Burkina: Simon Compaoré au Nord « Le gouvernement veille sur vous »

Le Ministre d’État, Ministre de la Sécurité Simon Compaoré et son collègue de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation Jean Martin Coulibaly rencontrent à la mairie de Djibo, les forces vives de la province du Soum et les enseignants. 

Simon COMPAORE s’est adressé aux forces vives et aux enseignants de la localité. « Nous sommes venus pour explorer avec vous, les moyens pour une reprise des cours dans les écoles.

Avec la reprise d’un certain nombre d’attaques terroristes, certains enseignants ont replié et des classes sont fermées. Aussi, nous sommes venus vous rassurer que le gouvernement veille sur vous. Ce dont vous avez besoin, c’est la sécurité. Je puis vous assurer que sur instructions des plus hautes autorités du pays, des efforts sont en train d’être faits pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.

Nous allons monter en puissance », a déclaré en guise d’introduction, le Ministre d’État, non sans transmettre aux acteurs du monde éducatif, les salutations et les encouragements de leurs Excellences Messieurs le Président du Faso et le Premier Ministre. Le Ministre en charge de la sécurité est aussi revenu sur les grandes actions entreprises par le gouvernement dans le domaine sécuritaire.

Le Ministre Jean Martin Coulibaly, pour sa part a fait savoir que « le Burkina Faso n’aura pas d’avenir, sans l’éducation ». C’est pourquoi, il affirmé que l’Etat est engagé avec les enseignants pour trouver des solutions aux problèmes de fermeture des classes.

Le rapport sur l’avant-projet de Constitution remis au Président du Faso

Une délégation de la Commission constitutionnelle conduite par son président Me Halidou OUEDRAOGO, a remis au Président du Faso dans la matinée du 14 novembre 2017 à Ouagadougou, son rapport sur l’avant-projet de la Constitution pour le passage à la 5e République. Un rapport obtenu de façon consensuelle et qui contient 200 articles.

A l’issue de la remise du rapport, le président de la Commission constitutionnelle, Me Halidou OUEDRAOGO a indiqué que cette Commission a achevé ses travaux le 29 août dernier et il s’est agi de remettre ce travail au Président du Faso. « Le souhait de la Commission, dira Me OUEDRAOGO, c’est de voir cet avant-projet de la Constitution adoptée pour le passage à une 5ème République pour que le pays puisse approfondir sa démocratie, amorcer son développement et aller vers le progrès social ».

Selon Me Halidou OUEDRAOGO, il y a de nombreuses innovations dans ce rapport. Il s’agit du renforcement des libertés, des devoirs, des droits sociaux, de l’accès à l’eau potable, de l’éducation, de la santé, de l’autosuffisance alimentaire. Dans la même dynamique, les institutions seront également renforcées.

A ce titre, au niveau de l’exécutif, il a été opté pour un régime semi-présidentiel avec un mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une fois.

Au sujet du Parlement, celui-ci sera libre dans ses initiatives et dans son mode de gestion. Au niveau de la justice, la Commission a veillé à approfondir l’indépendance de l’autorité judiciaire. La Commission a également reconduit la position adoptée sous la transition et renforcée par le chef de l’Etat, à savoir que la présidence du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) sera assurée par le président de la Cour de Cassation et son adjoint sera un haut magistrat désigné à travers une loi organique.

Les autres innovations majeures concernent l’introduction d’une Cour constitutionnelle en lieu et place du Conseil constitutionnel, la constitutionnalisation de certaines institutions, la réaffirmation de la souveraineté de l’Etat, la suppression de la Haute cour de justice qui sera remplacée par une Chambre criminelle au niveau de la Cour d’appel.

La Commission constitutionnelle est composée de 92 compétences diverses et est arrivée à produire 200 articles « de façon consensuelle à travers des discussions parfois houleuses mais très conviviales », a indiqué son président. C’est le résultat de toutes les opinions, aussi bien des Burkinabè de l’intérieur que de l’extérieur, recueillies à travers le pays et auprès de la diaspora.
Selon son Me Halidou OUEDRAOGO, la Commission a reçu les félicitations « chaleureuses » du chef de l’Etat.

Recherches: les chercheurs dénoncent une injustice

Dans cette lettre ouverte adressée au Premier ministre Paul Kaba Thieba, la Coordination Recherche de la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-Synter) dénonce les injustices dont sont victimes le corps des chercheurs

« Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Les chercheurs (Ingénieurs, Attachés, Chargés, Maitres et Directeurs de recherche) du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST), organisés au sein de la F-SYNTER, se sont réunis en Assemblée Générale (AG) le mardi 26 septembre 2017 pour apprécier le point des échanges que le bureau du syndicat a eu avec la délégation du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI), le jeudi 21 septembre autour de leur plateforme revendicative minimale. Au regard des réponses qui ont été apportées à nos justes et légitimes revendications et surtout de ce qui apparaît comme une volonté affichée de remettre en cause nos acquis, l’AG a instruit le bureau du syndicat de vous adresser la lettre ouverte suivante afin de vous interpeller sur la situation d’injustice et de brimades que vivent les travailleurs de la Recherche.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Nos revendications (voir plateforme jointe en annexe) portent essentiellement sur la mise en œuvre des accords conclus entre les syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le gouvernement ou entre notre syndicat et notre ministère de tutelle.
Ainsi, il est incompréhensible et inacceptable que 10 mois après l’entrée en vigueur des mesures de revalorisation salariale et indemnitaire, environ 400 chercheurs (392 selon le décompte du CNRST à la date du 21 septembre) dont les salaires ne sont pas domiciliés à la solde du CNRST n’aient pas encore bénéficié de ces mesures. C’est d’autant plus inacceptable que l’incidence financière de ces mesures avait déjà été évaluée en 2016. En outre, selon les explications du MESRSI et au rythme auquel les dossiers sont traités, il faudrait attendre encore six mois au moins avant de voir tous les chercheurs bénéficier seulement des revalorisations indemnitaires. Pour ce qui est de la revalorisation du salaire indiciaire, nul ne saurait dire quand cela serait effectif.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Cette cacophonie avec laquelle l’administration (MESRSI, Fonction Publique, Solde, etc.) traite la mise en œuvre des mesures de revalorisation salariale et indemnitaire n’est pas un fait isolé. Elle s’inscrit dans le cadre global d’un ensemble de mesures et de comportements hostiles de l’administration vis à vis du monde de la recherche. À titre d’exemple, depuis avril 2016, sous des prétextes fallacieux, le MESRSI, à travers la Direction des Ressources Humaines (DRH) du MESRSI, en complicité avec la DCMEF du CNRST, a fait suspendre toutes les nominations aux postes d’Ingénieurs et d’Attachés de Recherche au sein du CNRST. Elle justifiait alors cela par le fait que la loi 025-2010/AN du 18 mai 2010 portant régime juridique applicable aux emplois des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et chercheurs au Burkina Faso était en cours de relecture. Mais, depuis que le nouveau décret (décret 2016-1288) a été adopté le 30 décembre 2016, elle prétend maintenant que ce dernier ne précise pas les conditions de nominations. Mais on peut se demander si avant l’adoption de ce décret il n’existait pas des conditions de nominations ? De notre point vue, la réponse est négative étant entendu que le décret 2011-033 organisant les emplois des enseignants chercheurs et des chercheurs en son article 64 précise clairement les conditions de nomination des agents de la Fonction Publique. De même, pour les contractuels permanents du CNRST, l’arrêté conjoint 2014-082 portant sur les textes organisant les emplois spécifiques (TOES) du CNRST dans ses articles 251 à 258 mentionnent aisément les conditions de nomination des agents. Du reste, les nominations se sont poursuivies dans les Universités alors que la DRH les bloquait au CNRST. Pourtant les deux structures relèvent du même ministère, ont le même statut et sont régies par les mêmes textes. Ceci n’est malheureusement pas le seul « deux poids, deux mesures » que l’administration fait subir aux travailleurs de la recherche. Pendant que le MESRSI refuse désormais toute mise à disposition de médecins et pharmaciens de la Fonction Publique au profit de l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), elle a signé courant mars 2017, une autorisation de mise à disposition de médecins et de pharmaciens au profit des Universités.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
A ces préoccupations s’ajoute une interprétation inqualifiable et hallucinante dont le MESRSI fait de l’article 153 de la loi 036-2016 du 24 novembre 2016 afin de justifier le refus d’intégrer dans la Fonction Publique, les chercheurs permanents du CNRST promus au Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche (CAMES). Pourtant, sur cette question, votre gouvernement s’était fermement engagé auprès des partenaires sociaux à le résoudre définitivement. C’est d’ailleurs en collaboration avec les services techniques compétents des différents ministères concernés que cet article 153 avait été rédigé pour éviter toute ambiguïté.
Outre cela, il faut noter le cas des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du CNRST qui se sont vus jusqu’aujourd’hui refuser le bénéfice des deux échelons de bonification accordés, à l’intégration, à l’instar de leurs collègues du ministère de la Santé ou encore se voient aujourd’hui refuser leur reversement en catégorie P comme le stipule la loi 081.
En ce qui concerne la formation des jeunes chercheurs, rien n’est entrepris pour favoriser leur prise en charge. Ce qui semble préoccuper l’Administration, se résume à la question de leur mise en position de stage afin de procéder aux coupures des indemnités sans aucune compensation financière.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Un véritable sentiment de colère anime aujourd’hui les chercheurs face à ce qui apparaît au mieux comme du mépris de l’administration vis-à-vis de leurs conditions de travail et de leurs carrières. Cette situation n’est guère propice au développement d’une recherche de qualité, incontournable au développement de notre pays et est aux antipodes de la promotion des ressources humaines tant vantée par votre gouvernement. C’est pourquoi, nous venons par la présente, vous interpeller sur la situation difficile en vue de prise de dispositions appropriées pour une correction juste et diligente de toutes ces injustices infligées au monde de la recherche. Tout en réaffirmant notre disposition à trouver des solutions à nos préoccupations dans un dialogue franc, nous vous assurons de notre ferme engagement à nous dresser contre toutes les injustices et toute remise en cause des acquis des travailleurs.
Veuillez croire, Excellence Monsieur le Premier Ministre, à l’expression de notre haute considération.
Ouagadougou, le 07 novembre 2017.
Pour la Coordination de la Recherche
Seni KOUANDA
Secrétaire général »
Plateforme Revendicative Minimale 2017
1. Application immédiate des mesures relatives à la revalorisation salariale et indemnitaire des chercheurs dont les salaires ne sont pas domiciliés à la solde du CNRST.
2. Reprise dans les meilleurs délais des nominations des agents (Fonctionnaires comme permanents CNRST aux fonctions d’Attaché et d’Ingénieur de Recherche).
3. Résolution effective de la question des formations doctorales par l’octroi de bourses d’études et plan de formation des ingénieurs de recherche.
4. Application des dispositions pour l’intégration à la fonction publique et la reconstitution de la carrière des chercheurs permanents du CNRST promus au CAMES conformément au décret n°2016-1169/PRES promulguant la loi 036-2016/AN du 24 novembre 2016 portant modification de la loi n°025-2010/AN du 18 mai 2010.
5. Mise en œuvre effective des engagements pris lors des négociations entre le MESRSI et la coordination F-SYNTER.
5.1. Gestion de la prime de recherche
5.2. Gestion des voyages d’études
5.3. Vie démocratique au sein du CNRST

Zimbabwe: un coud d’Etat en cour

La confusion règne, mercredi 15 novembre au Zimbabwe après une nuit agitée : des officiers ont démenti toute tentative de putsch alors que des coups de feu ont été entendus dans les rues de la capitale, investies également par des blindés.
Des officiers de l’armée du Zimbabwe ont annoncé être intervenus dans la nuit de mardi à mercredi pour éliminer des « criminels » proches du président Robert Mugabe mais ont démenti toute tentative de coup d’Etat contre le maître absolu du pays depuis 1980.
L’entrée en scène de l’armée intervient en pleine crise ouverte entre M. Mugabe et le chef de l’armée après le limogeage la semaine dernière du vice-président du pays Emmerson Mnangagwa, longtemps présenté comme son dauphin.
« Peu après 2 heures du matin, nous avons entendu environ 30 à 40 coups de feu tirés pendant trois à quatre minutes en provenance de la maison » de Robert Mugabe, a déclaré sous couvert de l’anonymat à l’Agence France-Presse (AFP) un résident du quartier de Borrowdale.
Cette fusillade est intervenue au moment où un convoi de blindés était observé en mouvement près de la capitale du pays, nourrissant les rumeurs d’un coup d’Etat militaire en préparation contre le président,

Sécurité: 04 individus armés attaquent l’école de Gountouré Kiri ce 14 novembre 2017

Dans la soirée de ce mardi 14 novembre 2017 aux environs de 19h30, quatre (O4) hommes armés non encore identifiés ont attaqué l’école primaire de Gountouré Kiri. Une localité située dans la province de l’Oudalan, à 45 km de Déou.

Les assaillants ont mis le feu aux motos (03) ainsi qu’aux ustensiles de cuisines utilisés par le corps enseignant. L’école a aussi été incendiée. Ces derniers ont eu la vie sauve grâce à l’instinct de survie qui les a amené à se cacher à l’arrivée des individus armés.

Ouagadougou: La Police saisit 450 carcasses de poulet de chair à Saaba

Dans le cadre de ses missions régaliennes, le Poste de Police de Saaba a procédé à la saisie de carcasses de poulet de chair impropres à la consommation dans le village de Ipélcé, localité située dans la commune de Saaba.

En effet, dans la matinée du 09 novembre 2017 aux environs 08 heures, les éléments dudit Poste de Police ont appréhendé, et ce, grâce à la collaboration de la population, un individu à bord d’un tricycle transportant plusieurs cartons. Interpellé sur le contenu desdits cartons, le nommé KABORE Issaka, 24 ans, apprenti chauffeur, domicilié à Sig-Noghin/Saaba a déclaré qu’il s’agissait de carcasses de poulet de chair provenant de Cinkansé et appartenant au nommé Zida Souleymane, employé de commerce, domicilié à Ouagadougou.
Le mode opératoire est le suivant: les carcasses de poulets sont transportées par des fraudeurs depuis Cinkansé à bord de leurs motos neuves. Une fois dans le village de Ipélcé, ceux-ci déposent le butin dans un endroit préalablement indiqué. Le propriétaire des carcasses, le nommé Zida Souleymane se charge d’assurer le transport et la livraison desdites carcasses dans la ville de Ouagadougou au moyen d’un tricycle.
Au total, il a été saisi entre les mains du nommé KABORE Issaka un (01) tricycle et quatre cent cinquante (450) carcasses de poulet conditionnées dans quarante-cinq (45) cartons.
Le Commissaire du Poste de Saaba saisit cette occasion une fois de plus, pour féliciter la population et la remercier pour la collaboration qui a permis la saisie de ces produits avariés et, ainsi, sauver des vies.
Un appel est, par ailleurs, lancé à l’endroit de celle-ci à plus de collaboration avec les forces de sécurité afin de réduire considérablement l’insécurité sous toutes ses formes pour une paix durable dans la cité.

En rappel les numéros verts qui sont: 17 (Police Nationale), 16 (Gendarmerie Nationale) et 1010 (CNVA).

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens

Division de la Communication et des Relations Publiques de la Police Nationale

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