Le premier ministre du Burkina Faso a fait une déclaration hier 11 juin depuis la primature pour appeler les syndicats au dialogue social. « Il est vital pour le Burkina Faso de revoir la question de la masse salariale. Quand il n’y a pas d’équité et de justice, cela peut créer de la jalousie, de la frustration. Chose défavorable pour la cohésion sociale. C’est pourquoi il est important de corriger cela. Dans le cadre de la réflexion que nous allons mener sur le système de rémunération, il est important de voir dans quelle mesure nous pourrions arriver, sur la base du principe de l’équité et de la justice, à faire en sorte que les écarts et les différences soient acceptables et tolérables. Il ne s’agit pas d’une égalité parfaite. Il faudrait également préserver ce principe de la fonction publique à savoir : A diplôme égal, salaire à peu près équivalent ». avait-il laissé entendre.
Ce matin, dans la capitale burkinabé, plusieurs couches, à savoir, des corps issus de l’administration publique, des organisations syndicales, dont 5 centrales syndicales excepté la CGT-B et 21 syndicats autonomes ; composantes de la société civile.
Tous les participants de cette conférence ont pour mission de « refonder le contrat social avec les agents publics de l’Etat et assurer la pérennité de notre modèle social » mais surtout « une répartition équitable des richesses, preuve d’un gage d’une cohésion sociale qui permettra à notre pays de se construire »
L’étape majeure ou remarquable de cette conférence est l’absence du secrétaire général de la Confédération général du travail du Burkina (CGT–B), qui est un géant dans ce dialogue social.
le monde dans lequel nous vivons est le fruit de notre réflexion. Si nous voulons le changer, il faut que nous changeons notre manière de réfléchir » d’Albert Einstein ; « car on ne peut construire le Burkina de demain avec des réflexions qui ont toujours prévalu d’opposition stérile de classes ». a laissé entendre ’Olivier Guy Ouédraogo, lorsqu’il pris la parole au nom des 5 centrales syndicales et des 21 syndicats autonomes.
Cette conférence n’a pas laissé plusieurs personnalités indifférentes. C’est le cas du président de la république Rock Kaboré sur son compte twitter: 5 centrales syndicales et des 21 syndicats autonomes.
« Les droits syndicaux, ne font pas partie du noyau des droits de l’homme considérés comme absolus et indélogeables » a déclaré le Pr Seyni Ouédraogo, ministre de la fonction public.
C’est « le droit à la vie, le doit à ne pas être torturé ni subir des traitements inhumains ou dégradants, l’interdiction de l’esclavage, la non rétroactivité de la loi pénale » a-t-il poursuivi.
Il a rappelé la responsabilité de chacun, faisant appel au sens du patriotisme : « faites-moi de bonne politiques, je vous ferai de belles finances »
« Notre fonction publique est le reflet de notre histoire » et nous devons « à tout prix le préserver, le moderniser et le transmettre aux générations futures ». A conclus le Pr Seyni Ouédraogo en tant que premier responsable de la fonction publique,