BURKINA : PROCES DU PUTSCH DE 2015 : Accusé Bamba, levé vous !

Le procès du putsch manqué de septembre 2015 suit son cour du coté de Ouaga 2000 ; Ce matin 26 septembre, c’est le  lieutenant-colonel, Mamadou BAMBA, celui-là qui lisait les communiqué  du CND, qui était à la barre.

 

Au titre des accusations, le  lieutenant-coRésultat de recherche d'images pour "lieutenant-colonel Mamadou BAMBA"lonel, Mamadou BAMBA a reconnu les accusations formulées contre lui.

Si le  lieutenant-colonel Mamadou BAMBA a reconnu les faits, c’est sans doute que c’est lui qui a lu les différents communiqués du CND, et avait avoué que le Gl DIENDERE  était le premier responsable du coup d’Etat orchestré contre le régime de transition, mise en place après la chute de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014.

Pour le lieutenant BAMBA, c’est au téléphone que le capitaine Abdoulaye DAO l’a appelé et l’a nommé comme le lecteur des différents communiqués du CND à la télévision.

A cet effet, une contradiction se fait signaler. Car, pour le Capitaine DAO, ce fut un hasard qu’il a appelé le lieutenant BAMBA au téléphone autour de 04H du matin, sur la situation qui prévalait au sein des unités du RSP, et le lieutenant s’est sans détour proposé pour la lecture des différents communiqués.

Si le lieutenant-colonel Mamadou BAMBA, dit vrai, pourquoi aurait-t-il accepté la lecture des communiqués ? A cette question, il répond :

« Avant d’accepter, j’ai pesé le pour et le contre… les faiblesses étaient positifs, tous les autres éléments étaient négatifs… il y a des moments où il faut réfléchir pour savoir s’il faut mourir pour la patrie ou vivre pour la patrie. On connait la loi, mais parfois la situation commande des manœuvres. La constitution de ce pays ne va pas me tuer »

Comme motivation de la part du CND, le lieutenant-colonel Mamadou BAMBA affirme avoir reçu la somme de cinq million de FCFA.

Le procès suit toujours son cour à Ouaga 2000. Il permettra de lever les cônes-d’ombres sur certaines équations, surtout sur ce qui s’est réellement passé le 16 septembre 2015 dans la capitale burkinabé.

 

Ajouter un commentaire