Le courrier confidentiel traduit en justice par Inoussa Kanazoé

C’est la première fois, depuis sa création en 2012, que notre Journal se retrouvera devant les tribunaux. Le richissime homme d’affaires, Inoussa Kanazoé, n’est pas content de nos articles sur l’affaire CIMFASO, publiés en 2017. Il estime avoir été lésé. Il a donc demandé au Tribunal de nous condamner à lui payer une somme astronomique … Lire la suite

Procès du coup d’Etat: Une plainte déposée contre Alioune Zanré

Une plainte a été déposée pour faux, usage de faux et complicité d’usage de faux contre le procureur militaire et les juges d’instruction.

Cette plainte contre le procureur militaire Alioune Zanré ainsi que les juges militaires Sébastien Rapademnaba et Raogo Yaméogo a été déposée par le Cabinet d’avocats SCPA Somé et associés et par Me Stephane Ouédraogo.

Cette plainte pour faux, usage de faux et complicité d’usage de faux concerne le procès verbal d’interrogatoire au fond du Sergent Lamoussa Badoum. Pour l’un des avocats, le PV communiqué au parquet est différent de celui détenu par eux avocats chargés de défendre le Sergent Badoum.

Et d’ailleurs ce PV leur est refusé.

Source Watt FM

Lettre ouverte de Me Paul KERE à son Excellence Monsieur le Président Blaise Compaoré, ex-Président du Burkina Faso

Excellence, Monsieur Le Président du Burkina Faso et Bien Cher Frère Aîné,

C’est la première fois, depuis votre intelligente démission afin d’éviter un « bain de sang » inutile à notre peuple que je m’adresse à vous, même si, très souvent, je prends, à l’instar de nombreux autres burkinabè anonymes, de vos nouvelles en espérant que Dieu vous accorde, dans son infinie grâce, une longue vie et un bonheur familial.

À l’entame de la présente lettre qui vous est ouverte et aux burkinabè entiers, je souhaite faire, « in limine », trois observations essentielles :

La première, lors de votre avant dernier voyage à Paris, j’ai sollicité en vain de votre service de protocole à l’époque, une audience pour vous dire en face ce que j’avais sur le cœur, savoir vous dissuader simplement de l’opportunité de la modification de l’article 37 de la Constitution même si la dite modification était légalement admissible. Seuls son opportunité et le contexte politique étaient inconcevables.

En désespoir de cause, je m’étais résolu à vous adresser une lettre par la voie hiérarchique de l’ambassadeur de l’époque du Burkina Faso à Paris ainsi que par l’intermédiaire du premier responsable du département Ministériel en charge des Réformes Institutionnelles.

En vain! Et c’est vraiment dommage!

Certes, ce qui est passé est passé et je vous suggère, si ce n’est déjà fait, ainsi qu’à tous les burkinabè de nous tourner tous désormais et résolument vers l’avenir de notre beau pays en ayant à l’esprit comme seule boussole et seul objectif, l’intérêt supérieur du peuple burkinabè. L’erreur n’est jamais diabolique…

En revanche, la persistance dans l’erreur l’est. « Que celui qui n’a jamais péché lève le doigt »? Personne !

En second lieu, vous avez dû certainement lire ma lettre ouverte au Président actuel du Faso, votre ancien premier ministre, ancien Président de l’Assemblée Nationale, et beau-frère avec lequel vous avez partagé 25 ansde collaboration politique sans discontinuer ni désemparer, j’ai nommé son Excellence Monsieur Le Président Roch Marc Christian KABORÉ.

Le regretté, Salif Diallo vous disait de lui et c’est avéré qu’il « n’est pas travailleur ». Pourtant c’est lui qui préside aujourd’hui à la destinée de notre pays. Seul Dieu donne le pouvoir et personne d’autre!

Quoi qu’il en soit, il semble que l’idée même que le Président KABORÉ vienne vous rencontrer à Abidjan, à Niangoloko ou à Ferkéssédougou soit largement partagée à l’heure actuelle par une grande majorité écrasante de nos compatriotes. (90%). C’est un signe que les burkinabè constituent un grand peuple, prompt au pardon, lent à la colère conformément aux écritures saintes du Coran et de la bible même si je ne suis pas un théologien. C’est peut-être un peuple béni de Dieu à côté du peuple choisi d’Israël.

La troisième et dernière observation avant mon propos tient au fait qu’après la publication de la lettre ouverte à votre successeur, un burkinabè, tout aussi lambda que moi m’a appelé pour me dire ceci: « Jeune frère, ne croyez pas que cette lettre au Président KABORE, approuvée par une écrasante majorité de nos concitoyens est le fruit de votre intelligence, mais, bien au contraire celui du saint esprit qui vous a visité». Il m’a ainsi ému en concluant qu’il avait « versé des larmes à la lecture de la lettre ». Par ailleurs, un autre compatriote burkinabè m’a persuadé qu’il fallait que je vous adresse également une lettre ouverte. Mais avant, je tenais à confesser devant vous ainsi que mes frères et sœurs burkinabè que j’ai « péché » par omission en ne vous ayant jamais rendu visite à Abidjan. « La boum ka Mandé, ti Wend ka gulsè Wakat yé, la Wend YAM ka nisalib raab yé ». En traduction de Moore facile, rien ne se fait sans la volonté de Dieu et le temps de Dieu n’est pas le temps des hommes.

Voici enfin le message du fin fond de mon cœur que je tiens à vous délivrer : Si Le Président Roch Marc Christian KABORÉ prenait, le cas échéant, l’initiative de vous rencontrer à Abidjan, je vous suggère, malgré la tentation que les portes de votre maison soient grandement ouvertes et qu’il trouve auprès de vous la sève vivifiante du ciment de la paix sociale dans notre pays.

Certes une minorité de trouble-faits (qu’il convient de tolérer parce qu’ils sont des nôtres) de part et d’autre tenteront vainement de saquer et de saboter cette belle initiative pour la paix dans notre pays. Et comme je l’ai antérieurement suggéré au Président Roch Marc Christian KABORÉ, n’y accordez aucune forme d’importance à ces renégats de la haine fraternelle qui n’ont d’autres objectifs que leur panse personnelle.

En effet, l’intérêt supérieur du peuple burkinabè est au-dessus de ces considérations bassement égoïstes et haineuses. Pour avoir joué un rôle de premier plan dans certaines médiations ouest-africaines, je suis convaincu que vous mesurez d’ores et déjà, à sa juste valeur, la nécessité d’une telle rencontre fructueuse au cours de laquelle vous prodiguerez certainement des conseils précieux pour la paix au Burkina Faso. La mort des personnes civiles et nos forces de défense et de sécurité est insoutenable pour notre peuple et aucune solution ne doit être négligée ou économisée.

En espérant une précieuse collaboration avec les autorités actuelles de notre pays pour la recherche de la paix pour une cohésion sociale en paix dans notre pays, je vous prie de croire, Excellence Monsieur Le Président à l’assurance de la plus grande estime en laquelle je vous tiens.

Paul KÉRÉ

Citoyen Lambda

Déclaration de l’alliance des démocrates révolutionnaires à l’ occasion du 15 octobre

Peuple du Burkina Faso

Militantes et militants de l’Alliance des démocrates révolutionnaires

Chers compatriotes 

La date du 15 octobre nous donne l’occasion de nous adresser à notre vaillant peuple qui, à cause de la boulimie du pouvoir des uns et des autres, connait des attaques ignobles contre ses intrépides fils avec un décompte macabre sans précédent et dont  la régularité a fini par mettre hors d’eux, tous ceux qui ont encore un peu de pudeur et de dignité. Un peuple désormais massacré par dizaines de façon barbare au niveau surtout de sa frange jeune et qui, si le triste épisode de notre histoire se poursuit, risque de perdre beaucoup de bras valides avec comme conséquence l’assombrissement de l’avenir du pays. C’est pourquoi, tout en louant le courage de ceux qui défendent l’intégrité de notre territoire et assurent la sécurité de leurs concitoyens au prix de leur vie, nous révolutionnaires, dénonçons les pratiques réactionnaires consistant à mettre en avant les intérêts politiciens bassement matériels. Car, ceux qui sont aux affaires (le pouvoir et ses opposants) sont dans  une absurde rivalité  à travers une précampagne provoquée par l’insouciant chef d’orchestre des gouvernants du moment, Rock Marc Christian KABORE, qui n’a de réels soucis que sa réélection en 2020 à travers sa déclaration selon laquelle il sera candidat alors même que des Burkinabè tombent chaque jour sur le champ de bataille toujours fauchés par l’ennemi invisible. Lors du conseil des ministres tenu le mercredi 10 octobre 2018, tous les membres du gouvernement avaient chacun porté une écharpe « ETALONS » alors qu’on ne les a jamais vu porter des brassards noirs pour montrer qu’ils sont endeuillés par une quelconque attaque ayant causé des morts.

Peuple du Burkina

Chers camarades 

La restauration de la paix et de la quiétude passe par le rétablissement de la sécurité. Si tout le monde admet qu’il faut le renseignement pour sauver notre peuple des attaques surprises, personne ne dit comment procéder pour y arriver alors que c’est à ce niveau que le vrai problème se pose. Sur ce point d’ailleurs, l’ADR estime que le renseignement n’est pas si nul qu’on pourrait le croire (le rapport confidentiel du directeur régional de la police de l’Est à sa hiérarchie qui s’est retrouvé partout prouve qu’il y a du renseignement) mais qu’il y a certainement des problèmes d’organisation et de coordination à corriger rapidement avec la plus grande fermeté pour éviter de jeter chaque fois en pâture les jeunes gens, endeuillant ainsi leurs familles. Le copinage, le laxisme, l’incompétence, la fourberie, les récompenses politiques, le clientélisme et la corruption doivent cesser pour que la patrie soit sauvée par des hommes capables : un homme ne doit plus mourir pour rien parce que la vie est sacrée et il faut la respecter et la protéger !

Camarades

Nous l’avons déjà dit, notre peuple est victime d’une guerre souterraine entre deux clans du même système qui a régné sans partage sur notre pays pendant plus d’un quart de siècle. L’un a été chassé les 30 et 31 octobre 2014 par notre insurrection tandis que l’autre a récupéré le pouvoir à cause de la trahison et avec la complicité de ceux qui ont infiltré les rangs des insurgés. Aujourd’hui, les vaincus ne veulent pas laisser les faux vainqueurs jouir de leur chose puisqu’il ne s’agit nullement de gestion. La raison est bien simple : les forts du moment prétendent qu’ils ne sont pas comptables des tares du régime de Blaise COMPAORE alors que ce sont eux qui, durant ledit règne, ont travaillé à effacer les traces de la révolution et à souiller la réputation de Thomas SANKARA en le couvrant de tous les péchés d’Israël. Et comme  les pires inimitiés naissent de la trahison des grandes amitiés, il se passe que les deux clans cherchent désormais à se neutraliser ; d’où toutes les difficultés que connaît notre pays.

Peuple du Burkina

Chers camarades 

Il n’existe point de demi-vérité ! Ou c’est la vérité, ou c’est le mensonge. Mais si nous voulons la vérité, disons que notre salut viendra de ce que les deux clans doivent débarrasser le plancher et faire place aux révolutionnaires qui sont eux des hommes nouveaux, mais également des hommes pleins d’initiatives et toujours prêts à se sacrifier pour les autres. En dehors de cette alternative, il n’y aura point de solution définitive parce que nous allons passer de rafistolage à rafistolage qui s’accommode pourtant mal avec les thérapies de choc à envisager. Ceux qui pensent qu’il ne peut plus y avoir de révolution sont dans leur droit mais l’histoire déroule toujours son cours et seul Dieu le Créateur sait où est la vérité. Dans tous les cas, aucun pays ne s’est développé sans que ses dirigeants ne se sacrifient pour cela. Si être une autorité, c’est trouver des astuces pour s’enrichir illicitement au détriment des projets qui doivent servir le peuple, et ensuite se battre avec des richesses mal acquises pour conserver les privilèges, alors il n’y aura jamais de développement. Car dans ces conditions-là, il n’existe plus de priorité en dehors de la satisfaction des caprices des dirigeants et de leurs ouailles.

Peuple du Burkina

Le 15 octobre est une date qui doit nous enseigner que dorénavant, nous devons nous méfier de nos partenaires qui veulent voir trop dans nos affaires internes. Notre indépendance ne doit pas être marchandée et notre dignité n’est pas à vendre. Que ceux qui, de l’intérieur ont servi de bâtons pour frapper notre peuple et lui administrer la gifle qui a consisté à assassiner un de ses dignes espoirs tirent toutes les conséquences de leur acte. Il est évident que si nous continuons à mal poser le problème, nous n’aurons aucune solution  salvatrice durable. Pour nous, changer de nom ne signifie nullement changer de caractère et les faits et gestes de ceux qui nous dirigent aujourd’hui constituent la preuve qu’ils sont demeurés les mêmes qui ont torpillé notre peuple aux côtés de leur mentor Blaise COMPAORE. Pour avoir renié les acquis et les bienfaits de la révolution, ils sont incapables de prendre des mesures révolutionnaires pour faire avancer notre pays alors que chaque jour, c’est ce que les gens leur demandent, y compris certains de leurs partisans sauf ces parvenus vendeurs d’illusions qui accusent leurs anciens camarades de revanchards à cause de divergence née dans le cadre de la gestion du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) dans sa première formule.

Peuple du Burkina

Chers camarades 

Si rien ne va de nos jours, c’est parce qu’on veut tordre le coup aux valeurs de vérité, de sincérité, de justice et de liberté consignées dans l’intégrité qui est le nom même de notre chère patrie. Personne n’a rencontré Michel KAFANDO pour parler de commande de véhicules de type pickup avec son prédécesseur ; si quelqu’un a eu l’audace de venir rencontrer le président KABORE pour une telle réclamation, c’est bien parce qu’il y avait sinon cette proximité du moins cette familiarité entre eux. Et oublier que sous Blaise COMPAORE, beaucoup de pays nous en voulaient à cause de son ingérence militaire partout en Afrique depuis son accession au pouvoir est une amnésie grave. La diplomatie actuelle devrait s’employer à gérer ce lourd passif et le pouvoir devrait s’affranchir du joug français pour chercher à faire traduire devant les juridictions nationales ou internationales tous les trafiquants d’armes de cette triste époque qui ont endeuillé nombre de peuples africains. Ne pas pouvoir le faire signifie une complicité indéniable ou du moins un accompagnement sauf si on est malhonnête pour ne pas le reconnaître.

Peuple du Burkina

Chers camarades 

La vieille garde a atteint ses limites objectives et il est temps que le vrai changement se fasse. En tant qu’arbitre, il appartient au peuple de choisir entre le mensonge qui signifie stagnation ou reculade et la vérité, la justice qui riment avec progrès. Au risque de nous répéter, si nous voulons nous développer, il nous faut revenir à l’esprit de la révolution d’août dirigée par Thomas SANKARA en choisissant dans la plus grande prudence ceux qui peuvent le mieux incarner de nouveau cet esprit-là.

ADR= Intégrité- Détermination- Victoire

     Ouagadougou, 15 octobre 2018

Pour le Présidium suprême de la révolution

Le premier membre, Boucolou SENI            

Eden Hazard à propos de José Mourinho

Dans une interview accordée au quotidien Het Laatste Nieuws, Eden Hazard est revenu sur son expérience à Chelsea sous les ordres de José Mourinho.

«  En 12 ans de carrière, j’ai seulement eu une mauvaise saison, les six derniers mois sous Mourinho, et c’était en partie de ma faute. Après avoir remporté le titre, nous avons demandé à Mourinho des vacances supplémentaires. Je suis revenu totalement hors de forme  », a-t-il expliqué. «  L’image de Mourinho comme un entraîneur extrêmement défensif n’est pas tout à fait juste. La saison où nous sommes devenus champions, nous avons marqué beaucoup de buts et joué de bons matchs. »

Et de conclure, «  si on me demande maintenant un entraîneur avec qui je veux travailler à nouveau, alors je dis : Mourinho  », a-t-il conclu.

Les deux hommes se retrouveront sur le terrain le 20 octobre en Premier League, lors de Chelsea-Manchester United.

Une actrice chinoise doit 130 millions de dollars à son pays

La superstar chinoise Fan Bingbing, qui a joué  Blink dans X-Men: Days of Future Past, n’était plus apparue en public depuis plus de trois mois. Sa disparition avait fait couler beaucoup d’encre et de salive à travers le monde, et la presse étrangère s’interrogeant sur les démêlés qu’elle pouvait avoir avec le pouvoir chinois.

Selon l’agence de presse chinoise Xinhua, l’actrice – qui devait jouer aux côtés de Penélope Cruz, Jessica Chastain et d’autres vedettes du thriller 355 – est accusée d’évasion fiscale.

Elle a été condamnée à payer environ 130 millions de dollars pour avoir prétendument fait une erreur en rapportant combien elle avait gagné sur différents projets.

Si elle rembourse l’argent dans le délai imparti, elle ne sera pas tenue pénalement responsable, selon le rapport.

Les ennuis de la star avaient débuté en mai, lorsqu’un ex-présentateur de la télévision publique avait publié sur internet ce qu’il présentait comme des contrats de l’actrice. Selon ces documents, l’actrice aurait été officiellement payée 10 millions de yuans (1,3 million d’euros) pour quatre jours de travail, mais aurait en réalité touché 50 millions de yuans supplémentaires.

Le rapport du gouvernement n’indique pas où se trouve Fan. Cependant, le South China Morning Post a annoncé qu’elle avait été libérée il y a environ deux semaines et est retournée à Pékin alors que les autorités fiscales terminaient leur enquête.

Arafat DJ fait des révélations sur sa vie sexuelle

Arafat DJ était récemment invité dans une émission sur une radio locale à Abidjan. A cette occasion, le Yôrôbô a fait une surprenante confidence sur sa vie sexuelle dont personne n’aurait jamais pu imaginer.

A ses débuts étant un habitué de la rue princesse, il avoue qu’il aimait bien fréquenter ce lieu à cause de son mentor Dj Jonathan (paix à son âme), mais aussi et surtout à cause des filles de joie de ce lieu à Yopougon.

« il y a le petit côté où je partais à la rue pour maplôr (ndlr : faire l’amour avec) les petites fékéssées (ndlr : prostituées) qui étaient un peu partout à la rue princesse. Parce qu’il fallait ça les gos ne me regardaient pas avant parce que je n’étais rien. Je payais donc mes 5 togos (500 frs cfa)  pour sortir avec les tchouins (NDLR : prostituées) de là-bas »

C’était à une époque sombre de sa vie puisqu’aujourd’hui le Daïshikan peut s’offrir les belles dames qu’il souhaite avoir. Il faut aussi noter que selon des proches à lui, Dj Arafat est un homme casé aujourd’hui. Non seulement il serait en couple  mais aussi en compagnie de ses adorables enfants.

France Télévisions se sépare de Patrick Sébastien

L’animateur historique de la chaîne finira son contrat qui court jusqu’en juin prochain. Mais il ne sera pas renouvelé à la rentrée 2019. Les relations entre Patrick Sébastien et France 2 n’étaient pas au beau fixe ces derniers temps

Entre France Télévisions et Patrick Sébastien, c’est définitivement fini. Selon les informations du Parisien, le groupe audiovisuel public a fait savoir à l’animateur du Plus grand cabaret du monde qu’il ne sera pas reconduit à l’antenne à partir de septembre 2019.

Les relations entre l’animateur et la direction de la chaîne n’étaient pas au beau fixe ces derniers temps. Patrick Sébastien s’était ainsi vu réduire le nombre de ses premières parties de soirées à trois « Plus grand Cabaret du monde » et quatre « Années bonheur », rappelle Le Parisien.

La tension est montée d’un cran encore la semaine dernière après la publication d’une interview du « saltimbanque du PAF » au magazine Télé Star, à l’occasion de la sortie de son dernier libre « Et si on était bienveillant ». Patrick Sébastien y menaçait une nouvelle fois de quitter France 2 s’il n’avait pas davantage d’émissions l’année prochaine

Compte rendu du Conseil des ministres du 26 septembre 2018

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 26 septembre 2018, en séance ordinaire,  de 09 H 00 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier ministre, Chef du gouvernement. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A  ADOPTE ONZE (11) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants :

– un décret portant mesures de soutien aux personnels des forces armées nationales (FAN) et à leurs ayants cause en cas de blessures graves ou de décès en service commandé dans le cadre des missions intérieures de lutte contre le terrorisme et l’insécurité ou victimes d’attaques terroristes.

Ce décret permet la prise en charge et l’accompagnement des personnels militaires intervenant de façon opérationnelle dans le dispositif sécuritaire de lutte contre le terrorisme et l’insécurité sur le territoire national, en cas de blessures graves ou de décès.

Le Conseil a instruit les ministres concernés pour que des dispositions similaires soient prises dans les plus brefs délais en faveur des corps  para militaires et des agents publics victimes. Il a également instruit les ministres concernés de soumettre au Conseil un projet de création d’un fonds de soutien à la lutte contre le terrorisme.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

-un décret portant organisation du 5ème Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) du Burkina Faso.

Le 5ème RGPH vise à mettre à la disposition des décideurs et des utilisateurs des données actualisées en vue de l’évaluation des politiques et programmes de développement.

Il permettra de connaitre la population résidant au Burkina Faso et fournira des statistiques sur le nombre d’habitants par circonscription administrative et sur leurs caractéristiques.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

– un rapport relatif à l’organisation de la troisième session du Cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les Organisations de la société civile (CCD-Etat/OSC).

Le CCD-Etat/OSC est un cadre de dialogue entre les acteurs étatiques et les organisations de la société civile pour échanger sur les problèmes qui entravent le développement de notre pays.

La troisième session du CCD-Etat/OSC, placée sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, est prévue pour se tenir au cours du mois d’octobre 2018 à Ouagadougou, sous le thème « Partenariat Etat-OSC : quels défis pour l’émergence d’un Burkina Faso nouveau ?».

I.1.4. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

– un décret portant organisation, attributions, composition et fonctionnement de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF).

L’adoption de ce décret permet de renforcer l’effectif de la structure, de fixer son organisation interne et de mieux définir ses liens fonctionnels avec les autres partenaires, conformément à l’article 38 de la loi     N°028-2017/AN du 18 mai 2017 portant organisation de la commercialisation de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso.

– un décret portant statut des membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF).

L’adoption de ce décret permet de corriger les insuffisances du décret N°2009-057/PRES/PM/MCE/MJ/MEF/DEF/SECU du 23 février 2009 portant statut des membres de la BNAF.

– un décret portant détermination des quantités maximales d’or brut autorisées en possession ou en détention.

L’adoption de ce décret permet de contrôler la possession, la détention, l’achat et la vente de l’or brut au Burkina Faso et de lutter contre la fraude liée à la commercialisation de l’or, conformément à l’article 67 de la loi N°028-2017/AN du 18 mai 2017 portant organisation de la commercialisation de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso.

– un décret portant conditions de coulée, de pesée et de colisage de l’or produit industriellement et du contrôle de la quantité et de la qualité de l’or et des autres substances précieuses.

L’adoption de ce décret permettra de mieux assurer le contrôle de la production de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso, de réduire les cas de fraude dans le domaine de la commercialisation de ces produits, conformément aux articles 16, 17 et 28 de la loi        N°028-2017/AN du 18 mai 2017 portant organisation de la commercialisation de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso.

I.1.5. Pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

– un projet de loi portant Code de l’aviation civile du Burkina Faso.

Ce projet de loi vise à conformer notre pays aux normes et pratiques recommandées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et aux dispositions de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA).

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

– un rapport relatif à l’état de mise en œuvre du projet d’interconnexion ferroviaire Burkina Faso-Ghana.

Le Burkina Faso et le Ghana ont convenu de réactiver le Comité conjoint d’experts (CCE) sur le projet d’interconnexion ferroviaire Burkina Faso-Ghana.

Les résultats techniques font ressortir une proposition d’itinéraire long de 320 km en territoire burkinabè et de 782 km en territoire ghanéen.

Le Conseil a marqué son accord pour la signature du contrat d’assistance technique avec le groupement Team Engineering/Vision Consult. Il a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour la poursuite diligente du projet d’interconnexion ferroviaire Burkina Faso-Ghana.

I.1.6. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– un projet de loi portant Code des investissements au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise entre autres l’amélioration du climat des affaires et des investissements, la promotion du secteur privé local et l’attraction des investisseurs étrangers.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

– un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/secteur privé (CC/ESP).

Créée en 2001, la Rencontre Gouvernement Secteur/Privé a pour but d’échanger autour des préoccupations liées au développement du secteur privé afin d’y trouver des solutions idoines. Cette rencontre se mue en Cadre de concertation Etat/Secteur privé (CC/ESP) pour prendre en compte certaines insuffisances de la Rencontre Gouvernement Secteur/Privé.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques

un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert            N°2018-018T/MAAH/SG/DMP du 10/04/2018 pour l’exécution des travaux d’extension des 170 ha de périmètre irrigué au profit du Programme de restructuration et de mise en valeur de la plaine aménagée de Niofila/Douna, Province de la Léraba, Région des Cascades.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise JOC-ER SA pour un montant de trois milliards cent quatre-vingt-huit millions six cent treize mille neuf cent douze (3 188 613 912) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.

  II- COMMUNICATIONS ORALES

 II.1. Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a fait au Conseil une communication relative au bilan des examens spéciaux organisés du 29 août au 20 septembre 2018, au profit des élèves des régions du Sahel et du Nord. Cette session spéciale s’est déroulée dans de bonnes conditions, permettant ainsi de délivrer 2 721 diplômes aux candidats admis aux examens du Certificat d’études du primaire (CEP), du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et du Baccalauréat (BAC), dans ces deux régions.

II.2. Le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat a fait au Conseil une communication relative à la tenue, le 1eroctobre 2018, de la  33ème Journée mondiale de l’Habitat sous le thème « la gestion des déchets solides municipaux ». 

II.3. Le ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique a fait au Conseil le bilan de la participation du Burkina Faso à la 7ème session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) et à la 1ère session de la plateforme du Partenariat pour l’Environnement en Afrique qui se sont tenues du 17 au 21 septembre 2018 à Nairobi au Kenya.

A l’occasion, le NEPAD a décerné un trophée au Burkina Faso en guise de reconnaissance pour son leadership exceptionnel dans la gestion et la protection de l’environnement en Afrique.

III. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Lougri Jean LEGMA, Mle 47 699 R, Inspecteur des Impôts,  Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’Administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Suzanne YAMEOGO/OUANDAOGO, Mle 44 044 Y, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation au Conseil d’Administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

  Officier de l’ordre national

Le celebre réalisateur de Commissariat de Tampy Missa hébié est décédé

Missa Hébié, réalisateur de la série à succès « Commissariat de Tampy », est décédé ce 26 septembre 2018.

Son décès est survenue ce 26 Septembre sur son plateau de tournage.

Le réalisateur est décédé mercredi à Ouagadougou. « Il a eu un malaise sur le plateau de tournage de sa dernière série « l’Ami fidèle ». Il a été transporté à l’hôpital. Mais hélas !

Missa Hébié a été l’un des réalisateurs les plus prolifériques des 15 dernières années. Il a réalisé plusieurs films dont les séries à succès dont ‘’L’as du lycée”, ‘’Commissariat de Tampy’’ et ‘’ Stop corruption ‘’ .

Des longs métrages, il en a également fait. Il a à son compte ‘’ le fauteuil ’’ ( prix Oumarou Ganda au 21ème Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou et présenté au Festival international du film de Pusan ​​2009 en Corée du Sud ), ‘’Cellule 512’’ (meilleure affiche au FESPACO 2015 ) ‘’raison du plus fort’’ et bien d’autres.