaient pas encore reçu l’autorisation de quitter la gare, mais pouvaient circuler entre les différents espaces. « Sur le parvis, j’ai vu deux draps blancs sur les corps », a-t-il ajouté.