Le président du Burkina Faso a reçu ce lundi 10 septembre 2018 au palais présidentiel afin de recueillir des informations et aussi bénéficier des conseils de la part du président du Faso pour sa candidature au poste de Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Mme Louise Mushikiwabo, actuelle ministre des affaires étrangères du Rwanda, est aujourd’hui candidate au poste de Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Sa candidature a été animée par l’Union africaine (UA) lors du dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement en juillet dernier en Mauritanie. Selon Louise Mushikiwabo, il est important pour elle de venir bénéficier des informations sur cette institution avant les élections :
« Je suis candidate africaine et donc je dois porter les ambitions et les valeurs des membres africains », a-t-elle laissé entendre, selon les services de communication de la présidence du Faso.
Aussi, la candidate a précisé avoir également promu sa candidature aussi bien en Asie du Sud-Est, en Europe qu’au Moyen-Orient.
Les objectifs de Mme Louise Mushikiwabo est de pouvoir servir les Etats membres et d’amener l’OIF, qui aura bientôt cinquante ans d’existence, “à se focaliser vers des actions précises, vers le concret ».
Cette institution qui est fondée depuis le 20 mars 1970 à Niamey (Niger) a pour but de maintenir le lien entre les pays qui parlent la langue française.
C’est au total 84 Etats membres et gouvernements qui sont membres jusqu’aujourd’hui. Le siège se trouve à Paris.
Le mandat de l’actuel secrétaire général, prend fin à partir du 1er janvier 2019. C’est dans cette optique que les chefs d’Etats de Union africaines désirent pousser Mme Louise Mushikiwabo à la tête de ladite institution.
Avant de repartir, selon le service de communication de la présidence du Faso, elle s’est également prononcée sur le renforcement des relations bilatérales entre le Burkina Faso et le Rwanda.