Ce lundi 17 septembre 2018, le premier ministre du Burkina Faso, était face à la représentation du peuple : au parlement burkinabé. Il s’agissait pour le Premier ministre de faire l’état des lieux sur la situation sécuritaire au Burkina Faso.
Aujourd’hui au Burkina Faso, la situation sécuritaire est plus que préoccupante. Nul ne peut ignorer que depuis le début du mois d’août, presque chaque jour, un burkinabé tombe. A cet effet, le chef du gouvernement a trouvé nécessaire de donner de la confiance au peuple tout entier.
A l’entame du discours du chef de gouvernement, il a déclaré ceci :« ce n’est ni le MPP, ni le gouvernement qui est attaqué. C’est la patrie qui est attaquée ».
Cela pour appeler tous les burkinabé à l’union sacré pour une véritable paix au Burkinabé Faso.
Selon toujours Paul Kaba TIEBA, « ce qui se passe dans la zone de l’Est est le fait de personnes qui manient avec dextérité les techniques de guerre militaire ». Aussi, « on n’a plus à faire à des groupes que nous connaissions. Les techniques de combat qui sont utilisées à l’Est s’apparentent à celles qui sont enseignées dans l’armée ».
En terme de bilan, Paul Kaba TIEBA a tenu à souligner que c’est au total 118 personnes qui ont trouvé la mort en 3 ans, dont 69 à partir du 1er janvier 2018. Sur les 118, figurent 70 civils et 48 dans les rangs des forces de défense et de sécurité.
La situation actuelle du Burkina n’a laissé le choix au premier ministre de confirmer ceci : « Honorables députés, notre pays est attaqué ».
C’est sans ambages ce qu’a motivé des frappes aériennes de la part de l’armée burkinabé dans la nuit du dimanche 16 septembre dans la partie Est du Burkina.
Une séance plénière qui porte exclusivement sur les questions sécuritaires, a lieu ce mardi 18 septembre, et ce, à huit-clos. C’est au total 13 ministres qui sont convoqués, dont le ministre de l’agriculture, car selon le premier ministre, « de l’engrais chimique serait utilisé pour la fabrication des exploits »