C’est dans la journée du 30 juin 2018, lors d’une manifestation qu’un drapeau de l’Union Europe et celui de la Belgique ont été brulé par des manifestants dans la Capitale de la République Démocratique du Congo (Kinshasa).
Ils étaient nombreux devant l’ambassade de la Belgique pour protester, et réclamer le retour du corps en RDC, du corps de Patrice Lumumba. Cela s’inscrit dans un contexte où les congolais célèbre leur fête nationale et l’anniversaire l’indépendance.
Les images ont été vues sur les réseaux sociaux, et cela à provoquer une indignation de la part de certains internautes.
En rappel, le2décembre1960, Patrice Lumumba, a été arrêté avant d’être froidement exécuté le 17 janvier 1961
Et jusqu’à ce jours, en dépit des efforts mis en place et des multiples manifestations, justice n’est pas encore rendu au héros national congolais. Une commission d’enquête parlementaire belge avait été saisit à cet effet, pour élucider cette mort où, Congolais, Belges, Américains, Français, Britanniques, sont mémés. Certains sont morts, mais d’autres vivent encore.
Cette commission avait rendu son rapport en 2001, tout en reconnaissant que certains membres du gouvernement et d’autres acteurs belges ont une responsabilité morale dans les circonstances qui ont conduit à la mort de Lumumba.
Sachant que ses jours étaient compté, le héros national congolais avait laissé avant s mort dans le Katanga, une phrase qui est aujourd’hui célèbre : « L’histoire dira un jour son mot, et ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera aux Nations unies, Washington, Paris ou Bruxelles, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera, du nord au sud du Sahara, une histoire de gloire et de dignité ».
Enfin, rappelons-nous que ce le célèbre écrivain et philosophe français Jean-Paul Sartre avait écrit à propos de Patrice Lumumba : « Par sa mort, Lumumba a cessé d’être une personne pour devenir l’Afrique tout entière ».
Après cette manifestation de Kinshasa, une centaine de manifestants ont été arrêté. Ils ont été « conduite à l’inspection provinciale de la police », a déclaré le chef de la police de la ville de Kinshasa.