Cela fait 2mois, jour pour jour que l’assistant de police de l’unité polyvalente nationale Tiemtoré avait été « crapuleusement assassiné et un autre policier blessé. Depuis lors, la police nationale avait lancé une alerte suivit des descriptions des bandits. Et voilà que depuis le 24 mai, les enquêtes viennent enfin d’avoir une suite favorable.
Selon le commissaire Kientega, ces présumés assassins ne sont pas étrangers à la police nationale burkinabé.
Le chef de gang s’appelle Compaoré Hamado (40) et ses complices sont respectivement Compaoré Noaga (55 ans), Ouédraogo Issa ( 52 ans), Derra Hamado (37 ans), Yerbanga Emile, Zida Adama (27 ans), Ouédraogo Madi (orpailleur 34), Kaboré Wahabo (30 ans), présumé commanditaires des braquages dans les domiciles, Boro Oumar ( 33 ans).
Cette équipe est connue par la police nationale comme celle qui mène plusieurs attaques contre des domiciles, des auberges, et commet régulièrement des braquages à main armé contre des civils.
L’on se souvient également de l’explication de la police depuis l’avènement de ce drame du 24 mai dernier : « C’est quand ils ont braqué à Borgo (à la périphérie Est de la capitale), relate le commissaire Kientega Honoré, chef du SRPJ Ouaga, qu’ils sont revenus avec les sacs sur le terrain (de la ZAD) pour fouiller. Ils étaient vraiment suspects. Ils avaient déposé les sacs dans le noir. Ils discutaient, torchaient. Les collègues se sont approchés pour voir. Quand ils se sont présentés comme policiers, ils ont dégainé ».
Selon le dernier rapport de la police, Boro Oumar aurait un permis de port d’arme. Son comportement avait contraint la police à lui retirer son arme mais pas son parmi. Et son permis lui permettait de s’approvisionner comme il voudrait. Et selon le commissaire Kientega, « Ces derniers temps, aucune armurerie ne va vendre des munitions à quelqu’un qui n’a pas de permis de port. Très souvent, beaucoup [de vendeurs de minutions et d’armes] ont été déférés par rapport à ces cas ».
Plusieurs investigations furent de taille, mais la police ne parvenait pas à trouver ce qu’elle cherchait comme preuve indéniable, car : « Vous allez fouiller la cour vingt fois, vous n’allez pas vous rendre compte. Une partie des armes a été retrouvée sous leur jarre. On met un pneu, on met du sable dedans pour une question de rafraîchissement de la jarre. On a mis à l’intérieur du pneu les armes et les minutions et on remet le sable », a laissé entendre le chef de la PJ de Ouaga.
Et selon la police, le cerveau de ces attaques à perpétuité, Compaoré Hamado, alors âgé de 40 ans est actuellement en fuite hors du Burkina. Cependant sa famille est inculpée dans cette affaire : Sa mère du nom de Marie présumée complice est inculpée pour des faits de « détention illégale d’arme à feu et de munitions ». Sa grande sœur du nom de Bernadette (46 ans), son neveu Fabrice (35 ans) et sa femme Pascaline n’est pas écarté.