L’accord libyen signé à Paris le 29 mai 2018, permettant aux différents protagonistes libyens d’organiser des élections présidentielles et législatives le 10 décembre 2018 afin de mettre fin à la crise qui divise la Libye depuis la chute de Mouhammar Kadhafi, vient d’être applaudit par le conseil de sécurité des Nations Unies.
Le conseil de sécurité n’a pas manqué de saluer « l'”engagement pris (par les parties libyennes), tel qu’il est énoncé dans la déclaration de Paris, d’œuvrer de manière constructive avec l’Organisation des Nations unies en pour d’organiser des élections législatives et présidentielle crédibles et pacifiques et d’en respecter les résultats”.
Ce texte signé lors de la conférence internationale sur la Libye à Paris le 29 mai 2018 a été adopté de façon unanime par les 15 membres du conseil de sécurité, et a été salué par l’organisation des Nations Unies : « Il s’agit d’une étape significative et bienvenue dans la transition politique en Libye » a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Sept ans après la chute de Mouhammar Kadhafi, les 04 principaux acteurs se sont engagés à faire sortir leur pays de l’ornière dans laquelle il est plongé. Ces quatre acteurs avaient été reçus par le président français Emmanuel Macron en vue de trouver d’issues.
C’est une étape décisive, car, une vingtaine de pays et 04 principale organisations internationales, à savoir, l’ONU, l’Union Européenne, Union Africaine, la Ligue Arabe, avaient pris part à cette conférence de Paris.
En outre, plusieurs puissances à savoir : la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Turquie, l’Italie, Malte, la Chine, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, le Qatar, les Emirats arabe unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, étaient présente lors de cette conférence qualifiée de décisive pour la Libye ; et le Niger, le Tchad et le Congo étaient là au c