RD CONGO : La visite du Secrétaire Général de l’ONU est maintenu

Le Secrétaire Général de l’ONU António Guterres sera effectivement n République Démocratique du Congo avec le président de la commission de l’Union africaine le tchadien Moussa Faki.

 

L’information a été officialisée par un communiqué du communiqué du ministère des Affaires étrangères congolaises.

“Le principe de la visite officielle en République démocratique du Congo d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, et Moussa Faki Mahamat, président de l’Union africaine, est maintenu”, écrit Bernard Mutanda, directeur du protocole d’État dont le service dépend du ministère congolais des Affaires étrangères.

“Les deux illustres personnalités restant les bienvenues à Kinshasa à une date à convenir de commun accord”, ajoute le communiqué. ”

Selon le même communiqué, « les consultations, via les canaux diplomatiques usuels sont en cours pour harmonisation des agendas », indique le même document.

Le maintien de cette visite vient d’être confirmé, car elle avait été annoncé mais pas confirmé par Fin mai , la Représentante spéciale de M. Guterres et chef de la mission de l’ONU en RDC (Monusco), Leila Zerrougui.

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies se rendra dans cette partie de l’Afrique déchiré par la guerre, pour tenter une fois de plus de ramener la paix.

Le bilan de la crise en RDC fait état de plus de 6 million de Morts et plus de 4 million de déplacé depuis 2014. Cette visite intervient dans un climat électoral tendu depuis quelques temps.

Avant les élections présidentielles prévues le 23 décembre, ces leaders de paix tenteront de ramener le calme.

La Monusco  est l’une des missions les plus couteuses des Nations Unies.

L’on se rappelle qu’en mars, le conseil de sécurité de l’ONU, avait prolongé d’un an le mandat de la Monusco, avec pour priorité la sécurisation des civiles pendant les élections de 23 décembre.

Cependant, le président Joseph Kabila avait demandé à la Monusco lors d’une conférence de presse de quitter son pays d’ici 2020, au regard de son coût.

 

 

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