C’est la gendarmerie de Barani qui fut la cible d’une attaque meurtrière dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 octobre 2018.
Après un silence de quelques jours, les burkinabé en général et en particulier ceux résidants dans les parties Nord et Est, avaient cru à la fin d’un calvaire de 3ans. Mais malheureusement, dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 octobre 2018, c’est le poste de la gendarmerie de Barani dans le Kossi qui fut attaqué.
Le bilan actuel s’élève à un assaillant abattu, un gendarme abattu et deux autres blessés.
Ces attaques interviennent lorsque plusieurs marches ont eu lieu dans plusieurs localités du Burkina. Lesquelles marches sont organisés par les populations en guise de soutien aux Forces de défenses et de Sécurité du Burkina Faso.
Depuis l’avènement des attaques, plus de 230 personnes y ont trouvées la mort, et dans les rangs des hommes de tenu, et dans les rangs des civils.
Le G5 Sahel, qui est considéré comme l’un des remèdes contre ce fléau, peine à être opérationnel.
Alors, pour l’heure, chaque pays est contraint de se battre, en attendant une solution commune et adéquate.
Une intervention de l’armée française basée au Mali avait permis de mener des frappes aériennes afin de neutraliser une dizaine de terroriste dans ce mois d’octobre, dans le Nord du Burkina Faso.
Armé qualitativement les forces de défenses et de Sécurité ; l’augmentation numérique des soldats, le renforcement du renseignement, sont entre autre les défis que l’Etat burkinabé doit relever, afin d’espérer venir à bout de ce fléau qui sévie dans la sous-région depuis des années.
Barani, ce département et commune rurale du Burkina Faso située dans la province du Kossi et dans la région de la Boucle du Mouhoun compte plus de 50.000 Habitants.
Barani n’est pas à sa première attaque. L’on se souvient que les 13 juillet et 31 décembre 2017, la gendarmerie de Barani avait été attaqué et la dernière s’était terminer avec un gendarme tué et un autre blessé.