Le Conseil de l’Union européenne a rendu publique le 15 octobre 2018, les conclusions de son travail sur les diagnostiques de la situation plus ou moins instable que traverse la Centrafrique.
« La situation en République centrafricaine (RCA) demeure très fragile et l’UE reste mobilisée aux côtés du pays. Deux ans après la conférence internationale des donateurs de Bruxelles, l’Union Européenne (UE) souligne la nécessité de poursuivre son action, à travers ses différents instruments, pour aider la RCA à retrouver le chemin de la stabilité, de la paix et du développement et à répondre aux aspirations à une paix et une réconciliation durables de la population centrafricaine dans son ensemble. »,c’est ce qu’a déclaré le secrétariat général du conseil de délégation.
Sachant que la situation d’insécurité demeure dégradé « L’UE réitère son soutien à l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation placée sous l’égide de l’Union Africaine, de la Communauté des États de l’Afrique centrale, avec la participation de l’Angola, du Cameroun, du Congo, du Gabon, du Soudan et du Tchad, et sous le leadership du Président Touadéra, pour parvenir à un accord de paix et de réconciliation, créer les conditions d’un désarmement complet des groupes armés et renforcer l’autorité de l’État, en préservant l’unité et l’intégrité de la RCA » précise toujours le même document.
Le secrétariat, bien que parle de paix, souligne quand-même que les poursuites et la justice doit ètre une réalité : « L’UE salue les procès entamés devant la Cour criminelle de Bangui et l’opérationnalisation progressive de la Cour pénale spéciale et espère que celle-ci engagera très vite ses premières poursuites. »
L’UE attend continuer « à se coordonner avec les Nations unies, l’Union Africaine et d’autres partenaires internationaux. »
Notons que la situation « humanitaire en RCA » reste toujours préoccupante, en dépit de élection du Président Touadéra qui devaient améliorer les conditions de vie des citoyens. C’est pourquoi le Conseil de l’Union européenne dit apporter son soutien aux « populations déplacées ou enclavées, les femmes et les enfants, qui demeurent les premières victimes de la crise et pâtissent de l’insécurité et des violences »