Aucun journal n’apparaitra sur toute l’étendue du territoire ivoirien ce jeudi 25 octobre 2018. Cette décision a été prise par l’ensemble des journalistes du pays, à travers le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’ivoire (GEPCI).
C’est suite à une assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu le mardi 23 octobre dans les locaux du GEPCI sis à Adjamé 80 logement. Cette rencontre extraordinaire avait pour seul but d’évaluer la situation qui prévaut dans leur monde depuis l’annonce de la journée morte afin d’inviter les uns et les autres à un respect scrupuleux du mot d’ordre. Alors, la décision est tombée comme un coup de tonnerre. Que s’est-il réellement passé ? Que reproche les journalistes à « X » ou à « Y » ?
En effet, selon le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’ivoire (GEPCI), les médiats se sont senti obligé de rentrer en grève suite à une violation flagrante de la loi portant subvention des médiats privés. Selon toujours le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’ivoire (GEPCI) cette grève Vien protester contre la subvention de 706 000 000 FCFA octroyée à la société d’Etat Edipresse, qui était exclusivement dévolue à la presse privée.
Alors, ce jeudi 25 octobre 2018 sera une journée pas comme les autres dans le monde de la presse écrite ivoirienne.
A cet effet, le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’ivoire (GEPCI), invite tous les journalistes à faire preuve d’un soutien inégalable afin le mot de grève soit une réalité.
« Le bureau exécutif du GEPCI invite les entreprises de presse à faire preuve de solidarité et d’engagement pour la réussite de ces différentes actions. Il y va de la pérennité et la survie même de la presse ivoirienne », a écrit le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’ivoire (GEPCI) dans le communiqué final.