France- Marseille : deux morts à la gare Saint-Charles dans une attaque au couteau

Deux femmes ont été tuées dimanche 1er octobre à la gare Saint-Charles de Marseille par un homme armé d’un couteau. L’assaillant a été abattu par des militaires de l’opération Sentinelle.

Des témoins de l’attaque ont raconté à l’Agence France-Presse ce qui s’est passé. « J’étais sur le parvis, juste devant la gare », à l’extérieur, en haut de l’escalier monumental de 104 marches, lorsque « j’ai entendu des cris qui venaient d’un endroit très localisé », a raconté Mélanie Petit, une étudiante de 18 ans d’Alès (Gard), contactée par téléphone.

« J’ai entendu crier Allah Akbar, et j’ai vu un homme vêtu tout en noir, il me semble », a-t-elle raconté. « Une personne s’est effondrée », et « il y a eu un temps de latence avant que les gens se mettent à courir ». « Je suis rentrée dans la gare et je suis partie. Les policiers sont arrivés très vite », a poursuivi Mélanie Petit, qui se trouvait là entre deux correspondances.

Un autre témoin, Robert, salarié de la SNCF, a entendu « des coups de feu », ceux des militaires de Sentinelle qui ont abattu l’assaillant, mais n’a pas vu la scène. « Après l’attaque, il y a eu un mouvement de panique et des flics sont arrivés de partout, immédiatement », a-t-il poursuivi.

Avec plusieurs dizaines de voyageurs, il a été confiné dans les bureaux de la SNCF. Vers 16 heures, ils n’avaient pas encore reçu l’autorisation de quitter la gare, mais pouvaient circuler entre les différents espaces. « Sur le parvis, j’ai vu deux draps blancs sur les corps », a-t-il ajouté.

Djibo : un conseiller municipal, présumé terroriste, neutralisé

Des éléments des forces armées ont abattu mercredi soir un présumé terroriste à Djibo (Nord Burkina) où des tirs ont été entendus la même nuit aux alentours de l’abattoir.

L’homme abattu était un conseiller municipal dans la commune de Nassoumbou, située à quelques kilomètres de Djibo, selon des sources locales. Il est soupçonné d’être de connivence avec des groupes terroristes qui sévissent dans cette localité.
La province du Soum connaît régulièrement des attaques terroristes. Les groupes terroristes qui y sévissent semblent avoir diversifié leurs modes opératoires ces récentes semaines.
Les enlèvements ( comme celui du couple Eliott le 16 janvier 2015), les attaques ciblées notamment contre les forces de défense et de sécurité (attaque de la position de l’armée à Nassoumbou le 16 décembre 2016 par exemple) sont des modes opératoires par lesquels ils passaient pour atteindre leur objectif.
Actuellement ils semblent avoir développé une nouvelle méthode qui consiste à poser des engins explosifs improvisés ciblant notamment des véhicules militaires.
Au moins cinq soldats ont été tués ces deux derniers mois dans l’explosion d’engins explosifs improvisés au passage de leurs véhicules.

 

Touronata (Soum) : quatre personnes retrouvées mortes ce jeudi matin

Les corps sans vie de quatre personnes, probablement abattues par des assaillants, ont été découverts tôt jeudi matin à Touronata (commune de Tongomayel dans le Soum), a appris l’AIB auprès d’un élu local.

Ces personnes auraient été abattues par quatre individus armés et revêtus de treillis.

Les assaillants qui se sont remorqués sur deux motos, se seraient volatilisés par la suite vers Koutougou, près de la frontière malienne.

Hier mercredi vers 21h, un homme a été abattu au secteur numéro 5 de Djibo par des inconnus.

La situation sécuritaire dans le Nord du Burkina Faso, plus précisément dans le Soum, s’est fortement dégradée depuis quelques jours avec des attaques quasi-quotidiennes contre les civils et les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le gouvernement burkinabè a promis des mesures fortes pour contrer le terrorisme. Il a également appelé les populations à collaborer avec les FDS.