BURKINA FASO : « un gouvernement (burkinabé) poltron qui refuse de s’assumer » selon Zéphirin Diabré.

Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique (CFOP), président de l’Union pour le Progrès et le Changement a animé ce matin 03 juillet 2018, une conférence de presse dans la capitale burkinabé, afin de revenir sur les sorties des 23 et 24 juin 2018 du président de la république Rock Marc Christian KABORE.

                                                                                                            

   Lors de cette conférence de presse, le chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabé n’est pas passé par plusieurs manières pour regretter les actions du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), aujourd’hui au pouvoir, qui demeure toujours incapable de satisfaire les populations burkinabés. Pour le président de l’Union pour le Progrès et le Changement Zéphirin Diabré, le Burkina Faso traverse  « une situation politique et sécuritaire dégradée, une situation économique caractérisée par la morosité, une situation administrative prise en otage par l’incivisme et la corruption, une situation sociale gagnée par la grogne. Voilà ce qui caractérise le Burkina Faso sous le règne du MPP », a-t-il déclaré.

 

Zéphirin Diabré a regretté l’aubaine à travers laquelle le président KABORE a annoncé sa candidature. S’il a préféré le faire ainsi, cela permet à l’opposition d’émettre une supposition : « le président craint que son camp ne lui préfère quelqu’un d’autre. C’est donc pour éviter l’émergence d’un candidat de rechange que le chef de l’Etat a anticipé son annonce » a laissé entendre Zéphirin Diabré.

Et cela permet enfin à Zéphirin Diabré d’affirmer : « le Burkina n’est plus dirigé par un président au-dessus de la mêlée, mais par un président candidat qui est entré en campagne ».

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a trahit ce qui l’a amené au pouvoir. Le président KABORE s’est fait entourer par des conseillés où une équipe « sans expérience ». Alors pour Zéphirin Diabré « l’Etat burkinabè est en train de disparaitre », et si cela est ainsi, c’est par ce que nous avons  « un gouvernement poltron qui refuse de s’assumer », a-t-il déclaré.

Le chef de fil de l’opposition a laissé entendre que l’opposition dans son ensemble est en pleine concertation afin de trouver des solutions idoines pouvant aider le Burkina à sortir de sa situation actuelle.

 

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