Attaque de Koutougou: L’UPC demande la démission pure et simple du gouvernement

A travers un communiqué de l’État-major Général des Armées, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a appris avec une grande consternation, la mort de plus d’une dizaine de militaires burkinabè dans l’attaque contre leur détachement basé à Koutougou ce lundi 19 août 2019. 
L’UPC présente ses sincères condoléances aux familles éplorées, aux Forces de défense et de sécurité (FDS), ainsi qu’au peuple burkinabè. 

Par ailleurs, notre parti renouvelle son soutien ferme et entier à nos vaillantes FDS.
Depuis que le Burkina Faso mène la guerre contre ses ennemis sans visage, jamais ses soldats n’ont connu pareille perte dans leurs rangs.

A chaque attaque, l’émotion collective déplore les morts, et la vie continue comme si de rien n’était. Pour l’UPC, il faut dire la vérité et soigner le mal à sa racine.
En effet, notre peuple a élu des gouvernants, à qui il a remis tous les moyens humains, matériels, financiers, toute la souveraineté et toute la légitimité pour diriger. Il se trouve malheureusement que ces gouvernants ont failli depuis longtemps à leur mission. Ils ne se soucient plus que du pillage des maigres ressources du pays, de la préparation des futures échéances électorales et de leur maintien au pouvoir. Ces dirigeants sacrifient l’avenir des jeunes et détruisent les fondements de la République.
A plusieurs reprises, l’UPC a attiré l’attention du pouvoir en place sur la nécessité d’équiper nos FDS, de les motiver suffisamment, et de mettre en place un système de renseignement efficace. Ces propositions sont restées lettre morte.

Le drame de Koutougou vient s’ajouter à une situation déjà chaotique :
-des centaines de morts et plus de 200.000 déplacés du fait du terrorisme,
-l’occupation de plusieurs zones du territoire national par des groupes armés,
-l’effondrement continu de l’économie nationale ;
-la déchirure du tissu social et des conflits intercommunautaires inédits.
Tout cela, sur fond de corruption et de mal gouvernance.

Au regard de ce qui précède, l’UPC estime que le Gouvernement Christophe Joseph Marie DABIRE a complètement échoué. C’est une équipe dépassée par la tournure des événements, qui croise à présent les bras, attendant ce que le hasard fera d’eux et des Burkinabè. Une nation ne devrait pas laisser sa destinée aux mains de tels gouvernants.
En conséquence, l’UPC demande la démission pure et simple du gouvernement en place, et la nomination par le Président Roch KABORE d’une nouvelle équipe qui aura pour mission première, la défense de l’intégrité territoriale et la sécurité des Burkinabè.
L’avenir du Burkina Faso ne saurait dépendre de carrières individuelles et de relations entre copains parvenus au pouvoir.
Que Dieu bénisse et protège notre cher pays !

Ouagadougou, le 19 août 2019
Pour le Bureau politique national de l’UPC,
Le 2ème Vice-Président, chargé des questions politiques,
Adama SOSSO

Attaque de Koutougou: le gouvernement exprime sa totale solidarité avec les FDS

Le lundi 19 août 2019, le détachement militaire de Koutougou dans la province du Soum, a été victime d’une attaque par des groupes armés terroristes.

Le bilan provisoire établi par l’Etat major général des armées fait état de plus d’une dizaine de militaires tombés et de plusieurs blessés.

Une vaste opération de ratissage a permis de neutraliser de nombreux assaillants.

En cette douloureuse circonstance, le gouvernement présente ses condoléances aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il exprime sa totale solidarité avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) dont le professionnalisme, le courage et l’engagement patriotique sont le gage de la protection et de la défense du Burkina Faso.

Le Gouvernement réaffirme sa détermination à parvenir à une sécurisation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national. Il invite par ailleurs les populations à une franche collaboration avec les FDS.

Attaque de Koutougou : « le Burkina Faso ne cédera pas une partie du territoire, dussions-nous, tous, y laisser notre vie ». Président du Faso

« Le 19 août est une tâche noire dans la vie de notre armée nationale. Car, c’est la première fois que nous avons eu le plus important nombre de victimes, lors de l’attaque de la caserne de Koutougou. Le bilan que nous pouvons faire à ce jour, est de 24 morts, 7 blessés, et 5 … Lire la suite

Attaque de Koutougou: 40 terroristes tués

Le bilan de l’attaque terroriste du lundi à Koutougou (Soum, Nord), est passé d’une dizaine de victimes à 24 soldats tués, selon un communiqué actualisé de l’armée burkinabè. L’armée précise que cinq militaires sont toujours recherchés et que sept autres ont été blessés. Le communique informe que la riposte aérienne et terrestre, lancée depuis l’attaque, … Lire la suite

Revoquation de 10 GSP : le Conseil d’Etat suspend l’exécution du décret de révocation (avocat)

Le Conseil d’Etat a suspendu vendredi, le décret ayant révoqué en novembre 2018, dix gardes de sécurité pénitentiaire, en attendant de se prononcer sur le fond du dossier, a indiqué l’avocat de l’Etat Me Séraphin Somé.

«Le président a décidé de suspendre l’exécution du décret portant révocation des dix agents de la GSP», a annoncé Me Séraphin Somé, à l’issue d’une audience au Tribunal administratif de Ouagadougou.

«Si on a dit qu’on a suspendu, cela veut dire qu’ils (les GSP) reprennent (le travail) en attendant que le vrai juge, le juge du fond dise si le décret est bon ou mauvais», a interprété l’avocat des GSP Me Issa Diallo.

En novembre 2018, le conseil des ministres a révoqué dix gardes de sécurité pénitentiaire (GSP), accusés d’avoir désarmé leurs collègues en faction devant le domicile du ministre de la Justice René Bagoro.

Depuis octobre 2018, les GSP ont suspendu l’escorte des prévenus devant les tribunaux pour protester contre la non satisfaction de leur plateforme revendicative.

Le 4 février dernier, le Directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire Geoffroy Yogo a rendu sa démission, rappelle-t-on.
Agence d’Information du Burkina

Sécurité: 3 mort dans l’attaque de la gendarmerie de Koungoussi

La brigade de gendarmerie de Kongoussi (115km de Ouagadougou), a subi des tirs dans la nuit de mercredi à jeudi vers 22h.

Une femme qui était sur le point d’accoucher et son accompagnant ont été mortellement atteints, dans la nuit de mercredi à jeudi, lors de l’attaque de la gendarmerie de Kongoussi par des terroristes.

Selon des riverains de la brigade contactés par l’AIB, les assaillants dont le nombre varie entre 50 et cent, ont débuté l’assaut peu après 21h, profitant de l’isolement du poste et de l’absence de clôture.

Une femme en travail et son accompagnant ont été mortellement touchés, alors qu’ils se rendaient au centre de santé du secteur 5.

Le poste de gendarmerie et plusieurs engins ont été incendiés par les agresseurs.

Un detenu qui se trouvait dans le boxe a été retouvé sain et sauf, préférant ne pas prendre la fuite.

Burkina : Composition du gouvernement Dabiré

Fin ds supputations au Burkina le nouveau gouvernement a été dévoilé au cours d’une édition spéciale sur la Télévision Nationale du Burkina ce Jeudi. voici l’intégralité du gouvernement

Ministre d’Etat , Ministre de la Défense et des Anciens Combattant : Sheriff Mounina Sy nommé

Ministre d’Etat , Ministre de l’administration territoriale de la décentralisation et de la cohésion sociale : Siméon SAWADOGO

Ministre des Affaires étrangères et de la coopération : Alpha Barry

Ministre de la sécurité :  Ousseini COMPAORE

Ministre de la Justice, Garde des sceaux : Bessolé René Bagoro

Ministre de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur : Paul Robert Tiendrébéogo

Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales : Stanislas Ouaro

Ministre de la santé : Léonie Clotilde Lougué/ SORGHO

Ministre de l’économie, des finances et du développement : Lassané KABORE

Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation : Alkassoum Maïga

Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Seyni Ouédraogo

Ministre du développement de l’économie numérique et des postes : Hadja Fatimata Ouattara née Sanon

Ministre de la communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement : Remis Fulgance Dandjinou

Ministre de l’agriculture et des aménagements hydro-agricole : Salif OUEDRAOGO

Ministre de l’eau et de l’assainissement : Niouga Ambroise Ouédraogo

Ministre des infrastructures : Eric Bougouma

Ministre de l’énergie : Bachir Ismaël Ouédraogo

Ministre des mines et des carrières : Oumarou Idani

Ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière : Vincent Dabilgou

Ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille et de l’action humanitaire : Hélène Marie Laurence Ilboudo

Ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat : Harouna Kaboré

Ministre des ressources animales et halieutiques : Sommanogo Koutou

Ministre de la jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes : Salifou KIEMTORE

Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat : Maurice Dieudonné Bonanet

Ministre des Droits humains et la Promotion civique : Maminata OUATTARA/ OUATTARA

Ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique : Batio Bassière

Ministre de la culture, des arts et du tourisme : Abdoul Karim Sango

Ministre des Sports et des Loisirs : Daouda Azoupiou

Ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement, chargé du Budget  : Edith Clémence Yaka

Ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement, chargé de l’aménagement du territoire : Pauline ZOURE

Ministre délégué auprès du Ministre de l’administration territoriale de la décentralisation et de la cohésion sociale, chargé de la décentralisation et de la cohésion sociale : Madjara Sagnon TOUNETOU

Ministre délégué auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, chargé de la recherche scientifique et de l’innovation

Urbain Ibrahim Couldiati

Source Ouaga4

Affaire Norbert Zongo: la France autorise l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso

La justice française a autorisé, mercredi 5 décembre, l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président déchu, Blaise Compaoré, est mis en cause dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998.

Cette extradition entre dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Norbert Zongo. Mais du côté de la défense, les avocats annoncent user de tous les moyens judiciaires pour aller contre cette décision

La cour d’appel de Paris a donné son feu vert à cette extradition, à laquelle le parquet général s’était déclaré favorable, mais qui, pour être effective devra également faire l’objet d’un décret gouvernemental.

La décision de la cour a déjà fait l’objet d’un pourvoi en cassation de la part des avocats de François Compaoré, 64 ans. Par ailleurs, l’un des défenseurs de M. Compaoré, Pierre-Olivier Sur, annonce son intention de demander la camparution du juge d’instruction burkinabé pour « une tentative d’escroquerie à jugement », après que le cour d’appel de Paris ait relevé que l’une de ses citations n’était pas « correcte ».

BURKINA/CANADA : « il faut souvent aller au fond de soi-même et puiser dans son savoir-faire et dans son savoir-être pour trouver des solutions Julie Payette».

En visite au Burkina Faso du 23 au 26 octobre 2018, Julie Payette s’est penché sur de nombreux problèmes au pays des hommes intègres.   Julie Payette, gouverneure générale du Canada, est au Burkina Faso dans le cadre d’une tournée officielle. Cette tournée s’inscrit dans le cadre d’une consolidation des relations bilatérales entre le Burkina … Lire la suite

MUTILATION GENITALE : « mobilisons-nous pour mettre fin à la pratique de l’excision » Mogho Naaba Baongho

Le combat contre les mutilations génitales féminines continue de susciter beaucoup de débat et fait couler beaucoup d’encre. Cette fois-ci, c’est au tour de Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho, de donner officiellement sa position sur cette question. VOICI SA DECLARATION OFFICIELLE :   Déclaration de Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho sur les mutilations génitales féminines  … Lire la suite