Politique: motion de défiance contre le maire de l’arrondissement 7 de Ouagadougou

Le Maire Seydou Compaoré demeure à la tête du conseil municipal de l’arrondissement 7 de Ouagadougou. Ainsi en ont décidés les conseillers dudit arrondissement à l’issue d’un vote. La motion de défiance contre le maire UPC de l’arrondissement n°7 de Ouagadougou a échoué.

En rappel une motion de défiance a été introduite par des conseillers de cet arrondissement, notamment du Rassemblement patriotique pour le Renouveau (RPR) de Ali Badra Ouédraogo.

Cette information a suscité une mobilisation des partisans du maire au rond-point de la Transition ce dimanche 7 octobre 2018. Ils promettent d’investir la mairie en guise de protestation.

Notons que dans ce arrondissement, le MPP compte 7 conseillers, l’UPC 6 conseillers, le RPR 3 conseillers, puis le CDP et la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) ont chacun 1 conseiller.

Commune de Ouagadougou : l’opposition dénonce «les abus de pouvoir» du maire central

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a accusé mardi, le maire central de Ouagadougou, «d’abuser de ses pouvoirs pour nuire à ses adversaires politiques».

«Nous interpellons le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation sur les agissements du maire de Ouagadougou (Armand Beouindé), qui abuse de ses pouvoirs pour nuire aux adversaires politiques que nous sommes. Ces comportements risquent de détériorer le climat social déjà délétère», a affirmé le président du groupe municipal de l’Union pour le progrès et le changement(UPC), Jean Léonard Bouda.

M. Bouda s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion d’un point de presse sur la gestion de la commune et la de crise qui prévaut à l’arrondissement 3.

Selon lui, le budget 2018 de la commune est évalué à plus de cinquante – cinq milliards de Francs FCFA avec vingt milliards de FCFA de recettes qui ne couvrent pas le fonctionnement de ladite commune.

Il a signalé que près de six mois après l’adoption du budget des arrondissements, le maire Beouindé a «gelé » toutes les dépenses d’investissements dans les douze arrondissements de la ville.

« Ainsi, dans ces arrondissements, toilettes de Centres de santé et écoles, salles de classe, tout est en train de pourrir du fait de ce gel », a soutenu le président du groupe municipal UPC.

Jean Léonard Bouda, dans sa déclaration liminaire, a expliqué qu’ «un vote mécanique» effectué en février 2018, a permis au bourgmestre de Ouagadougou de contourner la cellule technique interministériel, chargée du contrôle des délibérations à caractère budgétaire du conseil municipal.

De son avis, par ce mécanisme, le maire Béouindé obtient le droit de signer des approbations de marchés à hauteur d’un milliard au lieu de cent millions de FCA.

Il a également précisé que cette mesure lui permet de donner des marchés de gré à gré à hauteur de 500 millions de Francs CFA au lieu 50 millions de FCFA.

«Nous dénonçons la gabegie dans l’organisation des fêtes de fin d’année précédentes. Le bilan nous a donné raison, plus de 113 millions de Francs ont été dépensés », a-t-il laissé entendre.

Pour M. Bouda, le maire central est loin d’être «un exemple de bonne gouvernance», ce qui justifie selon lui, le point de presse de l’Opposition politique burkinabè pour prendre à témoin, l’opinion publique sur «les dérives» du maire Béouindé.

Saisissant l’opportunité, le président du groupe municipal UPC a souligné que la mairie de l’arrondissement 3 de Ouagadougou, ne dispose pas de fonds pour son fonctionnement, au mépris des textes.

A l’écouter, la crise qui prévaut dans cet arrondissement depuis près d’une année est l’œuvre d’un complot pour récupérer la mairie à l’opposition.

Il a précisé que depuis cinq mois, la maire Raïnata Ouédraogo paye de sa poche certaines dépenses de fonctionnement de la mairie.

«Après avoir échoué à faire tomber madame le maire de l’arrondissement, on veut passer à une autre étape qui est d’asphyxier financièrement l’arrondissement et retourner les services déconcentrés et la population contre le conseil municipal», a-t- il conclut.

 

BURKINA FASO : C’est clair que c’était véritablement des terroristes équipés pour exécuter des missions’’ Clément SAWADOGO

     L’assaut lancé par l’Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie, à Rayongo, un quartier de OUAGADOUGOU, et qui a couté la vie à 4 personnes dont un élément de l’Unité Spéciale, était en lien avec l’attaque djihadiste du 02 mars qui avait  ciblé l’Etat-major et l’ambassade de France au Burkina selon Clément SAWADOGO, ministre de la sécurité lors d’un point de presse.

‘’Depuis les attentats du 02 mars dernier contre l’Etat-major général des armées et contre l’ambassade de France à Ouagadougou, les services de renseignements de la gendarmerie, la police, l’armée et l’Agence nationale de renseignement (ANR) travaillent au coude à coude pour démanteler le réseau de présumés djihadistes ou terroristes’’, a-t-il déclaré.

Selon le ministre, les enquêtes approfondis leur ont permis de détecter un groupe djihadiste dans la capitale burkinabé précisément à l’arrondissement 11, à savoir le quartier Rayongo

‘’Depuis les attentats du 2 mars, nous procédons à des ratissages sur la base d’informations que nous avons. Dans la même zone, un premier groupe avait été démantelé. Certains d’entre eux sont toujours en détention. A partir de là, on a pu disposer d’autres informations au fur et à mesure qu’on avance et c’est de cette manière qu’on a pu savoir qu’il y’avait d’autres et qui avaient un lien avec ceux qui avaient agi le 2 mars’’, a  laissé entendre le ministre SAWADOGO lors de ce point de presse.

‘’Dans la nuit du 21 au 22, à partir de 1h 30mn du matin, une opération de traque de ce groupe a été déployée pour mettre hors d’état de nuire ces éléments qui sont des présumés  terroristes en lien avec les attentats du 2 mars’’, a-t-il expliqué

‘’le dispositif dont ils disposaient laisse paraitre que ces personnes voulaient poser d’autres actions mais nous ignorons la cible’’.

En termes d’arsenal, Ces individus détenaient trois fusils AK47, deux pistolets automatiques, un fusil PKMS (arme collective), des grenades, des tenues militaires burkinabè et des tenues françaises.

‘’C’est certainement des gens qui se préparaient à agir mais où ? Nous ne pouvons le dire aujourd’hui’’, a-t-il poursuivi.

Après cette opération de grande envergure, le bilan est de 3 terroristes tués, un terroriste arrêté, un gendarme tué, 4 gendarmes blessés, 2 civils blessés, et une trentaine de personnes interpellées pour des besoins de l’enquête

“Le procureur du Faso a été saisie, elle s’est rendue sur les lieux et poursuivra l’enquête en rapport avec la police judiciaire et la gendarmerie afin que toutes les investigations puissent être faites”, a poursuivi le ministre.

‘’C’est clair que c’était véritablement des terroristes équipés pour exécuter des missions’’. A conclus Clément SAWADOGO

Ouagadougou: 251 véhicules de l’Etat contrôlés en 48 heures et 10 conduits en fourrière

La Directrice générale des affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat, Edith BELEM/DAMIBA, a animé une conférence de presse, le samedi 21 octobre 2017, à la Direction générale de la Police nationale, située au quartier Patte d’Oie de Ouagadougou. En compagnie du directeur du parc automobile de l’Etat, des responsables de la Police nationale et municipale, … Lire la suite