Burkina: le président Kaboré souhaite une exploitation minière créatrice d’emplois

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré souhaite que l’exploitation minière puisse servir à la croissance et à la création d’emplois, a-t-il indiqué jeudi à Ouagadougou, à l’ouverture de la 2eSemaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO).

Pour le chef de l’Etat burkinabè, le thème de la manifestation : «Quelle stratégie pour une meilleure intégration de secteur minier aux économies des pays africains» vient à point nommé.

«Ce thème que les organisateurs ont choisi vise à voir comment et dans quelle stratégie nous devons faire en sorte que l’exploitation minière dans nos pays puisse servir à la croissance, au développement et à la création d’emplois», a-t-il affirmé à l’issue de la cérémonie d’ouverture.

Selon Roch Marc Christian Kaboré, avec le secteur minier, en plus des taxes que l’Etat perçoit, il est important que l’on puisse aller vers le développement d’un partenariat à la base, notamment, sur les services avec les Burkinabè.

«A ce niveau, nous considérons qu’il y a des possibilités. Au lieu d’importer des produits alimentaires, de commander des choses que nous pouvons produire localement, il est important que ces montants qui sont reversés à l’extérieur, servent au développement de l’économie à l’interne et à la création d’emplois nouveaux», a insisté le président du Faso.

A l’écouter, le thème abordé par la 2e édition de la SAMAO permettra d’envisager toutes ces questions.

«Nous souhaitons aux participants de bons travaux avec de bonnes conclusions qui permettront au gouvernement de prendre des mesures adéquates pour aller plus en avant dans l’apport du secteur des mines dans le développement de notre nation », a-t-il déclaré.

Kaboré a salué tous les pays, tous les miniers qui ont accepté participer à la manifestation, en particulier le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement  durable du Maroc, pays invité d’honneur.

La deuxième édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) ouverte ce jeudi matin se poursuit jusqu’au samedi 30 septembre, dans la capitale burkinabè.

Expositions, communications, exposés-débats, échanges d’expériences, rencontres B to B, etc. sont au menu des trois jours de la manifestation présentée comme «vitrine de la promotion des potentialités minières et géologiques africaines».

SAMAO 2017 : Mieux insérer le secteur minier dans les économies africaines

Les rideaux se sont ouverts sur la 2ème édition de la Semaine des Activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO), le jeudi 28 septembre 2017 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. 

Des experts et praticiens du secteur minier du continent sont réunis à Ouagadougou dans le cadre de la 2ème édition de la Semaine des Activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO). Ils mûrissent la réflexion sur « les stratégies pour une meilleure intégration du secteur minier aux économies des pays africains ».

Organisée sous l’égide du ministère burkinabè des Mines et des Carrières, cette rencontre qui se veut « une vitrine de la promotion des potentialités minières et géologiques africaines », entend explorer les voies et moyens en vue d’accroître la contribution des mines dans le développement économique et social du continent.

Le Président du Faso a salué la pertinence du thème de cette deuxième édition de la SAMAO, qui permettra selon lui, de « voir comment nous allons faire en sorte que l’exploitation minière qui est faite dans nos pays puisse servir à la croissance, au développement et à la création d’emplois ». Il a remercié les pays participants pour la « confiance qui est toujours renouvelée au Burkina Faso ». 


La SAMAO 2017 qui réunit des ressortissants de plusieurs pays, se tient à une période marquée par des attaques terroristes au Burkina Faso. Ce qui fait dire au chef de l’Etat que « nous devons déjà considérer que c’est une grande victoire pour notre pays parce que les sociétés minières sont installées au Burkina Faso et continuent à produire de l’or nonobstant ces questions de sécurité ». 


Il a remercié le Maroc, pays invité d’honneur qui est présent à travers une délégation conduite par le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable de ce pays.
Le chef de l’Etat a estimé qu’en dehors des taxes perçues par l’Etat, la nécessité d’un « partenariat à la base » s’impose. Lequel partenariat devrait conduire les sociétés minières à passer commande chez les producteurs locaux afin de faire tourner l’économie locale. 


Le ministre des Mines et des Carrières a, dans son discours d’ouverture de la SAMAO, souligné l’importance de l’apport du secteur minier au produit intérieur brut et s’est félicité du fait que le Burkina Faso ait obtenu « le statut de pays conforme à la norme de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ».
Après la cérémonie d’ouverture de la SAMAO, le Président du Faso a visité les stands d’expositions. Pour participer à cette édition de la SAMAO, les délégations sont venues, du Maroc, du Ghana, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’ivoire, du Mali, du Benin et de la Guinée Conakry.

Djibo : un conseiller municipal, présumé terroriste, neutralisé

Des éléments des forces armées ont abattu mercredi soir un présumé terroriste à Djibo (Nord Burkina) où des tirs ont été entendus la même nuit aux alentours de l’abattoir.

L’homme abattu était un conseiller municipal dans la commune de Nassoumbou, située à quelques kilomètres de Djibo, selon des sources locales. Il est soupçonné d’être de connivence avec des groupes terroristes qui sévissent dans cette localité.
La province du Soum connaît régulièrement des attaques terroristes. Les groupes terroristes qui y sévissent semblent avoir diversifié leurs modes opératoires ces récentes semaines.
Les enlèvements ( comme celui du couple Eliott le 16 janvier 2015), les attaques ciblées notamment contre les forces de défense et de sécurité (attaque de la position de l’armée à Nassoumbou le 16 décembre 2016 par exemple) sont des modes opératoires par lesquels ils passaient pour atteindre leur objectif.
Actuellement ils semblent avoir développé une nouvelle méthode qui consiste à poser des engins explosifs improvisés ciblant notamment des véhicules militaires.
Au moins cinq soldats ont été tués ces deux derniers mois dans l’explosion d’engins explosifs improvisés au passage de leurs véhicules.

 

Touronata (Soum) : quatre personnes retrouvées mortes ce jeudi matin

Les corps sans vie de quatre personnes, probablement abattues par des assaillants, ont été découverts tôt jeudi matin à Touronata (commune de Tongomayel dans le Soum), a appris l’AIB auprès d’un élu local.

Ces personnes auraient été abattues par quatre individus armés et revêtus de treillis.

Les assaillants qui se sont remorqués sur deux motos, se seraient volatilisés par la suite vers Koutougou, près de la frontière malienne.

Hier mercredi vers 21h, un homme a été abattu au secteur numéro 5 de Djibo par des inconnus.

La situation sécuritaire dans le Nord du Burkina Faso, plus précisément dans le Soum, s’est fortement dégradée depuis quelques jours avec des attaques quasi-quotidiennes contre les civils et les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le gouvernement burkinabè a promis des mesures fortes pour contrer le terrorisme. Il a également appelé les populations à collaborer avec les FDS.

Nord Burkina: deux morts dans l’explosion d’une mine au passage d’un véhicule militaire

Deux gendarmes ont été tués et deux autres ont été grièvement blessés le mardi 26 septembre à Touronata, à environ une soixantaine de km de Djibo (Nord Burkina) dans l’explosion d’un engin explosif improvisé au passage d’un véhicule militaire, a indiqué mercredi le ministère de la défense dans un communiqué

Selon le communiqué, le véhicule qui est monté sur l’engin explosif faisait partie d’une escorte de ravitaillement en carburant de la mine d’Inata. L’explosion a eu lieu lorsque l’escorte revenait de Djibo, précise la note

Le samedi 23 septembre un autre véhicule du GFAT avait sauté sur un engin explosif similaire sur l’axe Djibo-Mentao, faisant 7 blessés dont 5 légèrement et 2 dont l’état nécessite un examen complémentaire, selon un communiqué du ministère de la défense nationale et des anciens combattants(MDNAC).

Le 17 août 2017, trois militaires ont été tués et deux autres grièvement blessés dans l’explosion d’une mine au passage d’un véhicule militaire.

 

Politique:” j’ai rencontré Salifou Diallo 3 mois avant son décès” François Compaoré

François Compaoré a déploré «la jalousie» que le défunt président du Parlement Salifou Diallo aurait «peut-être» éprouvée envers lui, parce qu’il était le frère de l’ancien président Blaise Compaoré.

«Salif Diallo est quelqu’un que j’ai estimé. Je le connaissais depuis 1985 et nous avons travaillé ensemble. Nous voulions ouvrir notre pays au reste du monde. C’était un homme courageux, un fonceur qui avait une lecture politique très fine, mais nous n’arrivions pas toujours à nous accorder. Peut-être y avait-t-il aussi un problème d’ambition ou de jalousie de sa part, car j’étais le frère du président (Blaise Compaoré)», a déclaré François Compaoré dans une interview publiée dans le Jeune Afrique du 24 au 30 septembre 2017.

François Compaoré et Salifou Diallo (décédé en août 2017), fidèles collaborateurs de l’ex président Blaise Compaoré, avaient des divergences sur la marche du parti présidentiel. En 2012, des proches de François Compaoré avaient pris les rênes du parti, reléguant les anciens aux rangs de conseillers.

Ces derniers ont fini par démissionner en janvier 2014 avant de revenir au pouvoir en novembre 2015, soit une année après l’insurrection populaire qui a balayé le régime du président Blaise Compaoré.

François Compaoré a également confié à Jeune Afrique, avoir rencontré et «chaleureusement salué» Salifou Diallo à Paris, quelques trois mois avant son décès.

La mairie de Ouagadougou refuse une manifestation, le balais citoyen s’indigne.

Des ressortissants togolais vivant au Burkina Faso et qui souhaitent organiser une marche de soutien à leurs compatriotes en lutte au pays viennent de se voir refuser ce droit par la mairie de Ouagadougou. Sous prétexte que cette manifestation peut « engendrer des troubles à l’ordre public, entre les ressortissants togolais au Burkina Faso et même aux relations entre nos deux républiques », la mairie de Ouagadougou a tout simplement opposé une fin de non-recevoir.

Cette situation est incompréhensible et inacceptable quand on se rappelle des manifestions tous azimuts des burkinabè de l’extérieur et ami(e)s du Burkina pendant l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et pendant le putsch du 16 septembre 2015 pour sauver la démocratie au pays des hommes intègres.

Le Balai Citoyen, qui a rencontré les initiateurs de cette marche cette semaine à son siège à Ouagadougou pour une organisation commune, s’insurge contre cette décision de la mairie de Ouagadougou, qui n’est ni plus ni moins qu’une atteinte aux libertés publiques en générale et à la liberté d’expression des ressortissants togolais vivant au Burkina en particulier et qualifie ce refus de soutien voilé à la dictature du régime liberticide et assassin du président Faure Gnassingbé. Cette lutte engagée par le peuple togolais contre la dictature dynastique des Gnassingbé est irréversible.

En tout état de cause, le Balai Citoyen ose espérer que toutes les entraves seront levées rapidement pour l’organisation de cette manifestation.

Fait à Ouagadougou, le 22 septembre 2017

La coordination Nationale

Ouverture officielle de la 72eme Assemblée générale de l’ONU

Le débat général de la 72eme session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies s’est ouvert ce mardi 19 septembre 2017 à New York sur le thème : « Priorité à l’être humain : Paix et vie décente pour tous sur une planète préservée ».

Dans son discours introductif, le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur Antonio GUTERRES a décrit un monde en difficultés où « les êtres humains souffrent et la colère gronde ». Il a appelé les Etats membres à « agir pour faire régner la paix ».


A la tribune des Nations unies, le premier responsable de l’organisation mondiale n’a pas porté de gants pour décrire les menaces qui pèsent sur l’humanité. « L’insécurité gagne du terrain, les inégalités s’accentuent, les conflits se propagent, les changements climatiques s’accélèrent », a déclaré Monsieur GUTERRES devant les chefs d’Etat dont le Président Roch Marc Christian KABORE.


Face aux divisions qui ébranlent le monde, le patron de l’ONU a noté qu’il faut « agir pour faire régner la paix ». Il a dit être fermement convaincu qu’ « ensemble nous pouvons instaurer la paix, rétablir la confiance et bâtir un monde meilleur pour tous ».


Les interventions de chefs d’Etat ont clos la première journée du débat général de cette 72eme session ordinaire. Le Président du Faso prononcera son discours à la tribune des Nations unies le jeudi 21 septembre 2017.

Les Premières Dames d’Afrique échangent à New York sur « comment exploiter le dividende démographique »

En marge des travaux de la 72eme Assemblée générale des Nations unies, les Premières Dames ont, à travers l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS), pris part à un panel sur le « partenariat mondial pour exploiter le dividende démographique en Afrique ».

L’épouse du Président du Faso, Madame Sika KABORE, vice-présidente de l’OPDAS et ses collègues ont échangé sur l’exploitation du dividende démographique en l’Afrique, en faisant la promotion des besoins des adolescents et leur accès à des services de santé adaptés à leur âge.


Ce panel a été l’occasion pour les Premières Dames de procéder à un partage d’expériences. « Nous nous sommes réunies aujourd’hui autour de la feuille de route de l’Union africaine pour une bonne capture du dividende démographique en particulier sur les questions de lutte contre le VIH-Sida et de la santé sexuelle et de reproduction des jeunes.

Plusieurs Premières Dames ont partagé leurs expériences en la matière. A l’issue de cette réunion, chacune de nous pourra s’inspirer de ces expériences dans les différents pays », a confié l’épouse du chef de l’Etat burkinabè à l’issue de la rencontre.


Au Burkina Faso, a dit Madame Sika KABORE, « nous menons actuellement une expérience avec plusieurs jeunes à Tenkodogo et à Fada N’gourma ». Cette expérience consiste selon elle « à la mise en place d’une plate-forme sur internet au profit des jeunes ». 


Sur cette plate-forme, a-t-elle expliqué, « les jeunes peuvent poser toutes les questions qu’ils souhaitent sur la santé sexuelle, sur l’éducation sexuelle. Il s’agit d’une expérience pour laquelle nous nous mobilisons fortement et normalement d’ici 2019, tous les grands centres urbains en seront équipés ». 


La vice-présidente de l’OPDAS a par ailleurs souligné la nécessité de maintenir la veille car aujourd’hui, a-t-elle indiqué, « on constate une baisse de vigilance de la part des jeunes et cela représente une nouvelle forme de menace pour la résolution de laquelle il va falloir mettre en œuvre, de nouvelles façons de faire, de nouvelles politiques. Et pour mener et gagner cette bataille, on peut compter sur les Premières Dames ».


Les membres de l’OPDAS ont mis à profit leur présence à New York pour procéder à la passation de charge à la tête de leur organisation. L’épouse du Président du Malawi qui assurait l’intérim de la Première Dame du Ghana a remis le témoin à celle de l’Ethiopie. L’épouse du chef de l’Etat burkinabè quant à elle occupe le poste de vice-présidente. Un poste qui non seulement « honore le Burkina Faso, mais lui donne également plus de visibilité ».

Blaise Compaoré souhaite revenir au Burkina d’Ici 2018

Le président du Rassemblement démocratique populaire, Nana Thibault a rencontré samedi 16 août, l’ex président burkinabè, Blaise Compaoré à Abidjan. Après 2h30 min d’échange portée essentiellement sur la réconciliation nationale, Nana Thibaut confie que Blaise Compaoré a émis le souhait de revenir au pays d’ici 2018.