Bobo-Dioulasso : Des chambres de passe saccagées pour protéger un marigot

Dans la matinée du dimanche 19 novembre 2017, des jeunes du quartier Kôkô, situé au secteur 4 de Bobo-Dioulasso, ont saccagé des chambres de passe. Ces chambres étaient situées non loin de l’ex-ciné Houet, derrière le marigot Houet.

Au total, une dizaine de chambres, un maquis, un bureau, etc. ont été démolis par ces jeunes en furie. Selon des témoignages, les occupantes des lieux auraient pris la poudre d’escampette. Le chef du quartier Kôkô, Lamini Kassamba a assuré ne pas viser les filles de joie, à travers cette opération.

Mais, a-t-il souligné, cette opération vise à préserver la terre de leurs ancêtres et protéger le marigot Houet. Selon Lamini Kassamba, cette maison de prostitution est construite sur les tombeaux de leurs ancêtres. A l’en croire, c’est sur ce lieu qu’ils habitaient avant de déménager derrière le marigot.

« Nous ne savons pas par quelle stratégie, la propriétaire est passée pour construire ces chambres sur les tombes de nos ancêtres, alors que c’est grâce à leurs prières que le marigot existe », a-t-il affirmé. Il a fait savoir qu’elle (la propriétaire) n’avait pas l’autorisation de construire ces chambres dans ce quartier. Pour lui, ce lupanar est aussi à la base de la disparition des silures sacrés.

« Depuis des années, on retrouve des silures morts dans ce marigot », a-t-il ajouté. En effet, des préservatifs sont jetés dans le marigot et à côté dudit marigot, foi de M. Kassamba. Lorsqu’il pleut dans la zone, ces préservatifs se déversent dans le marigot. Ce qui provoque, à son avis, la mort des silures.

La propriétaire est une amie de longue date, a souligné Lamini Kassamba. Après maintes rencontres, a-t-il indiqué, elle n’a jamais voulu l’écouter. De l’avis de de Kassamba, la propriétaire de ces chambres closes est contre l’existence de Bobo-Dioulasso. Car, pour lui, le marigot est d’une importance capitale pour la Cité de Sya.

Bobo Dioulasso : 35 motos retrouvées chez trois délinquants

Le commissariat de police de Do a présenté, le vendredi 17 novembre 2017 à Bobo-Dioulasso, trois présumés délinquants spécialisés dans le vol de motocyclettes. Les policiers ont retiré des mains de ce trio, 35 motos de marques différentes, volées à Ouagadougou, pour être revendues à Bobo-Dioulasso.

Un trio présumé voleur de motos est entre les murs du commissariat de police de Do. Il a été présenté à la presse, le vendredi 17 novembre 2017 à Bobo-Dioulasso. Tout est parti d’une patrouille.«Dans la nuit du 30 au 31 octobre 2017, au cours d’une patrouille, nous avons saisi un certain nombre d’engins à deux roues, dont une de marque spark.
Après vérification du numéro de série, nous avons constaté des modifications», a expliqué le commissaire de police Pakindsama Ouédraogo. A partir de cette moto, les policiers vont mener une enquête pour débusquer I.K. 35 ans, I.O. 25 ans et de I.S. 32 ans.

Cinq complices, selon le commissaire Ouédraogo, sont en fuite. Dans les mains de ce trio, 35 motos de marques différentes ont été saisies, toutes volées à Ouagadougou, pour être vendues à Bobo-Dioulasso. Suivant M. Ouédraogo, les trois présumés délinquants opéraient à Ouagadougou, en s’introduisant par effraction dans les boutiques et magasins de vente de motocyclettes.

Après le vol des engins, ils procèdent à la modification des numéros de série, à travers la production d’un faux certificat de mise en circulation (CMC), la reprise de la peinture et même la marque inscrite sur la moto. «Ils ont même transformé une moto Crypton 07 en Fox X »,a indiqué le commissaire Ouédraogo.

Décrivant toujours le mode opératoire de ces délinquants, le commissaire a indiqué que les motos volées sont convoyées par une compagnie de transport à Bobo-Dioulasso à l’adresse de I.K. Pour réussir à débusquer les voleurs, le commissaire Ouédraogo et ses hommes ont collaboré avec leurs collègues de Ouagadougou. Ce qui a permis d’inviter les victimes depuis Ouagadougou à venir récupérer leurs motos à Bobo-Dioulasso.
Agence d’Information du Burkina

Justice: Ousmane Guiro convoque l’Etat du Burkina devant Cour de justice de la CEDEAO

La Cour de justice de la CEDEAO va juger à partir de demain mardi, à Abuja (Nigeria), le dossier ‘’Ousmane Guiro contre l’Etat burkinabè’’ .

L’ex Directeur général des douanes, reconnu coupable pour corruption active et enrichissement illicite, estime que ses droits à un procès équitable et à la présomption d’innocence ont été violés selon le récit de nos confrères de l’AIB.
Ousmane Guiro proteste contre la décision de jugement numéro 027 du 30 avril 2014, où il a été reconnu coupable de corruption passive, d’enrichissement illicite, de blanchiment d’argent et de possession illégale d’armes.
Dans sa volonté de faire appel, M. Guiro soutient avoir été empêché de déposer des documents, en raison du mauvais fonctionnement du greffe de la Cour d’appel.
Le douanier demande donc à la Cour de justice de la CEDEAO de conclure qu’il ne peut pas bénéficier d’un procès équitable et à la présomption d’innocence et qu’il devrait de ce fait être jugé, conformément aux principes internationaux.
Sous le régime de la Transition, en juin 2015, il a été condamné à deux ans de prison avec sursis et au paiement de dix millions de francs CFA d’amende et la confiscation d’une partie des objets saisis.
La Cour de Cassation se prononçant en juin 2016, sur le pourvoi formulé par le Procureur général près la Cour d’Appel Laurent Poda, a renvoyé les parties devant la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou et condamné M. Guiro aux dépens.

Loroum : attaque d’une patrouille de police

Des individus non identifiés ont attaqué ce lundi aux environs de 10 heures, une équipe de patrouille du district de police de Banh, province du Loroum.

L’attaque est intervenue à Nongdoum, localité située à environ 280 km au Nord de Ouagadougou.
Il n’y a pas de bilan officiel pour le moment, mais les quatre agents ont déjà pu rejoindre leur base, selon des témoins sur place.

Source AIB

Esclavage en Lybie: la Libye demande l’aide de la communauté internationale

Le ministère des Affaires étrangères du gouvernement d’entente nationale de la Libye a réagi officiellement ce lundi 20 novembre 2017 suite aux traitements esclavagistes que subissent des migrants africains en Libye. A Ouagadougou, la déclaration a été lu devant la presse par Abdulrahman Khamada, chargé des affaires de l’ambassade de Libye au Burkina Faso. Voici l’intégralité dudit communiqué.

« Le Ministère des Affaires Etrangères de la Libye suit avec un extrême intérêt, le reportage médiatique relatif à l’exploitation des immigrés illégaux par des criminels et des faibles d’esprits pour des travaux d’asservissement. Le Ministère exprime son refus catégorique et condamne fermement ce genre de pratique inhumain, contraire à la culture et au patrimoine du peuple libyen. Il réaffirme que ce qui a été diffusé par des médias à propos de ces actes est l’objet d’une enquête menée par les services libyens compétents. Si le résultat de l’enquête confirmait la pratique, les auteurs et complices seront poursuivis et sanctionnés. Le Ministère exprime son engagement clair et total au respect de la charte des Nations Unies à ce sujet. Il réaffirme son attachement à l’application des lois et législations nationales qui incriminent le trafic des hommes et l’esclavage dans toutes ses formes. Au moment où la Libye est consciente qu’elle est visée par certaines parties régionales afin de faire d’elle une destination pour accueillir et sédentariser les migrants, elle avertit comme elle avait déjà fait plusieurs fois dans le passé. En effet, les traitements superficiels et stériles constituent des obstacles devant les efforts pour mettre un terme à ce phénomène, ouvre un champ devant les bandes organisées qui exercent cette activité criminelle. Il exprime son étonnement pour l’attitude de ceux qui qualifient cette zone d’une région de conflit et d’instabilité ; tentent au même moment, d’en faire une zone de refuge pour accueillir un grand nombre d’immigrés, ce qui suscite beaucoup d’interrogations.
Le Ministère des Affaires Etrangères, tout en mentionnant ce qui précède, attire l’attention sur le danger que constitue la situation qui prévaut actuellement en Libye, où les bandes des criminels exploitent un contexte d’absence de la responsabilité collégiale commune pour obtenir des ressources de financements des plans criminels et terroristes à travers l’asservissement soit par le canal de transport des immigrants d’une rive à une autre de la méditerranée ou par le canal de leur intégration comme combattants dans les rangs des mercenaires et terroristes
Nous invitons la communauté internationale afin qu’elle intensifie l’esprit de la responsabilité et de la coopération pour aider la Libye à faire face à ce danger qui touche son tissu social, son patrimoine culturel et sociétal, et l’humanité toute entière ceci, à travers l’adoption d’un traitement efficace des causes de l’immigration au lieu que certaines parties exploitent ce genre d’évènement regrettable pour impliquer le nom de la Libye dans le but de couvrir leur incapacité à traiter ce phénomène et de réaliser des acquis qui, en réalité sont éphémères dont nous vivons les conséquences aujourd’hui le Ministère réaffirme le rejet de l’Etat libyen, son gouvernement et son peuple de ces pratiques inhumaines, il rappelle qu’il avait déjà pris l’initiative depuis des années pour exiger l’application des politiques efficaces contre ces phénomènes en apportant un soutien pour renforcer les capacités institutionnelles, contribuer au développement des projets dans les pays d’origine des immigrants afin de mettre un terme à l’immigration illégale et trafic des hommes conformément à la déclaration commune (Afrique – Union Européenne 2006). Il demande à ses partenaires, à ses amis régionaux et internationaux une coopération positive et constructive pour traiter ce phénomène négatif avec responsabilité, sagesse et courage.
Ministère des Affaires Etrangères du gouvernement d’entente nationale, lu à Ouagadougou par le chargé des affaires de l’ambassade de Libye au Burkina Faso Abdulrahman Khamada. »

Tiébélé: Des élevés tabassent des kogleweogo

Les élèves de Tiébélé ont battu des membres du groupe d’autodéfense koglowéogo et caillassé leur véhicule le 16 novembre dernier.

Ces koglowéogos avaient la veille, attaché et chicoté un élève pour une peccadille. Alors que les koglowéogos étaient en tarin de torturer un homme accusé de vol, les élèves également dont le CEG est à quelques mètres du siège des koglowéogos, se sont approchés pour regarder et filmer la scène.

Les Koglowéogos vont alors leur intimer l’ordre de partir. L’infortuné élève aura eu le tord de répondre en disant selon les témoignages: “Nous aussi nous avons le droit comme les autres de regarder”. C’est ce qui lui a valu d’être ligoté et copieusement frappé.

Les élèves vont alors s’organiser le lendemain pour leur vengeance et certains membres du groupe d’autodéfense Koglowéogos ont du se séparer de leurs tenues qui permet de les reconnaitre avant de prendre la fuite.

Esclavage en Lybie: L’UPC condamne fermement

Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), parti d’opposition au Burkina, sur la situation en Libye.

Comme l’opinion publique internationale, nous avons pris connaissance d’une pratique d’esclavage en Libye illustrée par une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Il s’agit précisément de la vente de migrants subsahariens dans des marchés noirs en Libye. L’UPC condamne fermement cette pratique qui rabaisse l’Afrique et l’humanité entière.

C’est pourquoi notre parti politique demande aux présidents africains d’user plus que des mots pour contraindre les autorités libyennes à mettre immédiatement fin à cette barbarie dans leur pays.
L’UPC exige également que les acteurs de ce commerce dégradant soient arrêtés et traduits devant les tribunaux internationaux.

Notre parti félicite les organisations de la société civile, les leaders d’opinion et la jeunesse africaine pour leur mobilisation sans faille.

L’UPC rejette les violations des droits humains, les traitements dégradants sur tout être humain, quelle que soit son origine. Elle demande donc que ce cas symptomatique de la Libye puisse amener l’Union africaine à investiguer sur les éventuels autres foyers d’esclavage moderne sur le continent, et à prendre les mesures qui s’imposent.

L’UPC encourage également ses militants à l’intérieur du Burkina et dans les fédérations de la diaspora à prendre activement part à toute manifestation pacifique et légale visant à dénoncer cette violation grave des droits humains.

Ouagadougou, le 18 novembre 2017
Pour le Bureau politique national de l’UPC,
Le Secrétariat national chargé de la justice et des droits humains

Marche à Yako pour exiger le jugement du Général Gilbert Diendéré

« Juger ou libérer Diendéré ! Justice équitable pour le Général Gilbert Diendéré ! Mon Général, tout le Passoré vous soutient ! » ce sont autant de slogan qu’on pouvais lire sur les pancartes ce samedi à Yako.

En effet les fils et filles du Passoré à travers une marche-meeting ont demander l’accélération d’un jugement équitable au profit du Général Gilbert Diendéré, arrêté depuis le 30 octobre 2015 suite au coup d’Etat manqué.

Venus des 9 communes que compte la province du Passoré, les populations de la localité ont arpenté les artères de la ville pour exiger un procès équitable et diligent pour leur fils, frère et père, le Général Gilbert Diendéré.

A cet effet, ils ont marché environ 45mn, du CMA de la ville, en empruntant la « rue de l’hôpital » et ce, jusqu’au Haut-commissariat du Passoré, où les attendaient une sécurité impressionnante, les autorités communales ainsi que le représentant du Haut-commissaire du Passoré, Karidiata Kaboré, par ailleurs préfet du département de Yako pour transmettre ledit message.

« Nous estimons que la démarche du pouvoir politique ainsi que le pouvoir judiciaire actuel n’est pas du tout équitable dans le procès du putsch manqué.

La preuve en est qu’il y a des hauts gradés de l’armée et certains civils en passant par le général Yacouba Isaac Zida que le Général Diendéré a cité lors de la confirmation des charges contre lui.

Ces derniers doivent être rapatriés si nous voulons réellement une équité dans le procès de ce coup d’Etat manqué. Donc nous, nous estimons que c’est une manière de saper la justice », a martélé Sidnoma Franck Sankara.

Le préfet du département de Yako, Mme Kaboré, représentant le Haut-commissaire du Passoré a rassuré les marcheurs de sa promptitude à transmettre le message de toute la province à qui de droit.

Sport: Aristide Bancé quitte son club de al Masry

« Ce soir même je quitte le Caire. Je rentre chez moi ! » c’est par ses mots que l’international Aristide Bancé a claquer la porte de son club de al Masry. Pourquoi une telle décision ? Voici les explications données par l’international Burkinabè.

« Ces derniers temps vous avez eu écho du litige qui m’oppose à mon club de al Masry suite à son non-respect de notre contrat. Pour exprimer mon mécontentement j’ai dû abandonner le championnat en cours. Cependant, après un accord trouvé où les dirigeants se sont engagés à respecter leur signature, je suis revenu en club, pensant que nous serions allés sur de meilleures bases, et ayant cru surtout à la sincérité de mes hôtes. Mais que non, encore les mêmes incertitudes. Les mêmes irrespects.
Et on voudrait taxer son joueur d’indiscipliné en lui inffligeant en plus des amendes aberrantes ? Hallucinant ! Inacceptable. Alors qu’on ne donne pas soi-même l’exemple de la discipline en honorant son contrat et sa parole donnée. Référez-vous au mail de mon avocat.
J’avais plié bagage une première fois. Je m’en vais à nouveau. JE NE SUIS PAS UN ESCLAVE, je ne suis pas votre esclave, je ne le serai jamais !!!!!!!!!
Ce soir même je quitte le Caire. Je rentre chez moi ! ‘ »Aristide Bancé

Ouaga 24

Djibo: Un agent de santé communautaire tué à Boguel Kadje

Un agent de santé communautaire a été tué à Boguel Kadje situé dans le hameau de culture de Piladi à une vingtaine de kilomètre de Djibo dans la nuit du 18 au 19 Novembre .

Plutôt dans la nuit 17 au 18 novembre 2017, aux environs de 20h un commando de 20 terroristes lourdement armés ont fait irruption à Ariel, situé dans la commune de Nassoumbou.

Selon des témoins qui se sont confiés à notre correspondant basé à Djibo, après des tirs de sommation les assaillants ont enlevé deux (02) personnes. Et, avant de s’éclipser ils ont sommé les populations de quitter le village dans un délai de cinq (05) jours et passé cette date, tous seront tués sans distinction.