“C’est un procès entièrement politique. Il y’a diverses caches d’armes en Côte d’Ivoire, ce n’est pas une révélation.
Tout le monde sait que dans la conduite de l’offensive de 2011 pour contraindre le président Laurent Gbagbo à céder le pouvoir, diverses stratégies ont été mises en place dont une qui a consisté à disséminer des caches d’armes un peu partout.
Ce n’est un secret pour personne et Soul to Soul a dit dans sa déclaration au procureur, qu’il n’est pas le propriétaire de ces armes, il ne les a pas acquises, il ne les a pas gérées. Sa maison a juste servi de lieu d’entreposage.
Pour l’ensemble des Forces républicaines de Côte d’Ivoire qui, sur ordre du Président Alassane Ouattara ont lancé l’assaut pour déloger Laurent Gbagbo du pouvoir. Ces armes n’ont pas été acquises par Soul to Soul, il n’en a pas les moyens….
le Président Alassane Ouattara, l’État -major et la haute hiérarchie de l’armée dont des généraux et officiers supérieurs qui composent le Conseil national de sécurité, savent bel et bien qu’il y avait une cache d’armes à Bouaké, qu’il y en a d’autres encore qui sont souvent localisées chez des proches du chef de l’État .
Nous sommes donc convaincus que c’est un procès politique destiné à faire pression sur Guillaume Soro en se servant de Soul to Soul comme otage.”
(L’intelligent d’Abidjan)