Côte d’Ivoire: Tiken Jah Poursuivi par des promoteurs d’un festival

Tiken Jah  est poursuivi par des promoteurs  du Festival international de musique de Bamako (Fimba), comme l’ont rapporté les médias Maliens.

Il est reproché au reggaemen de non-respect de clauses d’un contrat de prestation.
L’artiste fait face à une demande de dédommagement de 10 millions de FCFA de la part des promoteurs du Festival, faute de quoi, il fera l’objet de saisie de biens.

L’histoire remonterait à 2004, Tiken Jah avait été contacté par des promoteurs d’un festival. L’artiste donne son accord de participation, histoire d’apporter sa contribution à la réussite de ce festival dénommé FIMBA (Festival International de Musique de Bamako) qui était à sa première édition.

Dans une vidéo postée via son compte officiel , Tiken Jah nie les faits qui lui sont reprochés et dénonce une escroquerie et une injustice de la part des promoteurs du Festival international de musique de Bamako (Fimba).

Nigéria-France: Un réseau de prostitution de nigérianes démantelé en France, un pasteur aux arrêts

La police française a démantelé cette semaine un important réseau forçant de jeunes Nigérianes à se prostituer à Lyon.

Gros coup de filet de la police française. 16 personnes , toutes de nationalités nigérianes ont été interpellées pour proxénétisme à Lyon et dans le sud de la France .

Elles sont soupçonnées d’avoir monté un réseau de prostitution . Le fruit de 15 mois d’investigation de la part de la police française .

Parmi les suspects , figurent des mamas , et un pasteur qui serait la tête du réseau.

D’après l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH), une cinquantaine de jeunes filles étaient forcées de se prostituer dans des camionnettes

Le réseau aurait récolté, jusqu’ à100.000 et 150.000 euros par mois, “très rapidement” transféré vers le Nigeria, seulement 22.000 euros ont pu être saisis par les enquêteurs.

Dans l’espoir d’un bel avenir ,plusieurs jeunes filles sont transportées par des trafiquants nigérians jusqu’aux côtes libyennes lors d’un voyage de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, au cours duquel elles “subiraient des viols réguliers”.

Arrivées en Europe, elles sont “presque immédiatement” forcées à se prostituer, pour rembourser une dette supposée de 30000 euros”, faute de quoi leurs proches restés au pays feraient l’objet de menaces, extorsions, coups, enlèvement, voire assassinats.

CPI: Tuerie des femmes à Abobo, le Général Mangou affirme que l’armée n’était pas impliquée

Le général Philippe Mangou a attesté jeudi à la Haye du fait que l’armée n’était pas impliquée dans la tuerie de la marche des femmes du RDR à Abobo le 3 mars 2011 en démontrant par ailleurs qu’au regard de la distances des troupes cela n’aurait pu être techniquement possible.

Le 3 mars 2011 le Général Mangou a indiqué qu’il n’était pas informé d’une manifestation de femme à Abobo.

« J’ai été informé que des femmes sont mortes par les forces impartiales et le ministre qui m’a appelé pour me demander si nos éléments avaient fait des tirs sur des femmes, j’ai appelé Deto il m’a dit non et lui ai demandé si il avait informé que nos hommes avaient tiré sur des femmes, il a dit non, ensuite après une enquête interne on a constaté que nos hommes n’avaient pas tiré sur des femmes à Abobo » a expliqué face aux questions du bureau du procureur le témoin de l’accusation.

« Nous étions au camp commando, on a pas été attaqué ce jour-là, ce qui s’est passé ce jour-là n’est pas en rapport avec nos hommes » a poursuivi « Monsieur Mangou ».

« Le ministre de la défense m’a demandé de faire un communiqué qu’on a vu le soir au journal de 20H, Laurent Gbagbo n’a pas été informé mais je suppose que le ministre qui m’a instruit a fait le compte rendu au président… Avant le communiqué j’ai fait des propositions au ministre, nous avons dit que nos hommes n’étaient pas impliqués, présentés nos condoléances aux familles et demandé qu’une enquête soit faite » a expliqué le Général qui au constat, donne du fil à retorde au représentant du bureau du procureur, Mc Donald.

Mangou s’est par ailleurs expliqué sur l’usage de mortier à deux reprises durant la crise indiquant que si un de 120 était tombé sur Abobo, la commune aurait été retrouvée dans un autre état que celui constaté après la tuerie. « J’ai autorisé personnellement avec l’accord de Detho, deux tirs au mortiers avant la première progression dans la foret du Banco, un tir de flambage, le 23 février un tir de mortier de 60 d’harcèlement car nos éléments devaient passer dans la foret, le tir avait pour but de voir si il y avait des ennemis, le deuxième tirs c’est au mortier de 120 le 25 février, un tir d’arrêt, tir au plus près pour arrêter toute manœuvre ennemi »

Économie: Des agents du SIAO condamnés à 60 mois de prison ferme pour détournement

La chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Ouagadougou a condamné mardi à 60 mois de prison ferme deux agents du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (Siao) pour détournement portant sur 251 millions de FCFA. L’agent comptable Siriki Coulibaly et le Caissier Claude Guébré, du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) ont … Lire la suite

Terrorisme: La gendarmerie de Toéni attaquée par des individus armés

La gendarmerie de Toéni, une localité de la province du Sourou, a été attaquée dans la nuit de jeudi par des individus armés  qui ont ouvert le feu sur les locaux de cette brigade sans faire de victimes.

L’attaque a été menée aux environs de 19h par des hommes non identifiés, qui ont été repoussés par les forces de défense, avant de reparti vers la frontière malienne, située à une vingtaine de kilomètres.

Des témoins évoquent de nombreux dégâts suite à cette attaque et 5 motos emportées par les assaillants.

Le calme était revenu ce jeudi matin à Toéni, après les échanges de tirs qui ont duré au cours de la nuit.

L’attaque de la gendarmerie de Toéni survient à peine un mois après celle de la brigade de Djibasso, au cours de laquelle un douanier avait été abattu.

Burkina: le président Kaboré souhaite une exploitation minière créatrice d’emplois

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré souhaite que l’exploitation minière puisse servir à la croissance et à la création d’emplois, a-t-il indiqué jeudi à Ouagadougou, à l’ouverture de la 2eSemaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO).

Pour le chef de l’Etat burkinabè, le thème de la manifestation : «Quelle stratégie pour une meilleure intégration de secteur minier aux économies des pays africains» vient à point nommé.

«Ce thème que les organisateurs ont choisi vise à voir comment et dans quelle stratégie nous devons faire en sorte que l’exploitation minière dans nos pays puisse servir à la croissance, au développement et à la création d’emplois», a-t-il affirmé à l’issue de la cérémonie d’ouverture.

Selon Roch Marc Christian Kaboré, avec le secteur minier, en plus des taxes que l’Etat perçoit, il est important que l’on puisse aller vers le développement d’un partenariat à la base, notamment, sur les services avec les Burkinabè.

«A ce niveau, nous considérons qu’il y a des possibilités. Au lieu d’importer des produits alimentaires, de commander des choses que nous pouvons produire localement, il est important que ces montants qui sont reversés à l’extérieur, servent au développement de l’économie à l’interne et à la création d’emplois nouveaux», a insisté le président du Faso.

A l’écouter, le thème abordé par la 2e édition de la SAMAO permettra d’envisager toutes ces questions.

«Nous souhaitons aux participants de bons travaux avec de bonnes conclusions qui permettront au gouvernement de prendre des mesures adéquates pour aller plus en avant dans l’apport du secteur des mines dans le développement de notre nation », a-t-il déclaré.

Kaboré a salué tous les pays, tous les miniers qui ont accepté participer à la manifestation, en particulier le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement  durable du Maroc, pays invité d’honneur.

La deuxième édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) ouverte ce jeudi matin se poursuit jusqu’au samedi 30 septembre, dans la capitale burkinabè.

Expositions, communications, exposés-débats, échanges d’expériences, rencontres B to B, etc. sont au menu des trois jours de la manifestation présentée comme «vitrine de la promotion des potentialités minières et géologiques africaines».

SAMAO 2017 : Mieux insérer le secteur minier dans les économies africaines

Les rideaux se sont ouverts sur la 2ème édition de la Semaine des Activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO), le jeudi 28 septembre 2017 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. 

Des experts et praticiens du secteur minier du continent sont réunis à Ouagadougou dans le cadre de la 2ème édition de la Semaine des Activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO). Ils mûrissent la réflexion sur « les stratégies pour une meilleure intégration du secteur minier aux économies des pays africains ».

Organisée sous l’égide du ministère burkinabè des Mines et des Carrières, cette rencontre qui se veut « une vitrine de la promotion des potentialités minières et géologiques africaines », entend explorer les voies et moyens en vue d’accroître la contribution des mines dans le développement économique et social du continent.

Le Président du Faso a salué la pertinence du thème de cette deuxième édition de la SAMAO, qui permettra selon lui, de « voir comment nous allons faire en sorte que l’exploitation minière qui est faite dans nos pays puisse servir à la croissance, au développement et à la création d’emplois ». Il a remercié les pays participants pour la « confiance qui est toujours renouvelée au Burkina Faso ». 


La SAMAO 2017 qui réunit des ressortissants de plusieurs pays, se tient à une période marquée par des attaques terroristes au Burkina Faso. Ce qui fait dire au chef de l’Etat que « nous devons déjà considérer que c’est une grande victoire pour notre pays parce que les sociétés minières sont installées au Burkina Faso et continuent à produire de l’or nonobstant ces questions de sécurité ». 


Il a remercié le Maroc, pays invité d’honneur qui est présent à travers une délégation conduite par le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable de ce pays.
Le chef de l’Etat a estimé qu’en dehors des taxes perçues par l’Etat, la nécessité d’un « partenariat à la base » s’impose. Lequel partenariat devrait conduire les sociétés minières à passer commande chez les producteurs locaux afin de faire tourner l’économie locale. 


Le ministre des Mines et des Carrières a, dans son discours d’ouverture de la SAMAO, souligné l’importance de l’apport du secteur minier au produit intérieur brut et s’est félicité du fait que le Burkina Faso ait obtenu « le statut de pays conforme à la norme de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ».
Après la cérémonie d’ouverture de la SAMAO, le Président du Faso a visité les stands d’expositions. Pour participer à cette édition de la SAMAO, les délégations sont venues, du Maroc, du Ghana, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’ivoire, du Mali, du Benin et de la Guinée Conakry.

Bayern Munich : Carlo Ancelotti démis de ses fonctions

Willy Sagnol assurera l’intérim sur le banc du Bayern Munich, Carlo Ancelotti n’ayant pas survécu à la lourde défaite 3-0 encaissée à Paris.

La lourde défaite du Bayern Munich au Parc des Princes mercredi soir en Ligue des champions (3-0) a été fatale à son entraîneur Carlo Ancelotti, démis de ses fonctions après une seule saison dans le grand club bavarois.
La défaite face au Paris Saint-Germain, précédent employeur de l’entraîneur italien, a mis en évidence les lacunes de son Bayern Munich, auteur d’un mauvais départ dans le championnat allemand (3è après six journées).
« A la suite d’une analyse en interne de la défaite 0-3 en Ligue des champions à Paris, le FC Bayern a libéré son entraîneur en chef Carlo Ancelotti de ses fonctions », indique le club dans un communiqué.

Djibo : un conseiller municipal, présumé terroriste, neutralisé

Des éléments des forces armées ont abattu mercredi soir un présumé terroriste à Djibo (Nord Burkina) où des tirs ont été entendus la même nuit aux alentours de l’abattoir.

L’homme abattu était un conseiller municipal dans la commune de Nassoumbou, située à quelques kilomètres de Djibo, selon des sources locales. Il est soupçonné d’être de connivence avec des groupes terroristes qui sévissent dans cette localité.
La province du Soum connaît régulièrement des attaques terroristes. Les groupes terroristes qui y sévissent semblent avoir diversifié leurs modes opératoires ces récentes semaines.
Les enlèvements ( comme celui du couple Eliott le 16 janvier 2015), les attaques ciblées notamment contre les forces de défense et de sécurité (attaque de la position de l’armée à Nassoumbou le 16 décembre 2016 par exemple) sont des modes opératoires par lesquels ils passaient pour atteindre leur objectif.
Actuellement ils semblent avoir développé une nouvelle méthode qui consiste à poser des engins explosifs improvisés ciblant notamment des véhicules militaires.
Au moins cinq soldats ont été tués ces deux derniers mois dans l’explosion d’engins explosifs improvisés au passage de leurs véhicules.

 

Touronata (Soum) : quatre personnes retrouvées mortes ce jeudi matin

Les corps sans vie de quatre personnes, probablement abattues par des assaillants, ont été découverts tôt jeudi matin à Touronata (commune de Tongomayel dans le Soum), a appris l’AIB auprès d’un élu local.

Ces personnes auraient été abattues par quatre individus armés et revêtus de treillis.

Les assaillants qui se sont remorqués sur deux motos, se seraient volatilisés par la suite vers Koutougou, près de la frontière malienne.

Hier mercredi vers 21h, un homme a été abattu au secteur numéro 5 de Djibo par des inconnus.

La situation sécuritaire dans le Nord du Burkina Faso, plus précisément dans le Soum, s’est fortement dégradée depuis quelques jours avec des attaques quasi-quotidiennes contre les civils et les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le gouvernement burkinabè a promis des mesures fortes pour contrer le terrorisme. Il a également appelé les populations à collaborer avec les FDS.