Trois personnes de nationalités différentes ont été enlevées dans le Nord du Burkina Faso ce dimanche 23 septembre 2018 par des individus non identifiés clairement.
La situation d’insécurité sévie toujours dans cette partie Nord du Burkina Faso, précisément dans la région de Soum. Ce dimanche encore, c’est le fils du PDG de la mine d’Inata de nationalité indienne, aussi le directeur technique de la même mine, de nationalité sud-africaine et leur chauffeur de nationalité burkinabé qui sont enlevés par des individus qui sont pas clairement identifiés. Selon certaines sources, cette méthode pourrait être les djadistes vivants dans cette partie du Burkina Faso et du Mali.
Cet enlèvement intervient lorsque les autorités burkinabés ont saisi à bras le corps cette question d’insécurité. Le premier ministre burkinabé a promis que « dans quelques mois l’on ne parlera plus de djadistes ». Car le président du Faso a autorisé l’achat d’armes ou de matériel pour renforcer le besoin matériel des forces de défense et de sécurité dans leur tâche très complexe et venir à bout de ce fléau qui ne cesse de grandir dans cette région.
Soulignons que la stratégie d’attaques avait changé depuis quelques temps. Les attaques du Nord du Burkina s’était déplacées à l’Est, et à cet effet, des opérations aériennes furent menées pour détruire des bases des terroristes, avons appris par le biais de l’Etat-Major du Burkina Faso.
A l’Est du Burkina, précisément dans la zone de Pama, le gouverneur a instauré des mesures sécuritaires interdisant les populations de circuler à des heures dictées, et dans zones indiquées. Ces mesures pourraient aider les forces de défense dans leur mission quotidienne.
Ces attaques au pays des hommes intègres ont fait environ 120 morts depuis 03 ans. Les déplacements des populations sont aussi une réalité.
Plusieurs personnes sont toujours dans les mains des ravisseurs, dont Dr Eliot.