Ouverture officielle de la 72eme Assemblée générale de l’ONU

Le débat général de la 72eme session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies s’est ouvert ce mardi 19 septembre 2017 à New York sur le thème : « Priorité à l’être humain : Paix et vie décente pour tous sur une planète préservée ».

Dans son discours introductif, le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur Antonio GUTERRES a décrit un monde en difficultés où « les êtres humains souffrent et la colère gronde ». Il a appelé les Etats membres à « agir pour faire régner la paix ».


A la tribune des Nations unies, le premier responsable de l’organisation mondiale n’a pas porté de gants pour décrire les menaces qui pèsent sur l’humanité. « L’insécurité gagne du terrain, les inégalités s’accentuent, les conflits se propagent, les changements climatiques s’accélèrent », a déclaré Monsieur GUTERRES devant les chefs d’Etat dont le Président Roch Marc Christian KABORE.


Face aux divisions qui ébranlent le monde, le patron de l’ONU a noté qu’il faut « agir pour faire régner la paix ». Il a dit être fermement convaincu qu’ « ensemble nous pouvons instaurer la paix, rétablir la confiance et bâtir un monde meilleur pour tous ».


Les interventions de chefs d’Etat ont clos la première journée du débat général de cette 72eme session ordinaire. Le Président du Faso prononcera son discours à la tribune des Nations unies le jeudi 21 septembre 2017.

Les Premières Dames d’Afrique échangent à New York sur « comment exploiter le dividende démographique »

En marge des travaux de la 72eme Assemblée générale des Nations unies, les Premières Dames ont, à travers l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS), pris part à un panel sur le « partenariat mondial pour exploiter le dividende démographique en Afrique ».

L’épouse du Président du Faso, Madame Sika KABORE, vice-présidente de l’OPDAS et ses collègues ont échangé sur l’exploitation du dividende démographique en l’Afrique, en faisant la promotion des besoins des adolescents et leur accès à des services de santé adaptés à leur âge.


Ce panel a été l’occasion pour les Premières Dames de procéder à un partage d’expériences. « Nous nous sommes réunies aujourd’hui autour de la feuille de route de l’Union africaine pour une bonne capture du dividende démographique en particulier sur les questions de lutte contre le VIH-Sida et de la santé sexuelle et de reproduction des jeunes.

Plusieurs Premières Dames ont partagé leurs expériences en la matière. A l’issue de cette réunion, chacune de nous pourra s’inspirer de ces expériences dans les différents pays », a confié l’épouse du chef de l’Etat burkinabè à l’issue de la rencontre.


Au Burkina Faso, a dit Madame Sika KABORE, « nous menons actuellement une expérience avec plusieurs jeunes à Tenkodogo et à Fada N’gourma ». Cette expérience consiste selon elle « à la mise en place d’une plate-forme sur internet au profit des jeunes ». 


Sur cette plate-forme, a-t-elle expliqué, « les jeunes peuvent poser toutes les questions qu’ils souhaitent sur la santé sexuelle, sur l’éducation sexuelle. Il s’agit d’une expérience pour laquelle nous nous mobilisons fortement et normalement d’ici 2019, tous les grands centres urbains en seront équipés ». 


La vice-présidente de l’OPDAS a par ailleurs souligné la nécessité de maintenir la veille car aujourd’hui, a-t-elle indiqué, « on constate une baisse de vigilance de la part des jeunes et cela représente une nouvelle forme de menace pour la résolution de laquelle il va falloir mettre en œuvre, de nouvelles façons de faire, de nouvelles politiques. Et pour mener et gagner cette bataille, on peut compter sur les Premières Dames ».


Les membres de l’OPDAS ont mis à profit leur présence à New York pour procéder à la passation de charge à la tête de leur organisation. L’épouse du Président du Malawi qui assurait l’intérim de la Première Dame du Ghana a remis le témoin à celle de l’Ethiopie. L’épouse du chef de l’Etat burkinabè quant à elle occupe le poste de vice-présidente. Un poste qui non seulement « honore le Burkina Faso, mais lui donne également plus de visibilité ».

Cote d’ivoire : Heurts entre forces de l’ordre et étudiants ce lundi

Des heurts entre forces de l’ordre et étudiants ont eu lieu ce lundi matin au niveau de la cite universitaire de la riviera 2 (cocody).

Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour calmer les étudiants.
La cité administrative est bouclée par la gendarmerie et la Police.

A la Riviera 2 et 3 (quartiers de la capitale) les écoles sont fermées et les routes barrées.
Suite à l’imposition de frais de scolarité qu’elle juge exorbitants et anarchiques, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a organisé une marche de protestation ce lundi 18 septembre 2017. Une première manifestation le 13 septembre dernier a été également réprimée.

Blaise Compaoré souhaite revenir au Burkina d’Ici 2018

Le président du Rassemblement démocratique populaire, Nana Thibault a rencontré samedi 16 août, l’ex président burkinabè, Blaise Compaoré à Abidjan. Après 2h30 min d’échange portée essentiellement sur la réconciliation nationale, Nana Thibaut confie que Blaise Compaoré a émis le souhait de revenir au pays d’ici 2018.

Education : Fini la journée continue à l’école

Un arrêté conjoint du ministère de l’éducation nationale et celui de la fonction publique pris, ce lundi 18 septembre 2017, fixe les nouveaux horaires de travail dans les établissements scolaires.

  • Dans les structures d’éducation préscolaire, les cours vont désormais du lundi au vendredi, de 8h00 à 11h30

  • Dans les écoles primaires et les centre d’éducation de base non formelle, les cours vont de 7h30 à 12h00 et de 15h00 à 17h00, du lundi au vendredi. Sauf le mercredi, où les élèves auront désormais cours de 7h30 à 12h00. Il n’y a donc pas classe, le mercredi soir.

  • Pour ce qui est du post primaire et du secondaire, les cours vont de 7h00 à 12h00 et de 15h00 à 17h00, du lundi au vendredi. Sauf le mercredi, où les classes s’ouvrent à 7h00 pour se fermer à 12h00. Il n’y a plus cours, samedi et dimanche. C’est valable aussi pour le préscolaire et le primaire.

Le présent arrêté, qui sera sans doute le bienvenu aussi bien chez les enseignants que chez les apprenants, entre en vigueur à partir de la rentrée scolaire 2017-2018 et abroge ainsi l’arrêté conjoint n°2015-0004/MENA/MFPTSS du 11 janvier 2016 portant organisation des horaires de travail des structures éducatives de l’Education de Base.

Politique: Ablassé Ouedraogo présente ses excuses

Chers Concitoyens et Chers Amis, le 8 Juin 2015, en pleine préparation de la campagne pour l’élection du Président du Faso à laquelle j’étais candidat, j’accordais un entretien téléphonique au journal Jeune Afrique. De la publication du journal qui s’en est suivi, il était dit que j’estimais que mes principaux atouts en tant que candidat … Lire la suite

Le Président du Faso propose « l’organisation d’un forum d’investisseurs américains au Burkina Faso en 2018 »

Présent à New York pour prendre part à la 72ème session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a participé le lundi 18 septembre 2017 à la Table ronde organisée par Atlantic Council et la Chambre de commerce des Etats-Unis d’Amérique.

Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur les « voies et moyens de contribuer au renforcement des relations économiques avec les Etats-Unis d’Amérique ».
A l’issue de la projection d’un film documentaire d’une dizaine de minutes sur les opportunités d’investissement au Burkina Faso, le chef de l’Etat a fait aux hommes d’affaires américains, une brève présentation historique de notre pays qui offre aujourd’hui aux investisseurs de véritables opportunités d’affaires.

Cette rencontre a également été l’occasion pour le Président du Faso, de présenter les secteurs porteurs et toutes les réformes entreprises par le gouvernement pour créer un climat d’affaires attrayant. Le Burkina Faso présente aujourd’hui a-t-il fait remarquer, « des garanties aux investisseurs liées à l’élaboration et la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social (PNDES), qui s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle de l’économie et qui vise à améliorer les conditions de vie des Burkinabè grâce à une croissance forte ».

Les questions sécuritaires étant d’actualité, le Président Roch Marc Christian KABORE a rassuré les membres de la Chambre de commerce des Etats-Unis d’Amérique sur « les mesures prises avec les pays du G5 Sahel pour une lutte sans merci contre ce fléau mondial qu’est le terrorisme ».

Le Président du Faso a par ailleurs tenu à « saluer et remercier » le gouvernement américain pour le renouvellement de sa confiance au Burkina Faso à travers le deuxième Compact du Millenium Challenge Corporation, (MCC). En accord avec les autorités américaines, a-t-il noté, « le compact II qui se projette à l’horizon 2018-2022 complétera le Compact I et s’intègrera bien au PNDES, en ce qu’il ambitionne d’assouplir certaines contraintes structurelles telles l’énergie, le transport, les télécommunications etc., pour créer un cadre plus favorable à l’investissement ». Il a assuré les investisseurs américains sur le fait que pour « renforcer ce cadre, le gouvernement burkinabè a également simplifié et rendu transparentes les procédures de mise en œuvre des projets de type partenariat public-privé (PPP) ».

Avant de convier ses partenaires américains à un échange direct, le chef de l’Etat a souhaité le suivi effectif de cette rencontre. « Je voudrais à cet effet, a-t-il déclaré, non seulement proposer l’organisation d’un forum d’investisseurs américains au Burkina Faso dans le courant du premier semestre 2018, autour des secteurs porteurs, mais également marquer la disponibilité de mon pays à accueillir une rencontre relative à la démocratie et à la bonne gouvernance ».

Reprise du match Afrique du Sud – Sénégal: le Burkina saisit le Tribunal Arbitral du Sport (TAS)

La Fédération Burkinabè de Football (FBF) tape du poing sur la table. Elle a adressé ce lundi 18 septembre 2017, une déclaration d’appel au Tribunal Arbitral du Sport (TAS).

L’instance dirigée par Sita Sangaré s’insurge une fois de plus contre la décision du Bureau des qualifications de la Coupe du Monde 2018. C’est ce bureau qui a ordonné la reprise du match Afrique du sud- Sénégal.

Présent dimanche à Bobo-Dioulasso pour la finale du tournoi de la solidarité, Sita Sangaré a confié à notre reporter Alidou Ouédraogo qu’il s’agit d’un débat juridique. « Des actions sont entreprises par la FBF pour que le droit soit dit » a indiqué le président de la fédération.

Sexualité / Orgasme : comment les femmes l’atteignent ?

Une nouvelle étude publiée dans la revue médicale Journal of Sex & Marital Therapy révèle les clés de l’orgasme féminin.

Les chercheurs de l’Université de l’Indiana aux Etats-Unis en partenariat avec OMGYes, un outil d’apprentissage interactif en ligne sur le plaisir féminin, ont réalisé une étude avec 1 000 Américaines majoritairement hétérosexuelles (91 %) âgées de 18 à 94 ans. Elles ont répondu à une enquête pour récolter des informations sur les pratiques sexuelles qui leur permettaient d’atteindre l’orgasme.

De manière générale, les résultats de l’étude ont révélé que 18,4 % des femmes déclarent que les rapports sexuels sont suffisants pour avoir un orgasme. Mais plus d’un tiers (36,6 %) des femmes ont affirmé avoir besoin d’une stimulation clitoridienne pour atteindre un orgasme pendant une relation sexuelle.
36 % ont dévoilé que, même si elles n’ont pas besoin d’une stimulation clitoridienne, leur orgasme est « plus intense » avec la pénétration.

LES FEMMES ET LEUR CLITORIS

Pour étudier plus précisément l’orgasme féminin, les scientifiques ont analysé les stimulations que les femmes préfèrent. Lors de 1000 chats réalisés par OMGYes, ils ont posé des questions très précises sur la meilleure façon de stimuler le clitoris  pour atteindre l’orgasme (quel type de pression, quels gestes, au contact des doigts, bouches…)
La majorité des femmes (63 %) ont affirmé que les mouvements de haut en bas étaient les plus efficaces pour la stimulation clitoridienne, alors que 51 % d’entre elles préféraient les mouvements circulaires. La plupart des femmes préfèrent une pression légère ou moyenne à forte.

Avec topsante.com

Côte d’ivoire: le marché d’Abobo à Abidjan ravagé par un incendie

En Côte d’Ivoire, un incendie spectaculaire a entrainé de gros dégâts au marché d’Abobo, une commune au nord d’Abidjan. Les pompiers ont lutté contre les flammes une partie de la nuit. Aucune victime n’est à déplorer, mais le lieu est quasiment détruit.

Ce lundi matin, le bilan humain est au soulagement puisqu’il n’y a pas de victime. En revanche, la quasi-totalité du marché de 3 000 m2 a été ravagée. Le bâtiment central en béton et tous les petits commerces alentour faits de planches de bois, de brique et de tôles métalliques sont partis en fumées, malgré les efforts des commerçants et des habitants qui ont essayé avec leur faible moyen d’acheminer de l’eau dans des bassines ou des seaux de fortune. On a aussi vu des hommes essayer de créer une saignée entre les boutiques pour couper la progression du feu.

Les pompiers du GSPM arrivés vers 21H00 ont eu les plus grandes difficultés à trouver des bouches d’incendie fonctionnant correctement pour alimenter les lances à incendie. La partie a été vite perdue même si deux camions de sapeurs-pompiers français sont arrivés en renfort du 43e Bima de Port-Bouët.

« Nous avons été alertés aux environs de 20h53, explique le commandant Serge Vitale Oualaye, chef des opérations du groupement des sapeurs pompiers de Côte d’Ivoire, nos premiers engins se sont présentés sur les lieux aux environs de 21h03. Le souci que nous avons rencontré, c’est l’approvisionnement en eau, avec un débit qui n’est pas assez important : la bouche d’incendie ne fonctionnait pas correctement ! »

« Le premier sapeur qui est venu nous a dit qu’il n’y avait pas d’eau pour éteindre le feu, on est là depuis plus de trois heures, s’énerve une femme, un camion est venu pour faire semblant d’éteindre le feu ! ». C’est la troisième fois en un an qu’il y a un feu sur ce marché, dénonce encore la femme.

En effet, ce n’est pas la première fois que ce genre d’incendie arrive au marché d’Abobo. C’est même récurent depuis plusieurs années. Ce lundi, il est encore trop tôt pour désigner les causes. Tout est envisageable du court-circuit électrique jusqu’au réchaud mal éteint. L’enquête le déterminera.