Le Cadre d’expression démocratique (CED), a organisé le samedi 30 juin 2018, une Assemblée Générale, au cours de laquelle, son président Pascal Zaïda a tenu à donner sa lecture sur la situation nationale au Burkina Faso tout en soulignant la lenteur que le MPP ou le régime en place met pour la satisfaction du peuple burkinabé.
Pascal Zaida avait été arrêté par la police de Ouagadougou le samedi 21 octobre 2017 pour «manifestation illicite et actes de vandalisme» selon les autorités compétant à la place de la révolution de Ouagadougou. Après avoir été condamné à payer une amende de 50.000 FCFA, voire sa libération, il a tenu le 30 juin une Assemblée Générale à Ouagadougou pour donner sa lecture sur la situation sociale actuelle.
Selon Pascal Zaida, la grande mobilisation des populations à cette Assemblée Générale témoigne qu’il n’y a pas d’avancer dans la gestion du régime du MPP : « Comme vous le constatez, cette mobilisation monstre témoigne à souhait de la désapprobation totale des Burkinabè sur la manière dont les gouvernants actuels dirigent notre pays. Un pays conduit lamentablement vers l’incertitude et dans un flou artistique par un pouvoir perdu dans ses propres lacunes et dans ses propres contradictions ».a déclaré le coordinateur du Cadre d’expression démocratique (CED), Pascal Zaida.
Selon Pascal Zaida, tout est sombre au Burkina Faso en l’occurrence au plan judiciaire, politique, social sécuritaire, depuis l’accession du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et ses alliés, au pouvoir.
Pascal Zaida a indexé à cet effet, le Plan national de développement économique et social (PNDES), que lui et ses camarades ont taxé d’échec sur toute la ligne.
Pour lui : « Le Plan national de développement économique et social (PNDES), annoncé comme étant une boussole pour un développement endogène, s’est déboussolée, perdant de sa précision, Ils (le régime du MPP) refusent de reconnaître que tout ce qu’ils sont en train de faire sont des projets financés par Blaise Compaoré avant de partir. Pour l’instant, ils n’ont rien apporté à ce pays » ; Zaida et ses camarades n’ont pas tournés par plusieurs manières pour dénoncer « le tâtonnement, la corruption, le favoritisme et le népotisme qui sont en passe d’être érigés en règles de vie, en système ».
Parlant des dossiers juridiques et le retour des exilé, le Cadre d’expression démocratique, interpelle le président du Faso et il est alors prévenu : « Le président Kaboré a six mois pour juger le dossier de l’insurrection. Il a six mois pour que le dossier du putsch soit réglé et que tous les témoins comparaissent », et la président Kaboré « a jusqu’en décembre, autrement dit, nous n’allons pas accepter qu’on attende à trois mois des élections présidentielles pour faire venir Blaise Compaoré et dire que c’est moi l’homme de la réconciliation ».
« Ceux qui veulent se joindre à nous pour la lutte, la porte est ouverte. Ceux qui veulent se mettre en marge, ils n’ont qu’à aller, nous allons avancer car c’est le bonheur et le devenir du Burkina Faso qui nous intéresse. »
Ont lancé Pascal Zaida et ses camarades à l’endroit des populations burkinabés.