Les cartes sont dorénavant brouillées entre  les USA et l’Iran. Le président américain comme d’habitude ne s’est pas abstenu après la sortie du président iranien Hassan Rohani, demandant aux USA de ne pas « jouer avec la queue du lion. »

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Dans une récente sortie, le président iranien Hassan Rohani avait demandé au président américain Donald Trump de cesser sa politique hostile à l’encontre de Téhéran.

Et c’est sans surprise que Donald Trump a réagi violemment au guide iranien sur son compte twitter,

« Les Américains doivent comprendre qu’une guerre avec l’Iran sera la mère de toutes les guerres et la paix avec l’Iran sera la mère de toute paix ». Selon le président américain ce sont des menaces à l’endroit du peuple américain, car Hassan Rohani avait lancé à l’endroit du président américain de ne pas « jouer avec la queue du lion. »

Les menaces du président américain son concis, brefs, mais aussi violent :

« Au président iranien Rohani : Ne menacez plus jamais les  États-Unis ou vous subirez les conséquences que peu au cours de l’histoire ont connues. »

« Nous ne sommes plus un pays qui supporte vos paroles de violence et de mort. Faites attention. » a-t-il écrit sur son twitte.

A Téhéran, le discours de Trump est considéré comme un discours de guerre ou tout simplement un « guerre psychologique », selon les analyses de l’officier supérieur des Gardiens de la Révolution iranienne, le Commandant Général Gholam Hossein Gheibparvar.

Bien avant la réaction de Donald Trump, de nombreux américains avaient osé le ton en condamnant le discours de Hassan Rohani.

Parmi celles-ci figure le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo. Il  n’est pas resté en marge des réactions contre Téhéran : Washington “n’a pas peur” de sanctionner Téhéran “au plus haut niveau”, a-t-il déclaré.

« Pour le régime, la prospérité, la sécurité et la liberté du peuple iranien peuvent être sacrifiées dans la marche pour accomplir la révolution » a continué Mike Pompeo

« Le niveau de corruption et de richesse parmi les dirigeants du régime montre que l’Iran est dirigé par quelque chose qui ressemble plus à la mafia qu’à un gouvernement. » a-t-il conclus.