BURKINA FASO : « Tant que nous sommes encore militants de l’UPC nous avons bel et bien le droit d’utiliser les symboles et le logo de l’UPC » Daouda Simboro sur la Radio Oméga

La guerre entre le parti du lion (UPC) et les frondeurs UPC/RD n’est pas encore conjuguée dans le passé. Les justifications publiques où les tentatives de vaincre par les voix juridiques sont toujours d’actualités.

                                                                                           

Le président du lion a, dans une déclaration officielle mentionné à l’attention des membres de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) qu’il n’est plus possible que les frondeurs (UPC/RD) de l’honorable Daouda Simboro et de ses camarades puissent utiliser le logo du parti, à défaut il devrait payer la somme de 100 000FCFA/jour.

« Communiqué de l’UPC

L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) informe ses militants et sympathisants, ainsi que l’ensemble des citoyens burkinabè, que le juge des référés a ordonné le vendredi 03 août 2018 à SIMBORO Daouda et douze autres, de cesser l’usage des insignes du parti, sous astreinte de cent mille (100 000) francs CFA par jour de retard. Autrement, si les intéressés ne s’exécutent pas, ils payeront à l’UPC les 100 000 francs par jour à titre de réparation du préjudice causé. L’UPC salue cette décision de justice. Elle invite les militants et sympathisants à demeurer sereins et à faire confiance à la justice burkinabè, dans cette affaire qui l’oppose aux députés frondeurs.

Ouagadougou, le 04 août 2018

Le 2ème Vice-président de l’UPC, chargé des questions politiques

Adama SOSSO »

Ce fut sans surprise que le leader du parti UPC/RD a réagi sur une radio de la place (Radio Oméga), qu’il n’en est rien juridiquement :

« Tant que nous sommes encore militants de l’UPC nous avons bel et bien le droit d’utiliser les symboles et le logo de l’UPC » a-t-il laissé entendre.

Selon toujours Daouda Simboro : «  On n’a pas démissionné de l’UPC, on a démissionné du groupe parlementaire UPC »

« Si l’opinion n’a pas cerné, nous nous devions de prendre patience et de montrer à l’opinion que ce que nous avons fait n’était pas répréhensible », a-t-il conclus.

 

 

Ajouter un commentaire