L’ambassade de France à Burundi avait financé un projet d’une ONG, dont le but était d’offrir 10 ânes aux habitants d’un village de la province de Gitega, aider femmes et enfants à transporter les produits agricoles, l’eau ou le bois de chauffe ont été rapidement rejeté.
Un des conseillers du président burundais Pierre Nkurunziza, a déclaré que ce dont de 10 ânes aux femmes est une « insulte à la nation »
Plusieurs critiques ont soutenu cette affirmation tout en laissant entendre que l’ane n’est pas un animal domestique indigène du Burundi ; de plus, selon la langue française, l’âne symbolise « l’ignorance » et la « grande bêtise »
Après que Le ministre de l’Agriculture, Deo Guide Rurema, ait ordonné de « faciliter le retrait immédiat de tous les ânes qui ont été distribués … sans respecter les procédures techniques de distribution des animaux exotiques » ; il a exigé que ces animaux acheté en Tanzanie soient placés en quarantaine.
Sur twitter, Gabby Bugaga, porte-parole du président du Sénat, a déclaré: « Les Français nous prennent pour des ânes. Soyez honnête, l’âne est-il un symbole de qualité ou de défaut? » a-t-il écrit.
Cette décision a été saluée par les internautes et la qualifie de « décision courageuse et salutaire ».