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Djomènè 2025

Djomènè 2025 : les carnavaliers du Djomènè honorent les autorités locales de Bobo-Dioulasso

Le Djomènè 2025 a encore tenu toutes ses promesses à Bobo-Dioulasso, cœur battant de la tradition bôbô-mandarê. Ce mardi 8 juillet 2025, des jeunes carnavaliers, costumés aux couleurs du Djomènè, ont présenté leurs vœux au Président de la Délégation spéciale de la ville, Laurent K. Kontogom. Une démarche symbolique, empreinte de respect et de tradition.

Un hommage vibrant aux institutions communales

Dans une ambiance rythmée par les chants et tambours du Djomènè 2025, la délégation carnavalière a investi la cour de l’Hôtel de Ville. Leur venue n’était pas anodine. En transmettant leurs vœux de nouvel an, ces jeunes ont voulu saluer l’engagement des autorités municipales dans la promotion des valeurs culturelles. Le Président Kontogom s’est dit honoré par ce geste. Il a souligné que le Djomènè 2025 incarne l’âme même de la cité : identité, spiritualité et solidarité.

Cette cérémonie a également rappelé une tradition toujours vivante : celle qui lie le peuple aux institutions. Un parallèle peut être fait avec les coutumes de certaines régions du Burkina Faso, où les notabilités reçoivent chaque début d’année les bénédictions des chefs coutumiers. Le Djomènè 2025, à travers cet acte, perpétue cette logique d’ancrage social.

Une jeunesse engagée pour la culture

Dans leurs costumes traditionnels, les jeunes carnavaliers ont montré que le Djomènè 2025 n’est pas seulement un moment festif. C’est aussi un espace d’éducation, de transmission et de communion. Par leur démarche, ils ont prouvé que la jeunesse joue un rôle central dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Leur présence à la mairie, lieu symbolique de gouvernance, témoigne d’un engagement citoyen sincère et fort.

Le Djomènè 2025 devient alors une plateforme d’expression où tradition et modernité dialoguent avec harmonie. C’est un modèle qui inspire d’autres communautés au Burkina Faso, comme les Nabasga de Zorgho ou encore les masques de Dédougou, qui chaque année mobilisent les jeunes autour de rituels porteurs de sens.

Un socle pour l’unité et la cohésion sociale

À travers le Djomènè 2025, la ville de Bobo-Dioulasso réaffirme son attachement aux valeurs du vivre-ensemble. Ce nouvel an lunaire, célébré dans plusieurs quartiers, dépasse le simple cadre folklorique. Il devient un moment de dialogue intergénérationnel, de réconciliation et de projection collective. Les vœux présentés à la mairie traduisent ce lien étroit entre culture et gouvernance locale.

Comme l’a rappelé Laurent K. Kontogom, le Djomènè 2025 est un temps de renouveau et de cohésion. Et à ce titre, il mérite d’être soutenu et promu, car il participe activement au développement culturel et social de la région. À Bobo-Dioulasso, la tradition n’est pas un frein : elle est une force.

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