ONU : Paul Kagamé plaide pour certains leaders africains à la tribune des Nations Unies.

Le président rwandais, Paul Kagamé, président en exercice de l’Union africaine fut le premier président, des chefs d’Etats du continent noir à monter au créneau de la plus grande institution qui réunit tous les chefs d’Etat du monde.

 

Ce fut l’occasion pour, celui-là qui est aujourd’hui considéré comme l’un des présidents incontournables, de parler de l’indépendance du continent noir, dans la gestion de certains de ses soucis, tout en reconnaissant l’importance pour l’Afrique, à collaborer avec le monde dans d’autres cas. Il a également  plaidé pour le continent tout entier, mais aussi demander que les accords signés soient respecté.

« Cette année a été marquée par des affaires de sécurité régionale et de transitions politiques clés qui se sont déroulées de façon pacifique. Des consultations et des leaders plus efficaces : tout cela a réduit le besoin de médiations extérieures et c’est ainsi que les choses devraient se faire. Le développement dans les cornes de l’Afrique ; de l’Ethiopie, l’Erythrée, Djibouti et même de la Somalie sont les plus remarquables. Ces leaders régionaux méritent notre plein soutien car ils ont réussi à mettre de côté des dizaines d’années de défiance et à travailler en accord global. Mais il y a d’autres situations en Afrique, notamment la Centrafrique, la Lybie, le Sahel, le Soudan du Sud, des pays et des régions dans lesquels les problèmes demeurent malgré tellement de potentiels.

L’Afrique et le monde devraient se réunir pour déterminer ce qu’il y a lieu de faire, harmoniser des initiatives qui ont tendance à se chercher et s’assumer que les accords signés soient respectés. »

C’est à travers ces mots, que l’Afrique s’est vue introduite à cette 73e Assemblée Générale des Nations Unies. Plusieurs chefs d’Etats africains se succèderont, mais chacun des chefs d’Etats défendra d’une manière une d’une autre sa cause et celle de  l’Afrique comme bon lui semble.

 

 

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