Cela fait déjà 03 ans que le pays des hommes intègre est plongé dans une situation chaotique, surtout au plan sécuritaire. La France se dit prête à apporter son soutien, comme ce fut le cas au mali il y a quelques années.
L’ancienne métropole, par la voix de sa ministre des armées, Florence Parly, en visite au Tchad, ce lundi 8 et mardi 9 octobre se dit prète a donné un coup de main au Burkina Faso. Pendant cette tournée ou visite africaine, elle a rencontré le président Idriss Déby Itno et des soldats de la force Barkhane .
C’est en marge de cette visite qu’elle a encontre le locataire de Kosyam « le président du Faso », Rock Marc Christian KABORE, pour compatir à la douleur commune.
Lors de cette rencontre, elle a souligné les efforts de la France à deux reprises du côté des forces de défenses et de sécurité du Burkina Faso : « Il y a quelques jours, une première opération a eu lieu, ce qui ne s’était jamais fait jusqu’à présent, suivie d’une autre ce week-end ».
La ministre Florence Parly a souligné aussi avoir «rencontré le président KABORE [en juillet à Ouagadougou] ». A cet effet, elle aurait «fait une offre de service en disant que si les autorités burkinabés souhaitaient pouvoir s’appuyer sur Barkhane, comme ce fut le cas « au Niger ou au Mali » et que , « Barkhane était tout à fait disposée à montrer ce type d’opérations », a-t-elle laissé entendre.
Malgré les armes que pourraient disposer les forces françaises, la ministre Florence Parly reconnait « que c’est la solution à tous les problèmes du Burkina Faso, mais je pense qu’une étape utile, constructive, a été franchie ».
« Avec le Burkina, nous restons disponibles, car le rôle de “Barkhane”, c’est aussi d’appuyer les forces nationales partout où c’est nécessaire et si elles le demandent », a laissé attendre Florence Parly.
Depuis le début du mois d’aout, les attaques se sont tant multipliées que tout remède quel que soit sa provenance pourrait être la bienvenue.