En marge du conseil des Ministres de ce Mercredi 08 Novembre 2017, le ministre de la communication a réagit sur ce qu’il convient désormais d’appeler affaire immixtion à la Télévision Nationale du Burkina. En rappel le ministre de la communication est accusé par la rédaction de la TNB d’avoir annuler une émission dans lequel devait intervenir son ex collègue de la culture.
« J’ai suivi le journal, j’ai écouté la déclaration de la rédaction. Je prends acte que nous avons une rédaction à la Télévision nationale qui est très engagée pour la défense de la liberté de la presse, pour la liberté d’accès des uns et des autres aux médias…
J’ai lu que j’étais suffisant, que je faisais le malin. J’ai mon vécu que j’assume. Je suis quelqu’un d’assez simple dans ma façon d’être. Si quelqu’un estime qu’il a un carton rouge à me donner, qu’il me le donne.
Regardez les textes qui régissent la presse depuis le CNT, je ne suis pas directeur de publication des médias. Je ne peux pas décider de ce qui se passe à l’intérieur des médias. L’immixtion est à quel niveau ? Je ne suis pas directeur de publication, c’est un EPE. C’est le Conseil d’administration qui décide.
Je prends un exemple concret : cela fait une année que je me bats pour qu’on change le décor de télévision nationale et ça a traîné jusqu’à ce que la dernière fois, ils ont convoqué un conseil d’administration extraordinaire. J’ai même déjà été censuré à la RTB. Est-ce que je m’en suis plaint ? »