Nahouri: des scènes de pillages après un accident

Des habitants de Ziou dans le Nahouri se sont livrés samedi soir à des scènes de pillages, après un accident qui a coûté la vie à un élève, selon l’Agence d’informaion du Burkina. Un camion de la société minière Netiana Mining Company, transportant du minerai brut de Guiaro(35km de Pô) vers la mine de Youga … Lire la suite

Libération de Djibril Bassolé: Le MPP considère que cette décision est une insulte

C’est avec consternation et indignation que le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a appris comme tout le monde la décision d’accorder la liberté provisoire au Général Djibril BASSOLE par la chambre de contrôle du tribunal militaire en son audience du 10 octobre 2017.

Tout en respectant l’indépendance de la justice, le MPP s’interroge sur cette décision dans le contexte actuel marqué par les attaques terroristes récurrentes, les assassinats des éléments des forces de défenses et de sécurité et des civils. 
Cette liberté provisoire inquiète le peuple insurgé du Burkina Faso qui se pose des questions.

Existe-t-il des éléments nouveaux, après plus d’une dizaine de rejets de demandes de mise en liberté provisoire de l’accusé Djibril BASSOLE, qui justifieraient cette décision ?
Est-ce que cette liberté provisoire préfigure ce qui attend le peuple à l’audience de confirmation des charges du 25 octobre prochain ?

Le MPP constate que cette liberté provisoire est accordée au moment où des appels de toutes formes pour la libération ont été lancés par les ténors de l’ancien régime et ses affidés.

Le MPP considère que cette décision d’octroi de liberté provisoire est une insulte et n’est pas en phase avec les aspirations du peuple après la mort de ses martyrs qui se sont sacrifiés pour notre liberté.

Cette décision apparait comme une trahison du peuple par notre justice.
Le Parti du soleil levant se démarque donc de cette décision plus politique que judiciaire et invite les juges intègres de notre peuple à la vigilance.

Il demande au gouvernement de prendre des dispositions pour qu’aucune personne incriminée dans ce coup d’état fantoche et sanglant n’échappe à la justice.
Le MPP lance un appel vibrant au peuple insurgé à la vigilance et à la résistance pour tenir en échec les velléités de restauration de l’ordre ancien.

Le Bureau Exécutif National

Compte rendu du Conseil des ministres du 11 octobre 2017

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 octobre 2017, en séance ordinaire, de 10 H 00 mn à 14 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Sécurité :

-  un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de lutte contre la drogue (CNLD) au Burkina Faso.*

L’adoption de ce décret permet de doter le Comité national de lutte contre la drogue d’un dispositif adéquat lui permettant de remplir convenablement ses missions.
I.1.2. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

-  un décret portant nomination de greffiers en chef, chefs de greffe des cours et tribunaux.

L’adoption de ce décret permet la nomination de deux (02) Chefs de greffes de hautes juridictions et de six (06) Chefs de greffes de juridiction de premier degré.

-  un décret portant nomination de Greffiers en chef.

L’adoption de ce décret permet la nomination de deux (02) Greffiers en chef à la Cour de cassation, de neuf (09) Greffiers en Chef au ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, de quatre (04) Greffiers en chef de juridictions relevant du ressort de la Cour d’appel de Ouagadougou et d’un (01) Greffier en chef à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso.

I.1.3. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

-  un décret portant attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC).

L’adoption de ce décret vise un meilleur fonctionnement de la CNCC en vue de lui permettre de jouer pleinement son rôle de régulateur de la concurrence et de protecteur des intérêts des consommateurs.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

-  un décret portant création de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO). 
L’adoption de ce décret permet de mettre en place des formations universitaires de haut niveau pour faire de l’enseignement supérieur un système générateur de compétences en matière scientifique, technique et industrielle en vue de répondre aux besoins de l’économie nationale.

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

-  un décret portant approbation des statuts de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO).

L’adoption de ce décret permet de rendre opérationnelle l’Ecole polytechnique de Ouagadougou.

I.2.3. Pour le compte du ministère de la Santé :

-  un rapport relatif à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour les travaux de construction d’incinérateurs au profit du ministère de la Santé.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise Groupement SAOH BTP/ECCKAF, pour la construction de deux (02) incinérateurs au profit du ministère de la Santé pour un montant de quatre-vingt-neuf millions sept cent quatre-vingt-dix-huit mille sept cent trente-quatre (89 798 734) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 60 jours.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.
-  un rapport relatif à la conclusion de quatre (04) marchés par la procédure d’entente directe pour la réalisation des travaux de normalisation des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) des communes rurales de Béguédo, Kokologho et de Poa en Centres médicaux (CM), le suivi contrôle et la coordination de ces travaux (lots 1, 2, 3 et 4).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois :

- Lot 1 : KANGES International pour la réalisation des travaux de normalisation du CSPS de la commune rurale de Béguédo en Centre médical pour un montant de cent quatre-vingt-dix-neuf millions deux cent vingt mille neuf (199 220 009) F CFA TTC ;

- Lot 2 : African Entreprise-Sarl pour la réalisation des travaux de normalisation du CSPS de la commune rurale de Kokologho en Centre médical pour un montant de deux cent un millions quatre cent trente-deux mille huit cent cinquante-deux (201 432 852) F CFA TTC ;

- Lot 3 : ECW Sarl pour la réalisation des travaux de normalisation du CSPS de la commune rurale de Poa en Centre médical pour un montant de deux cent quatorze millions deux cent vingt-quatre mille deux cent quatre-vingt-deux (214 224 282) F CFA TTC ;

- Lot 4 : l’Agence Concept-Plus Sarl pour le suivi, le contrôle et la coordination des travaux de transformation des CSPS des communes rurales de Béguédo, Kokologho et Poa en Centre médicaux pour un montant de vingt-quatre millions sept cent quatre-vingt-trois mille (24 783 000) F CFA TTC.

Le montant total des attributions s’élève à six cent trente-neuf millions six cent soixante mille cent quarante-trois (639 660 143) FCFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.

-  un rapport relatif à la conclusion de cinq (05) marchés par la procédure d’entente directe pour l’acquisition, l’installation et la mise en service d’équipements, de réactifs et consommables de laboratoire au profit des Centres hospitaliers régionaux (CHR) de Dédougou, Koudougou, Fada N’Gourma, Tenkodogo, Gaoua, Banfora, Kaya et Dori.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes, avec un délai d’exécution de 90 jours :

- Lot 1 : Groupement TM DIFFUSION SARL/MEDIC-BIO SAS pour l’acquisition, l’installation et la mise en service d’équipements spécifiques de CHR pour un montant d’un milliard quatre cent trente-quatre millions neuf cent quatre-vingt-dix-huit mille quatre cent neuf (1 434 998 409) FCFA TTC.

- Lot 2 : UNIVERS BIO MEDICAL pour l’acquisition, l’installation et la mise en service de matériel de spécialité médicale de CHR pour un montant de neuf cent cinquante-neuf millions trois cent soixante-deux mille (959 362 000) FCFA TTC.

- Lot 3 : Global Pharmaceutical Solutions (GPS) pour l’acquisition de matériel de laboratoire de CHR pour un montant de six cent vingt-neuf millions neuf cent soixante mille trois cent quatre-vingt (629 960 380) FCFA TTC.

- Lot 4 : CLB Burkina pour l’acquisition de matériel de chirurgie et de médecine générale de CHR pour un montant d’un milliard un million huit cent quatre-vingt-dix-sept mille six cent quatre-vingt-quinze (1 001 897 695) FCFA TTC.

- Lot 5 : Kanta Global Trade Sarl pour l’acquisition de réactifs et consommables de laboratoire au profit du CHR de Koudougou pour un montant de quarante-six millions (46 000 000) FCFA TTC.

Le montant total des attributions s’élève à quatre milliards soixante-six millions deux cent dix-huit mille quatre cent quatre-vingt-quatre (4 066 218 484) FCFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.
-  un rapport relatif à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour la réalisation d’études d’impact environnemental et social, dans le cadre du projet de construction et d’équipement d’un Centre hospitalier universitaire à Bobo-Dioulasso.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise EXPERIENS Sarl pour un montant de quarante-cinq millions neuf cent quatre-vingt-neuf mille cinq cent (45 989 500) FCFA TTC avec un délai d’exécution de 90 jours.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.

-  un rapport relatif à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour l’acquisition, l’installation et la mise en service d’équipements d’imagerie médicale au profit de l’hôpital de district de BOGODOGO (ex secteur 30).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement TM DIFFUSION SARL/MEDIC-BIO SAS pour un montant d’un milliard cent quatre-vingt-onze millions neuf cent quatre-vingt-dix-huit mille sept cent (1 191 998 700) FCFA TTC avec un délai d’exécution de 90 jours.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.

I.2.4. Pour le compte du ministère de l’Energie :

-  un rapport relatif à une autorisation pour la conclusion d’un contrat par la procédure d’entente directe pour l’électrification par systèmes solaires des infrastructures socio-communautaires de 175 localités.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement SUMEC-SOLEKTRA pour un montant de deux milliards huit cent vingt-deux millions six cent soixante-huit mille cinq cent (2 822 668 500) FCFA TTC, avec un délai d’exécution maximum de 90 jours pour les travaux et de 100 jours pour le suivi-contrôle.
Ce projet vise à accroître le taux d’accès des populations à l’énergie, à améliorer le cadre de vie pour un développement économique et social des zones rurales.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.
-  un rapport relatif à une autorisation pour la conclusion de contrats par la procédure d’entente directe pour l’électrification de vingt-six (26) villages par des mini-centrales solaires.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

- Lot 1 : GROUPEMENT ASEMI, pour un montant de cinq cent quatre-vingt-un millions neuf cent soixante-onze mille trois cent vingt-huit (581 971 328) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours maximum.

- Lot 2 : PPI pour un montant de trois cent soixante-dix-neuf millions huit cent quatre-vingt-six mille trente-deux (379 886 032) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de soixante-quinze (75) jours maximum ;

- Lot 3 : BTSI Sarl pour un montant de cinq cent soixante-neuf millions deux cent deux mille six cent soixante-huit (569 202 668) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours maximum ;

- Lot 4 : COGEA International pour un montant de cinq cent soixante-dix millions (570 000 000) de FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours maximum ;

- Lot 5 : Africa Energy Corporation pour un montant de trois cent soixante-dix-neuf millions cinq cent dix mille huit cent (379 510 800) FCFA TTC avec un délai d’exécution de soixante-quinze (75) jours maximum.
Le délai d’exécution du suivi contrôle de ces travaux est de cent (100) jours et le montant total des attributions s’élève à deux milliards quatre cent quatre-vingt millions cinq cent soixante-dix mille huit cent vingt-huit (2 480 570 828) FCFA TTC. 
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2017.

I.3. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

un rapport relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres international pour les travaux de construction de la route Kantchari-Diapaga-frontière du Bénin pour le compte du ministère des infrastructures.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché aux entreprises suivantes avec un délai d’exécution de 24 mois :

- lot 1 : SOROUBAT, pour un montant de quinze milliards trois cent soixante-dix-huit millions deux cent cinquante mille cinq cent quatorze (15 378 250 514) FCFA HT HD ;
Le contrôle est assuré par le Groupement de bureaux d’études CIRA/TED pour un montant de huit cent quatre-vingt-six millions trois cent cinquante-trois mille virgule quarante (886 353 897,40) FCFA HTVA pour une durée de 26 mois.

- lot 2 : Compagnie Sahélienne d’Entreprise (CSE) pour un montant de seize milliards deux cent trente-cinq millions deux cent cinquante mille trois cent quatre-vingt-neuf (16 235 250 389) FCFA HT HD.

Le contrôle est assuré par le Groupement de bureaux d’études AGECET/CETRI pour un montant de six cent quatre-vingt-un millions neuf cent soixante-treize mille six cent soixante-sept (681 973 667) FCFA HTVA pour une durée de 26 mois.

Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID).
-  un rapport relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres national pour les travaux d’aménagement d’environ 400 kilomètres de pistes rurales dans dix (10) régions du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché aux entreprises suivantes :
Pour la région de la Boucle du Mouhoun

- lot 1 : EGETRAM, pour un montant de trois cent cinquante-sept millions huit cent cinquante-sept mille quatre cent-vingt et un (357 857 421) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

- lot 2 : Ets SOMKINDA & FRERES, pour un montant de cent quatre-vingt-sept millions deux cent quarante-six mille cent cinquante-deux (187 246 152) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.

Pour la région du Centre

- lot 3 : EOT, pour un montant de cent soixante-huit millions neuf cent cinquante-six mille quatre cent quarante-sept (168 956 447) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.

Pour la région du Centre-Est

- lot 4 : FAGES, pour un montant de trois cent soixante-six millions six cent quatre-vingt-six mille six cent cinquante-deux (366 686 652) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

- lot 5 : CTA-B, pour un montant de un milliard cent quatre-vingt-six millions huit cent soixante-trois mille huit cent soixante-douze (1 186 863 872) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

Pour la région du Centre-Ouest

- lot 6 : SN GTC, pour un montant de trois cent quarante-trois millions deux cent soixante-deux mille cinq cent quatre-vingt-dix (343 262 590) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

- lot 7 : ETA Sarl, pour un montant de deux cent trente-deux millions deux cent cinquante-sept mille six cent un (232 257 601) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

- lot 8 : ECPIF/SOKIRA-BTP Sarl, pour un montant de trois cent cinquante-sept millions neuf cent soixante-quinze mille six cent quatre-vingt (357 975 680) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

- lot 9 : GAB Sarl, pour un montant de deux cent vingt-neuf millions sept cent quarante-huit mille trois cent soixante (229 748 360) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

- lot 10 : AGEC TP, pour un montant de quatre cent quarante-six millions huit cent soixante-six mille trois cent quatre-vingt-sept (446 866 387) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

Pour la région du Centre-Nord

- lot 11 : BH BTP Sarl, pour un montant de deux cent cinquante-six millions cent quarante-neuf mille huit cent trente-trois (256 149 833) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

Pour la région de l’Est

- lot 12 : SYSCOM/BECO, pour un montant de un milliard quatre-vingt-huit millions six cent cinquante-sept mille six cent vingt-trois (1 088 657 623) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

Pour la région des Hauts Bassins

- lot 13 : TARA’S SERVICES, pour un montant de trois cent soixante-onze millions cent soixante-cinq mille huit cent soixante-onze (371 165 871) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

Pour la région du Nord

- lot 14 : SUZY Construction/SOYIS, pour un montant de sept cent trente-six millions sept cent quatre-vingt-onze mille deux cent dix-neuf (736 791 219) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

- lot 15 : PRESTA PLUS, pour un montant de trois cent trente-six millions huit cent quatre-vingt-treize mille quatre cent quarante (336 893 440) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

Pour la région du Plateau-Central

- lot 16 : DYNAMIK SERVICE, pour un montant de cinq cent quarante-trois millions cinq cent quarante-neuf mille trois cent cinquante-trois (543 549 353) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

- lot 17 : EGCB SARL, pour un montant de cinq cent cinquante-deux millions cinquante mille neuf cent vingt-neuf (552 050 929) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

- lot 18 : IKUZO/GERBATP, pour un montant de six cent cinquante-trois millions quatre cent vingt-huit mille six cent soixante-neuf (653 428 669) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

Pour la région du Sahel

- lot 19 : TOE Jean-Baptiste, pour un montant de quatre cent cinquante-deux millions cinq cent soixante-dix mille cinq cent deux (452 570 502) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

- lot 20 : GLOBAL CONSTRUCTION AFRIQUE (GCA), pour un montant de cinq cent quarante-un millions deux cent trente-neuf mille cent trente-un (541 239 131) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

Le montant total des attributions s’élève à neuf milliards quatre cent dix millions deux cent dix-sept mille sept cent trente-deux (9 410 217 732) FCFA TTC.

Le montant des prestations de contrôle et de surveillance des travaux est de huit cent soixante-cinq millions cinq cent quatre-vingt-trois mille quatre-vingt-dix-huit (865 583 098) FCFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à l’organisation conjointe du forum « DIASPO INVEST » et des « Journées de promotion économique et commerciale » (JPEC) du Burkina Faso du 2 au 8 novembre 2017 à Abidjan en République de Côte d’Ivoire. 
Ces manifestations se tiendront sous le thème : « Mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) : quelle contribution de la diaspora à la relance économique du Burkina Faso ? »

Le ministre a, en outre, fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 4ème édition de la Foire internationale multisectorielle de Ouagadougou (FIMO) et du Forum sur les emballages, prévue du 27 octobre au 5 novembre 2017.
Ces manifestations sont placées respectivement sous les thèmes : « Développement du commerce sud-sud, facteur d’intégration économique et source d’emploi pour la jeunesse » et « Emballages de qualité, facteur de compétitivité des entreprises à l’exportation ».

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

-  Monsieur Adama Luc SORGHO, Mle 22 627 B, Ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur des infrastructures et de l’équipement ;

-  Madame Virginie Léa Patricia HIEN/BANHORO, Mle 84 810 G, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chef du département des affaires institutionnelles et de la bonne gouvernance du Conseil économique et social (CES) ;

-  Monsieur Adama YAMEOGO, Mle 111 525 M, Economiste, 1er grade, 5ème échelon, est nommé Chef du département de l’orientation économique, des finances et de la conjoncture du Conseil économique et social (CES) ;

-  Monsieur Bernabé Ollo KAMBOU, Mle 97 386 L, Economiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Coordonnateur de l’Observatoire économique et social du Conseil économique et social (CES).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

-  Monsieur Théophile SAWADOGO, Mle 130 242 B, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

-  Monsieur Souleymane DERRA, Mle 97 447 Z, Greffier en chef, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

-  Monsieur Daniel KIENDREBEOGO, Mle 55 745 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des Affaires administratives et financières de la Cour des comptes ;

-  Madame Ramata NZIHOU/KABORE, Mle 111 289 A, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Koudougou et cumulativement Chef de greffe du Tribunal Administratif de Koudougou ;

-  Monsieur Sayouba NANA, Mle 92 539 I, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Diapaga et cumulativement Chef de greffe du tribunal Administratif de Diapaga ;

-  Monsieur David SAMA, Mle 246 709 K, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal Administratif de Ouagadougou ;

-  Monsieur Vilbié BAZONGO, Mle 105 403 R, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Ouahigouya et cumulativement Chef de greffe du tribunal Administratif de Ouahigouya ;

-  Monsieur Rémi Nestor Wendyam TARPLIGA, Mle 104 436 H, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso ;

-  Monsieur Sy Christian Innocent OUATTARA, Mle 57 296 G, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal du travail de Koudougou ;

-  Madame Gabrielle Eline DAKOURE/COMPAORE, Mle 28 197 C, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef, Chef de greffe du Conseil d’Etat ;

-  Madame Elisabeth TIENDREBEOGO, Mle 21 677 G, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef, Chef de greffe de la Cour des comptes ;

-  Monsieur Ousséni OUEDRAOGO, Mle 225 924 P, Greffier en chef, est nommé à la Direction générale des Affaires juridiques et judiciaires ;

-  Monsieur Demagori GNISSE, Mle 238 094 C, Greffier en chef, est nommé à la Direction générale des Affaires juridiques et judiciaires ;

-  Monsieur Rassamya Roger OUEDRAOGO, Mle 200 399 Y, Greffier en chef, est nommé à la Direction des Affaires civiles, commerciales, administratives et sociales au sein de la Direction générale des Affaires juridiques et judiciaires ;

-  Monsieur Mathieu SIMPORE, Mle 226 342 F, Greffier en chef, est nommé à la Direction de la législation et de la Coopération judiciaire au sein de la Direction générale des Affaires juridiques et judiciaires ;

-  Monsieur Boureima KALAGA, Mle 59 820 V, Greffier en chef, est nommé à la Direction générale des Etudes et des statistiques sectorielles ;

-  Monsieur Pegdéwendé Honoré RAMDE, Mle 53 664 U, Greffier en chef, est nommé à la Direction générale de la Politique criminelle et du sceau ;

-  Monsieur Tigassé TANCHOUNLOUGOU, Mle 119 247 H, Greffier en chef, est nommé à la Direction générale de la Politique criminelle et du sceau ;

-  Monsieur Kouka Moïse NANA, Mle 57 322 T, Greffier en chef, est nommé au Fonds d’assistance judiciaire ;

-  Monsieur Mathieu BAZIE, Mle 57 308 E, Greffier en chef, est nommé au Fonds d’assistance judiciaire ;

-  Monsieur Lassana KABORE, Mle 105 406 Z, Greffier en chef, est nommé au Tribunal de grande instance de Kongoussi ;

-  Monsieur Amadou DIALLO, Mle 216 597 H, Greffier en chef, est nommé au Tribunal de grande instance de Kaya ;

-  Monsieur Rasmanè COMPAORE, Mle 238 380 X, Greffier en chef, est nommé au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

-  Monsieur Boukary NANA, Mle 92 556 B, Greffier en chef, est nommé au Tribunal de grande instance de Koudougou ;

-  Madame Madeleine TAMINI/ILBOUDO, Mle 22 526 V, Greffier en chef, est nommée à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso ;
-  Madame Alimata OUATTARA/SAVADOGO, Mle 21 671 F, Greffier en chef, est nommée à la Cour de cassation ;

-  Monsieur San Moussa Romuald OUATTARA, Mle 28 202 U, Greffier en chef, est nommé à la Cour de cassation.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

-  Monsieur Elie KALKOUMDO, Mle 49 361 N, Inspecteur divisionnaire des douanes, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique principal ;

-  Monsieur Boukary Jean Baptiste de la Salle BEREHOUNDOUGOU, Mle 49 690 R, Inspecteur des douanes, 1er grade, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique ;

-  Monsieur Mikaïlou DIARRA, Mle 49 370 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique ;

-  Monsieur Abdallah Youssef Chahine TRAORE, Mle 53 583 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’exécution budgétaire ;

-  Monsieur Victorien ZOUNGRANA, Mle 49 362 V, Inspecteur divisionnaire des douanes, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur de l’Informatique et des statistiques à la Direction générale des douanes ;

-  Monsieur Laurent Blaise KABORE, Mle 49 368 D, Inspecteur divisionnaire des douanes, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des enquêtes douanières à la Direction générale des douanes ;

-  Monsieur Issa NANA, Mle 51 971 P, Inspecteur des douanes, 1er grade, 9ème échelon, est nommé Directeur de la comptabilité douanière à la Direction générale des douanes ;

-  Monsieur Issa ZAN, Mle 49 360 F, Inspecteur divisionnaire des douanes, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional des douanes du Centre ;

-  Monsieur Salékou ZAHI, Mle 49 359 U, Inspecteur des douanes, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional des douanes du Centre-Est ;

-  Monsieur Ousseini TOURE, Mle 50 24 874 D, Inspecteur divisionnaire des douanes, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional des douanes de l’Ouest ;

-  Monsieur Siaka ZOU, Mle 49 369 E, Inspecteur des douanes, 1er grade, 11ème échelon, est nommé Directeur régional des douanes du Sud-Ouest.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

-  Madame Madiara SAGNON/TOU, Mle 52 151 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

-  Monsieur Iliassa ZOUGMORE, Mle 260 351 Y, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études au Secrétariat général ;

-  Monsieur Khalil COULIBALY, Mle 222 184 N, Attaché en études et analyses option droit, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études au Secrétariat général.

E. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

-  Monsieur Paligwendé Christophe NONGUIERMA, Mle 260 353 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Centre-Ouest.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

-  Monsieur Boureima SY, Mle 25 484 D, Journaliste, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;

-  Monsieur Kouilbi KARAOGO, Mle 98 195 T, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs de la Boucle du Mouhoun.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Côte d’Ivoire: Depuis la MACA Soul to Soul parle

Chers Tous, 
Je reviens donc pour la deuxième fois de ma vie à la MACA.
Ce lundi 9 septembre, dans la nuit, j’ai traversé la ville comme un animal en cage, entouré d’hommes armés jusqu’aux dents, envoyés par Alassane Ouattara pour m’ôter la liberté. Dans le chant des sirènes militaires et le calme de la nuit envahissant mon pays, j’ai pu me souvenir d’un passé pas si lointain.
C’était hier.

La première fois que je pris Air MACA, c’était en 2000, j’avais 31 ans et c’était à cause de mon engagement pour Alassane Ouattara. Je me suis dévoué, très jeune pour la cause d’Alassane Ouattara. Je considérais et je considère encore comme injuste l’exclusion qu’il avait subie. Guillaume Soro m’est témoin, comme beaucoup d’autres camarades. C’est depuis le milieu des années 90 à l’université que j’ai pris fait et cause et me suis dédié pour Alassane Ouattara. Corps et âme.
Quand nous nous sommes engagés pour cette cause, ce fut au péril de nos études, de notre avenir et de nos vies. D’autres en sont morts en chemin. Zaga-Zaga, Tchuck, et bien de nos valeureux frères n’ont pas eu ma chance. La mort, de toute façon, aurait pu disposer de nous tous, sans exception. Je ne compte même plus le nombre de fois qu’elle nous a frôlés, la mort, à cause de notre engagement pour Alassane Ouattara. Et je ne vous parlerai pas des blessures graves que cet engagement a laissées dans ma chair et des souffrances que j’en porte encore.
Aujourd’hui, comme dans un cauchemar on m’informe que c’est mon leader, l’homme que j’ai adulé pendant longtemps: Alassane Ouattara, l’homme pour qui j’ai tant de fois failli mourir, qui m’expédie en prison. Est-ce le sort que Dieu m’a réservé ? Quand je m’engageais pour Alassane Ouattara, j’étais prêt à mourir pour lui. Et Dieu a permis que je vois Alassane Ouattara au pouvoir.

Aujourd’hui, à cause de mon patron Guillaume Soro, je suis en prison. Parce que ce n’est pas moi qu’on vise! Je suis trop petit dans cette affaire! C’est mon patron qu’on cherche. Et moi le petit, je dois payer! Est-ce parce qu’on estime qu’il serait un obstacle au 3ème mandat d’Alassane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire en 2020 ?

Si l’on doit m’ôter la vie pour que mon patron Guillaume Soro soit sauf, alors je suis prêt. Alassane Ouattara peut me retirer le souffle de vie. J’aime mon patron Guillaume qui ne m’a jamais trahi et ce, depuis que nous nous sommes connus à l’université. Un homme comme celui-là mérite qu’on lui consacre sa vie. Je suis sans crainte car je sais qu’il veillera sur ma famille. Mes enfants sont ses enfants. Ma mère est sa mère.
Sinon quelle est cette aberrante histoire d’armes dont on veut me faire à tout prix le détenteur exclusif ? Où aurai-je pu trouver l’argent pour les acquérir ? Comment tout seul, j’aurais pu les entreposer dans ma maison? Je n’en connais même pas les calibres ni la quantité.

Oui, je suis victime de moi-même ! J’aurais dû dire Non. Non. Et refuser de céder ma maison pour que les militaires s’en serve comme base logistique pour leurs opérations, quand tous nous étions reclus au Golf. Ceux qui, par peur, n’ont pas voulu prendre de tels risques sont bien tranquilles aujourd’hui. Et moi je suis en prison à cause de ces armes qui ont mis Alassane Ouattara au pouvoir. Si telle est la volonté de Dieu, alors je m’incline.
Je dis donc à tous les Ivoiriens, à mes amis, mes compagnons, mes frères, ceux qui ont été pris de compassion, ne pleurez pas pour moi. Je ne regrette pas d’être en prison. Dieu m’a permis de me battre pour Alassane Ouattara sans en mourir. Si le même Alassane Ouattara estime donc aujourd’hui qu’afin d’être un grand Président, il faut que j’aille séjourner en prison, que sa volonté soit faite, avec la bénédiction de Dieu ! J’aurais pu mourir depuis longtemps pour Ouattara. Dieu m’a épargné. Comment puis-je me plaindre qu’il dispose à présent du droit de vie et de mort sur ma modeste personne ? J’accepte mon sort, aujourd’hui comme hier.
Mais, au fond, je dois quand même dire que j’ai un regret. Un seul regret. Pas plus qu’un seul regret.

C’est de n’avoir pas pu voir et dire au revoir de vive voix à Guillaume Soro, mon Patron que j’aime ! C’est de n’avoir pas pu parler à ma femme, à mes enfants et à ma mère souffrante, tous ces êtres qui me chérissent et que je chéris du plus profond de mon cœur, avant de repartir dans le froid et l’obscurité de la prison, par la seule volonté d’Alassane Ouattara, l’homme qui fut pourtant la cause de mon premier emprisonnement.

Si le Président Alassane Ouattara, dans sa toute-puissance, m’avait accordé ce petit privilège, je serais aujourd’hui le plus heureux des prisonniers du monde. La plénitude de ma joie serait totale. Mais comme le dit si bien mon Patron, “N’arrive à l’homme que ce que Dieu permet.”

Depuis la MACA, je suis Soul to Soul.
A Dieu, va !

Libération provisoire de Djibril Bassolé : le Balai Citoyen appelle à la mobilisation de tous et à la résistance.

Ce mardi 10 octobre 2017, nous apprenons la libération (provisoire) du Général Djibril Bassolé. A l’instar de notre Peuple, la nouvelle de cette libération soulève indignations et interrogations au sein du mouvement Le Balai Citoyen et pose un problème à la conscience de tout démocrate et défenseur de la Justice et des principes du droit.

Cette décision qui devrait relever d’un acte purement judiciaire aurait pu ne pas retenir notre attention ni celle de personne d’autre si seulement le contexte et les circonstances de sa survenue avaient été autres que ceux que nous connaissons tous. En effet que s’est-il passé ? Le 29 septembre dernier marquait deux ans jour pour jour que le Général Djibril Bassolé a été arrêté et incarcéré dans le cadre d’une enquête judiciaire sur le coup d’Etat militaire du 16 septembre 2015. Il a été incarcéré depuis cette date avec les chefs d’inculpations tels que « attentat contre la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs, fourniture de moyens financiers, meurtre, dégradation volontaire de biens, coups et blessures volontaires, trahison ».

Le Général Bassolé naturellement a toujours rejeté ces accusations. En deux ans, tous les moyens ont été explorés pour dans un premier temps remettre en cause totalement les accusations et le blanchir. Ce n’est qu’après avoir vainement espéré cette issue, que la piste de la liberté provisoire a été envisagée dans un second temps comme alternative. Tant que les demandes de libération de Bassolé étaient l’œuvre de ses avocats, cela n’aurait rien d’anormal.

Mais l’opinion nationale et internationale est témoin des pressions multiples et multiformes qui ont été actionnées en vue de soustraire le Général Djibril Bassolé de la Justice. Des moyens de droit, des mobiles de santé, des moyens militaires (tentatives de libération forcée), des pressions diplomatiques, des pressions politiques, des pressions sociales, tout y passe. Et là nous ne parlons pas de simples opinions, car il nous semble évident que les individus et les organisations sont libres d’exprimer leurs opinions favorables ou défavorables à la détention de Djibril Bassolé, tant que cela reste des opinions. Mais dans le cas de Djibril Bassolé, on a dépassé le simple fait d’une opinion et franchi le seuil du tolérable. Quelques faits :

Le 29 septembre 2017, le jour anniversaire de l’an 2 de l’arrestation de Djibril Bassolé, des politiciens réunis au sein d’un parti politique qui avait misé sur Bassolé pour la présidentielle de 2015, ont animé une conférence de presse pour exiger la libération de leur camarade politique, Djibril Bassolé. A l’occasion, le parti qui n’est autre que la NAFA, déclarait par la voix de son président intérimaire, Mamoudou Hama Dicko « Trop c’est trop, … notre silence a des limites et nous exigeons la libération de Djibril Bassolé », un ultimatum clair donné à la justice militaire pour libérer leur camarade.

Au même moment, dans la province du Sanguié, précisément à Réo, ce sont les personnes rassemblées sous le lien de la parenté, ethnique et régionale, d’avec Djibril Bassolet qui ont marché dans la ville exigeant la libération sans condition de leur « fils » selon leurs termes. Cette marche si elle a été légalement autorisée, elle constituait déjà un précédant grave comme fait contre-républicain. Après les parents, les camarades politiciens, la société civile n’est pas restée en marge. Pascal Zaïda, à la tête d’un « Cadre d’expression démocratique (CED) » a entamé une campagne pour exiger lui aussi la libération de Djibril Bassolé et Cie.

Il a annoncé un meeting à cet effet et malgré l’annulation de l’autorisation de manifester par la mairie (on peut continuer à polémiquer sur cette autorisation), il a continué la campagne en annonçant clairement qu’il tiendra ce rassemblement avec ou sans autorisation. Toutes ces actions, non exhaustives, ont été accompagnées par une campagne médiatique faite de pression et d’intoxication de l’opinion nationale et internationale et d’autres formes de manipulations et de marchandages souterrains. Malgré toute cette agitation, notre mouvement n’a pas jugé nécessaire de descendre dans ce débat malsain aux objectifs tout aussi malsains.

Le Balai Citoyen restait convaincu tout simplement que la Justice militaire ne se laissera pas intimider et ne donnera pas droit au « holly gangdisme ». Malheureusement il semble que nous nous sommes trompés sur la capacité de notre justice à s’assumer et à ne donner droit qu’à l’Etat de droit. L’opinion est témoin que Bassolé n’est pas la première personne à être remis en liberté dans l’affaire du putsch. La liste de ceux qui ont bénéficié d’une liberté provisoire et même d’abandon totale ou partielle de charges est longue et parmi eux des personnalités importante (militaires, politiques, citoyens) de l’ancien régime. Et pourtant le Balai Citoyen n’a émis aucun avis officiel sur ces libérations. Ni approbation ni désapprobation parce que notre conviction est que la Justice doit faire son travail en toute liberté et avec sérénité.

Plus que pour quiconque, le juge sait que l’environnement, le contexte et particulièrement les circonstances de la commission d’un acte (criminel) sont importants pour apprécier l’acte et les intentions ou motivations de son auteur. Ces circonstances entrent même dans les facteurs qui peuvent influencer la décision du juge, c’est ainsi que la justice reconnait que les circonstances peuvent être atténuantes ou aggravantes pour les auteurs d’un acte. Dans le cas précis qui concerne la libération de Djibril Bassolé, les circonstances sont d’une extrême gravité. Nous sommes au regret de constater avec l’opinion publique que la justice militaire vient d’ « accorder » une liberté à Djibril Bassolé sous la pression des parents politiques ou familiaux du prévenu.

Il est inadmissible que la justice continue de fonctionner sur des injonctions de groupes d’intérêts au détriment du droit. On se souvient encore que lors des obsèques de Salif Diallo, la député Juliette Bonkoungou avait révélé avec hardiesse comment elle-même et Salifou Diallo avaient réussi à faire libérer une femme qui était poursuivie curieusement elle aussi dans la même affaire de putsch. Un aveu grave qui a été fait sur les antennes de la télévision nationale et qui n’a pas été démenti par l’autorité judiciaire. Aujourd’hui c’est le tour de Djibril Bassolé de bénéficier de cette libération troublante.

Si les Burkinabè acceptent avaler cette couleuvre, Il faut s’attendre à ce que les pressions s’accentuent et deviennent plus fortes particulièrement au moment où s’ouvrira le procès de Bassolé et Cie pour obtenir un verdict dicté. Plus que jamais la maxime du Pr Joseph Ki-Zerbo est de mise. Na an lara an sara !

C’est pourquoi, face à cet acte qui constitue un précédant grave, une « jurisprudence » de la justice militaire dans notre pays, le Balai Citoyen appelle à la mobilisation de tous et à la résistance. D’ores et déjà la Résistance a commencé la nuit du 10 octobre. Aussitôt après l’annonce de la mauvaise nouvelle, des citoyens se sont rassemblés devant le Tribunal militaire pour interpeller le juge sur sa responsabilité et l’impératif de restaurer la règle de droit. Hommes, femmes, jeunes, travailleurs du public, du privé et de l’informel, sans emplois, élèves et étudiants, Peuple du Burkina Faso, la résistance est en marche. Il faut restaurer le Faso !

Notre nombre est notre force !

Ensemble on n’est jamais seul !

La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

La coordination nationale !

Kenya: L’opposant kényan Raila Odinga se retire de la course à la présidentielle.

L’opposant kényan Raila Odinga a annoncé, mardi, son retrait de l’élection présidentielle du 26 octobre, organisée à la suite de l’invalidation en justice de la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta.

Le candidat de l’opposition kényane, Raila Odinga, a annoncé mardi 10 octobre qu’il se retirait de l’élection présidentielle du 26 octobre.

“Dans l’intérêt des Kényans, de la région et plus largement du monde, nous estimons que le mieux sera que la National Super Alliance (la Coalition de l’opposition, NDLR) soit absente de l’élection présidentielle prévue le 26 octobre 2017”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.

Saisie par l’opposition, la Cour suprême du Kenya avait invalidé le 1er septembre la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta avec 54,27 % des voix, contre 44,74 % à Raila Odinga, évoquant des irrégularités dans la transmission des résultats, accablant la Commission électorale (IEBC) pour sa gestion du scrutin, et ordonnant la tenue d’une nouvelle élection.

L’opposition avait ensuite conditionné sa participation au nouveau scrutin à une réforme en profondeur de l’IEBC, dont l’éviction de plusieurs de ses responsables. Elle a également organisé des manifestations contre l’IEBC, alors que se sont multipliées les invectives entre pouvoir et opposition.

Arrestation de Soul to Soul: Ouattara était au courant de la cache d’armes” Touré Moussa, chef du service communication de Guillaume SORO

“C’est un procès entièrement politique. Il y’a diverses caches d’armes en Côte d’Ivoire, ce n’est pas une révélation.

Tout le monde sait que dans la conduite de l’offensive de 2011 pour contraindre le président Laurent Gbagbo à céder le pouvoir, diverses stratégies ont été mises en place dont une qui a consisté à disséminer des caches d’armes un peu partout.

Ce n’est un secret pour personne et Soul to Soul a dit dans sa déclaration au procureur, qu’il n’est pas le propriétaire de ces armes, il ne les a pas acquises, il ne les a pas gérées. Sa maison a juste servi de lieu d’entreposage.
Pour l’ensemble des Forces républicaines de Côte d’Ivoire qui, sur ordre du Président Alassane Ouattara ont lancé l’assaut pour déloger Laurent Gbagbo du pouvoir. Ces armes n’ont pas été acquises par Soul to Soul, il n’en a pas les moyens….

le Président Alassane Ouattara, l’État -major et la haute hiérarchie de l’armée dont des généraux et officiers supérieurs qui composent le Conseil national de sécurité, savent bel et bien qu’il y avait une cache d’armes à Bouaké, qu’il y en a d’autres encore qui sont souvent localisées chez des proches du chef de l’État .

Nous sommes donc convaincus que c’est un procès politique destiné à faire pression sur Guillaume Soro en se servant de Soul to Soul comme otage.”

(L’intelligent d’Abidjan)

DSK s’est marié pour la quatrième fois, il a épousé Myriam L’Aouffir à Marrakech

Dominique Strauss-Kahn (DSK) s’est marié pour la quatrième fois avec sa compagne Myriam L’Aouf­fir. Fille d’un Marocain et d’une Française, Myriam L’Aouf­fir, femmes d’action, a par le passé été chargée des relations extérieures et du lobbying de l’ambassade du Maroc.

Femme de réseau, elle compte parmi le comité de soutien de son association créée en 2004 des noms prestigieux comme Elie Chou­raqui, le professeur Claude Gris­celli ou PPDA.

Ex responsable du marketing numérique à France Télévisions, Myriam L’Aouffir a aussi créé sa propre agence de conseil et de communication, Daenerys’Com. Ce couple, habitué à vivre des existences à 100 à l’heure, n’aime rien tant que se ressourcer dans son havre de paix marrakchi.

Burkina Faso : Djibrill Bassolé en liberté provisoire

Selon plusieurs sources proches du dossier du coup d’État de septembre 2015, le juge de la chambre d’accusations a accordé une liberté provisoire au Général Djibrill Bassolé dans la soirée de ce mardi, 10 octobre 2017 pour des raisons de santé. L’intéressé devrait pouvoir rentrer chez lui ce mercredi 11 Octobre 2017 matin.

Ces derniers temps, on a assisté à une multiplication des manifestations de ses partisans pour demander sa liberté provisoire. Après Bobo, Nouna, Reo, Banfora, etc, la dernière manifestation pour exiger sa libération date de samedi dernier, 7 octobre 2017 à Kaya, chef-lieu de la région du centre-nord.

En rappel des charges retenues contre le Général Djibrill Bassolé il n’en resterait qu’une seule à savoir la trahison.

Détenu dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015, il lui était reproché entre autres d’ «attentat à la sûreté de l’Etat, de collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure, d’incitation à l’indiscipline…».

Source : Ouaga24