CPI : voici les complots planifiés par la France contre Laurent Gbagbo.

Arrêté depuis 2011, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, est incarcéré avec son jeune ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé à la CPI. Sa libération est aujourd’hui au cœur de plusieurs débats politiques en Afrique et dans le monde entier.

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C’est ce 1 octobre 2018, que se tiendrait l’audience la plus décisive de l’histoire du procès de Gbagbo et de son co-accusé.

Et c’est en moins d’une semaine que les membres de l’association Survies, à savoir, Raphaël Granvaud et David Mauger, ont choisi pour porter un coup dur à cette juridiction internationale (CPI).

Ceux-ci ont publié cette semaine, une œuvre intitulée : « Un pompier pyromane ». Dans cette œuvre, ils peignent du doigt la vrai raison de l’envoie de Laurent Gbagbo à la Cours Pénale Internationale.

« Selon la version officielle, la France est intervenue avec l’opération Licorne pour des buts humanitaires et de manière complètement impartiale. Or ce qu’on démontre dans le livre, c’est que la France n’était pas du tout un arbitre neutre, mais au contraire un acteur de la crise et un acteur très engagé avec une volonté très ferme d’en finir avec le régime Gbagbo et des accointances qu’on a pu documenter à partir de plusieurs indices de complicité avérée avec la rébellion » ont-t-ils écrit.

Ces accusations impliquent une fois de plus la France, quant à sa responsabilité dans la crise ivoirienne qui a vue plus de 3000 personnes mourir.

En outre ces révélations viennent corroborer ce que Laurent Gbagbo avait tenu à souligner dès son arrivée à la CPI.

Pour Raphaël Granvaud et David Mauger, la France à l’époque de Nicolas Sarkozi, voulait  « se débarrasser d’un homme politique qui apparaissait comme trop indépendant à l’égard des intérêts économiques et stratégiques français, et militaires notamment ».

Pour les militants de survie, GBOGBO voulait vraiment rompre avec la Francafrique. Alors il avait à l’époque refusé plusieurs propositions de la part des dirigeants français : « Gbagbo refuse un rapport d’allégeance que d’autres dirigeants africains acceptent bien volontiers. Et ça non plus, Chirac ne l’accepte pas. L’enjeu est régional. La France ne tient pas à perdre ce pays qui occupe une position particulière dans le dispositif que l’on appelle la Françafrique.».
Alors, cette publication aura-t-elle une influence sur ce procès ?

Les prochains jours nous permettront de mieux nous situer, mais le pronostique « oui » pourrait avoir l’avantage.

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