Education : Fini la journée continue à l’école

Un arrêté conjoint du ministère de l’éducation nationale et celui de la fonction publique pris, ce lundi 18 septembre 2017, fixe les nouveaux horaires de travail dans les établissements scolaires.

  • Dans les structures d’éducation préscolaire, les cours vont désormais du lundi au vendredi, de 8h00 à 11h30

  • Dans les écoles primaires et les centre d’éducation de base non formelle, les cours vont de 7h30 à 12h00 et de 15h00 à 17h00, du lundi au vendredi. Sauf le mercredi, où les élèves auront désormais cours de 7h30 à 12h00. Il n’y a donc pas classe, le mercredi soir.

  • Pour ce qui est du post primaire et du secondaire, les cours vont de 7h00 à 12h00 et de 15h00 à 17h00, du lundi au vendredi. Sauf le mercredi, où les classes s’ouvrent à 7h00 pour se fermer à 12h00. Il n’y a plus cours, samedi et dimanche. C’est valable aussi pour le préscolaire et le primaire.

Le présent arrêté, qui sera sans doute le bienvenu aussi bien chez les enseignants que chez les apprenants, entre en vigueur à partir de la rentrée scolaire 2017-2018 et abroge ainsi l’arrêté conjoint n°2015-0004/MENA/MFPTSS du 11 janvier 2016 portant organisation des horaires de travail des structures éducatives de l’Education de Base.

Politique: Ablassé Ouedraogo présente ses excuses

Chers Concitoyens et Chers Amis, le 8 Juin 2015, en pleine préparation de la campagne pour l’élection du Président du Faso à laquelle j’étais candidat, j’accordais un entretien téléphonique au journal Jeune Afrique. De la publication du journal qui s’en est suivi, il était dit que j’estimais que mes principaux atouts en tant que candidat … Lire la suite

Le Président du Faso propose « l’organisation d’un forum d’investisseurs américains au Burkina Faso en 2018 »

Présent à New York pour prendre part à la 72ème session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a participé le lundi 18 septembre 2017 à la Table ronde organisée par Atlantic Council et la Chambre de commerce des Etats-Unis d’Amérique.

Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur les « voies et moyens de contribuer au renforcement des relations économiques avec les Etats-Unis d’Amérique ».
A l’issue de la projection d’un film documentaire d’une dizaine de minutes sur les opportunités d’investissement au Burkina Faso, le chef de l’Etat a fait aux hommes d’affaires américains, une brève présentation historique de notre pays qui offre aujourd’hui aux investisseurs de véritables opportunités d’affaires.

Cette rencontre a également été l’occasion pour le Président du Faso, de présenter les secteurs porteurs et toutes les réformes entreprises par le gouvernement pour créer un climat d’affaires attrayant. Le Burkina Faso présente aujourd’hui a-t-il fait remarquer, « des garanties aux investisseurs liées à l’élaboration et la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social (PNDES), qui s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle de l’économie et qui vise à améliorer les conditions de vie des Burkinabè grâce à une croissance forte ».

Les questions sécuritaires étant d’actualité, le Président Roch Marc Christian KABORE a rassuré les membres de la Chambre de commerce des Etats-Unis d’Amérique sur « les mesures prises avec les pays du G5 Sahel pour une lutte sans merci contre ce fléau mondial qu’est le terrorisme ».

Le Président du Faso a par ailleurs tenu à « saluer et remercier » le gouvernement américain pour le renouvellement de sa confiance au Burkina Faso à travers le deuxième Compact du Millenium Challenge Corporation, (MCC). En accord avec les autorités américaines, a-t-il noté, « le compact II qui se projette à l’horizon 2018-2022 complétera le Compact I et s’intègrera bien au PNDES, en ce qu’il ambitionne d’assouplir certaines contraintes structurelles telles l’énergie, le transport, les télécommunications etc., pour créer un cadre plus favorable à l’investissement ». Il a assuré les investisseurs américains sur le fait que pour « renforcer ce cadre, le gouvernement burkinabè a également simplifié et rendu transparentes les procédures de mise en œuvre des projets de type partenariat public-privé (PPP) ».

Avant de convier ses partenaires américains à un échange direct, le chef de l’Etat a souhaité le suivi effectif de cette rencontre. « Je voudrais à cet effet, a-t-il déclaré, non seulement proposer l’organisation d’un forum d’investisseurs américains au Burkina Faso dans le courant du premier semestre 2018, autour des secteurs porteurs, mais également marquer la disponibilité de mon pays à accueillir une rencontre relative à la démocratie et à la bonne gouvernance ».

Burkina Faso – Komondjari: 36 personnes portées disparues dans un éboulement

36 personnes sont toujours portées disparues, à la suite d’un éboulement survenu hier jeudi dans un site d’orpaillage à Lourgou (Komondjari), selon l’AIB vendredi.
Un éboulement s’est produit sur le site aurifère de Lourgou dans la commune de Foutouri dans la province de la Komondjari.
Selon des informations concordantes, le drame s’est produit le jeudi 14 septembre 2017 aux environs de 11h.
Jointe au téléphone, une autorité locale précise que l’éboulement dont les circonstances ne sont pas encore connues, a occasionné plus d’une trentaine de disparus.
« 36 personnes qui ont déposé leurs cartes avant de rentrer dans le trou n’ont pas répondu à l’appel. Jusqu’ à vendredi soir, on est sans nouvelles d’eux », confie-t-elle avant de souligner les difficultés liées au litige entre le Burkina Faso et le Niger autour de la zone.
En rappel, le site aurifère de Lourgou situé à 205 km au Nord-Est de Fada-N’Gourma fait l’objet de litige où des FDS nigériens y ont pris position depuis quelques jours, à en croire le maire de la commune de Foutouri, M. Kanfideni Lompo.
«Au dernières nouvelles une personne extirpée des décombres et encore sous le choc, a confié qu’il y a beaucoup de gens dans le trou. Certains sont morts, d’autres sont encore en vie. j’ai demandé aux populations de redoubler d’efforts pour sauver ceux qui peuvent encore l’être», ajouté M.Lompo.
AIB

Rapport du ministère en charge des enseignements supérieurs: “Le rapport ne respecte pas le principe élémentaire des audits ou des inspections” Établissements d’Enseignement Privés Laïc

Suite à la publication par la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur, du RAPPORT DES SORTIES DE SUIVI-CONTROLE DES INSTITUTIONS PRIVEES D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (IPES), rapport dont la conclusion est le classement des IPES du Burkina Faso, les établissements privés d’enseignement supérieur ont organisé une assemblée générale le samedi 09/09/2017 au siège de l’UNEEP L.
Après avoir largement débattu du rapport, les IPES se sont accordées sur les points suivants :
I. Du principe du suivi-contrôle
II. Du présent rapport
III. De la rencontre DGESup/IPES
I. DU PRINCIPE DU SUIVI-CONTROLE
Les Institutions privées d’Enseignement Supérieur reconnaissent le rôle régalien du ministère en charge de l’enseignement supérieur de contrôler et d’évaluer les IPES. Ce contrôle permet aux établissements d’évoluer vers un enseignement de qualité, un objectif partagé par les acteurs. C’est également un encouragement pour tous à se conformer à la réglementation ainsi qu’à l’éthique. D’ailleurs c’est pour prouver la qualité de leur enseignement par rapport aux critères fixés par les autorités publiques des Etats que les IPES en grande majorité soumettent volontairement leurs diplômes au CAMES
II. DU PRESENT RAPPORT
Le rapport dans son introduction dit que l’opération a été faite conformément aux articles 35,36 et 37 du Cahier des Charges qui régit les institutions privées d’enseignement supérieur. (Arrêté n°2011- 120/MESS/SG/DGERS/DEPr du 18 juillet 2011).Or l’évaluation et le classement sont traités dans les articles 85 et 86.
L’article 85 stipule :
« Le ministère en charge de l’enseignement supérieur peut procéder à une évaluation des établissements privés autorisés à ouvrir ».
«Cette évaluation peut être suivie d’un classement selon des critères définis par arrêté du ministre en charge de l’enseignement supérieur».
Les IPES déplorent quatre points :
1. L’UNEEP-L n’a pas connaissance de la présence de l’arrêté du ministre en charge de l’enseignement supérieur comme le stipule l’article 86 ci-dessus cité devant précéder l’évaluation ;
2. Le rapport ne respecte pas le principe élémentaire des audits ou des inspections. En effet, l’auditeur doit porter le résultat de son travail à la connaissance de la structure concernée, et recevoir éventuellement des recours, avant la publication,
3. Les visites ont eu lieu dans une certaine confusion : des IPES n’ont pas reçu les missions ; certaines ont refusé de les recevoir ; des IPES nouvellement autorisées et dont les programmes démarraient à peine furent évaluées ; plusieurs établissements avec un nombre important de diplômes reconnus par le CAMES sont plutôt mal classés.
4. L’UNEEP-L n’a ni été associée, ni été contactée durant tout le processus de mise en œuvre et de diffusion de cette évaluation
5. Les qualifications «bonne qualité», «assez bonne qualité », «moyenne qualité », «mauvaise qualité» ou «très mauvaise qualité» sont abusives au regard du champ couvert par la présente inspection.
III. DE LA RENCONTRE DGESup/IPES
Les IPES ont répondu massivement à la proposition de la DGESup de les rencontrer le mardi 12/09/2017dans la salle de réunion de la DGESup. La rencontre était présidée par Mme la DGESup entourée de la Directrice de l’Enseignement Supérieur Privé (DIPES) et de leurs collaborateurs, et du Président de l’UNEEP-L.
Elle s’est déroulée dans un esprit d’écoute mutuelle, de vérité constructive et d’apaisement.
Après avoir reconnu des insuffisances de fonds et de forme au rapport dont les responsabilités sont partagées, les parties sont parvenues aux initiatives d’amélioration suivantes :
– Les IPES qui estiment être injustement classées et qui le souhaitent peuvent fournir à la DIPES les informations et documents manquants jusqu’au vendredi 15/09.
– Après avoir pris en compte ces informations et documents, la DGESup publiera un rapport complémentaire dans les délais les meilleurs, si possible le 20/09.
– La DGESup étudiera la possibilité de rehausser le classement vers le haut, comme cela se fait ailleurs, afin de ne pas dévaloriser l’enseignement au Burkina par rapport à d’autres pays où des établissements peuvent être classés « excellent ».
Les participants se sont félicités de cette rencontre qui a permis de rappeler l’objectif partagé de tous qui est la construction d’un enseignement supérieur de qualité. La décision a été prise de renforcer le partenariat entre l’UNEEPL et la DGESup en vue de relayer les informations des autorités d’une part et prendre en compte les préoccupations du secteur privé de l’autre.
A l’issue de la réunion DGESup/IPES, les établissements ont tenu sur place une assemblée générale. Les participants se sont réjouis des résultats obtenus. Ils se sont mis d’accord pour se conformer aux conclusions de la concertation avec la DGESup, dans l’espoir que des décisions diligentes permettront de sauver ce qui peut encore l’être mais surtout qu’à l’avenir les conditions d’élaboration du rapport seront meilleures.
Fait à Ouagadougou le 18/09/17
Pour l’UNEEP L
Issa COMPAORE
Président
Officier de l’Ordre International des Palmes Académiques CAMES
Chevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabé

Putsch de septembre 2015: “le dossier avance bien ” Réné Bagoro

Le dossier judiciaire concernant le coup d’Etat manqué de mi-septembre 2015 au Burkina Faso, avance très bien et le procès  pourrait débuter avant la fin de l’année en cours, a déclaré le ministre burkinabè en charge de la Justice, René Bagoro, à l’occasion de la commémoration du 2e anniversaire dudit putsch.

Le ministre Bagoro qui s’exprimait samedi, en marge de la cérémonie de dépôt de gerbes de fleur sur la tombe des martyrs, s’est incliné sur  la mémoire des victimes et a souhaité prompt rétablissement aux blessés.
«Au niveau de la justice, le dossier avance très bien et ça,ce n’est pas pour répéter la rengaine qu’on a l’habitude de nous reprocher», a indiqué le ministre.
Il a rappelé que l’actualité à ce sujet est illustrative puisque «rien que hier (vendredi 15 septembre 2017, Ndlr), il y a eu l’audience pour la confirmation des charges».
Et d’expliquer que l’instruction a terminé son travail et le dossier a été renvoyé à la chambre de contrôle pour vérifier et prendre maintenant la décision finale qui va permettre de programmer l’audience.
«Ce que l’on peut affirmer, c’est que l’instruction est terminée », a confié René Bagoro, avant d’ajouter «Bien sûr, les avocats font des appels qui peuvent trainer le dossier».
«Sinon, si tout se déroule bien, le dossier pourrait être programmé d’ici à la fin de l’année», a-t-il conclu.
Le gouvernement du Burkina Faso pour marquer le deuxième anniversaire de la résistance au coup d’Etat, a décidé d’organiser une série  d’activités dont le nettoyage des tombes des victimes du putsch et des offices religieux organisés du vendredi 15 au dimanche 17 septembre.
 Il y a eu les dépôts de gerbes de fleur, ce samedi 16 septembre, dans les cimetières du pays où sont inhumés les martyrs. A Ouagadougou, la cérémonie a eu lieu au cimetière municipal de Gounghin.
A cela s’ajoute une conférence publique sur «la résistance au coup d’Etat» organisée, en collaboration avec des Organisations de la société civile (OSC), le samedi 16 septembre, à Ouagadougou.
La commémoration du 2e anniversaire du coup d’Etat manqué intervient alors que des associations des parents de martyrs réclament justice pour leurs proches tués lors de ce coup d’Etat.
Le coup d’Etat manqué du 15 septembre 2015 avait été perpétré par le défunt Régiment de sécurité présidentielle (RSP), avec à sa tête le général Gilbert Diendéré, qui s’était proclamé président du Conseil national pour la démocratie (CND).
Le putsch avait occasionné une quinzaine de morts et fait plusieurs blessés. Dans le cadre des enquêtes, une centaine de personnes ont été interpellées dont la plupart bénéficie actuellement de la liberté provisoire.

La nouvelle année africaine célébrée le 10 Septembre parle Fcenter

Le Fcenter a célébré à Ouagadougou dans son centre la fin du calendrier de l’homme noire le dimanche 10 Septembre 2017.

Le 11 Septembre marque une nouvelle année pour le calendrier africain et pour célébrer cela le F-center a organisé une série de manifestation afin de commémorer la nouvelle année.

Conférences, expositions de divers objets, méditation, échanges ont ponctués la commémoration de la fin de l’année africain.

« Cette cérémonie c’est juste pour montrer au monde entier que nous sommes un peuple libre mentalement, spirituellement et physiquement. C’est pour également montrer au monde entier que le renouvellement de l’année se fait aujourd’hui et non en décembre. Le calendrier grégorien nous a trop présenté de confusion, par contre le calendrier de nos ancêtres nous ramène à nos réalités en tant qu’africain »a confié Bahamoon , le responsable du F center.

Force est de constater que malheureusement ce calendrier est méconnu par les africains eux-mêmes, chose que Bahamoon justifie par le fait de notre éducation. Raison pour laquelle il invite les africains à revenir aux sources.

Plusieurs invités ont pris part à cette commémoration .Occasion pour eux d’apprendre d’avantages du centre et surtout de mieux connaitre le Centre.