BURKINA FASO : comment parvenir à mettre fin au terrorisme au Burkina Faso, avec la révolution de Thomas SAKARE ?

L’université OuagaI Pr Joseph KI-Zerebo fut le lieu choisi le lundi 13 octobre, par le Comité international mémorial Thomas-Sankara (CIM-TS), pour exposé les stratégies sous la révolution, afin d’éviter les invasions des malfaiteurs extérieurs.

 

C’est sous une forte mobilisation des étudiants, des fonctionnaires d’Etat, des organisations de la société civil, que l’amphithéâtre A600 de l’université OuagaI Pr Joseph KI-Zerebo fut le lieu pour permettre aux colonels, sous la révolution de 1983-1987, pour donner leur lecture sur la question épineuse qui gangrène le développement du Burkina Faso actuellement.

Ce fut entre autre, le Colonel Pierre Ouédraogo, Colonel-major Bernard Sanou et Colonel Ousseni Compaoré qui furent les communicateurs du jour.

Pour les communicateurs du jour, la solution au problème actuel du Burkina Faso, ne se trouve nullement ailleurs.

Pour le colonel-major Bernard Sanou, camarade d’enfance et de lutte de Thomas Sankara, par ailleurs président du CIM-TS, qui fut le premier à prendre la parole, l’on ne doit comparer la révolution de 1983 avec une quelconque révolution. Pour lui, cette révolution a été faite par les burkinabé,  pour résoudre  des problèmes des burkinabé. Toujours pour le colonel-major Bernard Sanou, « le camarade Thomas SANKARA était en mission. Sa mission était terminé, et il devrait repartir ».

Quant colonel Pierre Ouédraogo, les CDR étaient bien formé dans le but d’aider les différentes unités dans la protection du territoire.

Pour le colonel Pierre Ouédraogo, pour faire face aux agressions de type « gueria (embuscades, sabotages, etc.) », ils avaient mobilisé « suffisamment les ressources des 8 000 villages, des 300 départements et des 30 provinces afin d’apporter le minimum sécuritaire en termes de surveillance et de renseignement ».

Pour le colonel Ousseni Compaoré, commandant de la gendarmerie sous la révolution, l’accent était beaucoup mis sur la guerre de l’ombre (le renseignement). Pour lui, l’Etat actuel doit maximiser sur la formation des citoyens afin de bien communiquer avec les forces de défenses et de sécurité.

Pour le colonel Ousseni Compaoré, sous la révolution, il était préférable de traquer l’ennemi sur un autre territoire que d’attendre qu’il soit chez soit pour le combattre.

Le Comité international mémorial Thomas-Sankara (CIM-TS), a profité de l’aubaine pour inviter les burkinabé à rejoindre le siège du mémorial, ce lundi 15 octobre 2018, pour poser la pierre de construction du mémorial Thomas SANKARA.

 

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