Présent à New York pour prendre part à la 72ème session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a participé le lundi 18 septembre 2017 à la Table ronde organisée par Atlantic Council et la Chambre de commerce des Etats-Unis d’Amérique.
Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur les « voies et moyens de contribuer au renforcement des relations économiques avec les Etats-Unis d’Amérique ».
A l’issue de la projection d’un film documentaire d’une dizaine de minutes sur les opportunités d’investissement au Burkina Faso, le chef de l’Etat a fait aux hommes d’affaires américains, une brève présentation historique de notre pays qui offre aujourd’hui aux investisseurs de véritables opportunités d’affaires.
Cette rencontre a également été l’occasion pour le Président du Faso, de présenter les secteurs porteurs et toutes les réformes entreprises par le gouvernement pour créer un climat d’affaires attrayant. Le Burkina Faso présente aujourd’hui a-t-il fait remarquer, « des garanties aux investisseurs liées à l’élaboration et la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social (PNDES), qui s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle de l’économie et qui vise à améliorer les conditions de vie des Burkinabè grâce à une croissance forte ».
Les questions sécuritaires étant d’actualité, le Président Roch Marc Christian KABORE a rassuré les membres de la Chambre de commerce des Etats-Unis d’Amérique sur « les mesures prises avec les pays du G5 Sahel pour une lutte sans merci contre ce fléau mondial qu’est le terrorisme ».
Le Président du Faso a par ailleurs tenu à « saluer et remercier » le gouvernement américain pour le renouvellement de sa confiance au Burkina Faso à travers le deuxième Compact du Millenium Challenge Corporation, (MCC). En accord avec les autorités américaines, a-t-il noté, « le compact II qui se projette à l’horizon 2018-2022 complétera le Compact I et s’intègrera bien au PNDES, en ce qu’il ambitionne d’assouplir certaines contraintes structurelles telles l’énergie, le transport, les télécommunications etc., pour créer un cadre plus favorable à l’investissement ». Il a assuré les investisseurs américains sur le fait que pour « renforcer ce cadre, le gouvernement burkinabè a également simplifié et rendu transparentes les procédures de mise en œuvre des projets de type partenariat public-privé (PPP) ».
Avant de convier ses partenaires américains à un échange direct, le chef de l’Etat a souhaité le suivi effectif de cette rencontre. « Je voudrais à cet effet, a-t-il déclaré, non seulement proposer l’organisation d’un forum d’investisseurs américains au Burkina Faso dans le courant du premier semestre 2018, autour des secteurs porteurs, mais également marquer la disponibilité de mon pays à accueillir une rencontre relative à la démocratie et à la bonne gouvernance ».
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