À Tenkodogo, le grain de thé connu sous le nom de La Sorbonne a apporté sa contribution au projet Faso Mèbo, en offrant trois tonnes de ciment. Ce don a été remis officiellement le mercredi 2 juillet 2025. L’initiative est née de la volonté des membres du grain de participer activement au développement local. Selon leur porte-parole, M. Gilbert Zabsonré, l’idée de départ était de réunir une tonne de ciment. Mais grâce à la mobilisation des membres, le chiffre a triplé. Ce geste volontaire s’inscrit dans une dynamique nationale, encouragée par les plus hautes autorités, visant à faire de chaque citoyen un artisan du développement.
Loin d’être une action isolée, cette contribution reflète l’esprit de camaraderie et d’engagement qui règne au sein de La Sorbonne. Monsieur Zabsonré a souligné que ce geste ne relève d’aucune pression extérieure. Il est le fruit d’une prise de conscience collective face aux défis du développement. « Nous formons une famille. Et si un jour le président du Faso vient à Tenkodogo, nous l’invitons à venir prendre le thé avec nous », a-t-il lancé.
Faso Mèbo : une initiative saluée par les autorités locales
Le président de la délégation spéciale de Tenkodogo, M. Sami Béranger Pooda, a reçu le don au nom de la commune. Il l’a transmis aux 1ers responsable du projet sur place et a félicité La Sorbonne pour ce soutien précieux au projet Faso Mèbo. Il a rappelé que ces lieux de discussion comme les grains de thé jouent un rôle essentiel dans la vie communautaire. En effet, ce sont des espaces où les citoyens débattent de la gestion locale, critiquent, proposent et surtout agissent.
À l’image d’autres initiatives passées, ce don vient souligner l’importance de l’implication citoyenne dans les projets de développement. M. Pooda a appelé les autres groupes de réflexion à suivre l’exemple de La Sorbonne, en apportant une aide concrète. Que ce soit en nature, en main-d’œuvre ou en idées pour améliorer le cadre de vie à Tenkodogo. L’objectif commun reste l’embellissement, la propreté et la cohésion sociale de la ville.
Faso Mèbo : une dynamique qui s’ancre dans l’histoire locale
Créée il y a plus de dix ans, La Sorbonne est bien plus qu’un simple kiosque à thé. C’est un espace de réflexion citoyenne, où les membres discutent quotidiennement de divers sujets sociaux, politiques et culturels. Certains membres de ce grain ont d’ailleurs été affectés dans d’autres régions ou à l’international. Mais ils restent liés à l’esprit du groupe.
La question du nom « La Sorbonne » a suscité quelques réactions. M. Zabsonré a répondu que si l’origine est française, le symbole est fort : un lieu de savoir et d’élite. Selon lui, les critiques doivent viser les politiques qui nuisent à l’Afrique, non les symboles de connaissance. Cette prise de position rappelle les débats sur la souveraineté et la responsabilité citoyenne déjà observés dans d’autres régions .
En résumé, ce geste de La Sorbonne s’inscrit dans une logique de contribution volontaire à l’initiative Faso Mèbo. Il appelle à une citoyenneté active et solidaire.
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