BURKINA : « gouvernement n’est pas là pour remettre en cause des avantages » selon Rosine Coulibaly, ministre de l’économie et des finances.

Ce  mardi 05 juin 2018, la ministre de l’économie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly/Sori, a animé un point de presse dans la capitale burkinabé pour faire l’état de la situation qui prévaut dans son département depuis un bon moment.

La ministre Rosine Coulibaly a affirmé que le «  gouvernement n’est pas là pour remettre en cause des avantages.  Il n’y a aucun avantage acquis pour toujours» ;

Lors de cette avec le monde de la presse, elle a tenu  à expliquer la présence des forces de l’ordre dans l’enceinte du ministère des finances : « le dispositif avait pour objectif de rassurer les travailleurs qui le souhaitent, de pouvoir assurer le service même pendant les débrayages »

Rosine coulibaly a  saisie l’aubaine pour rappeler aux travailleurs le droit de faire la grève, mais aussi le droit de travailler aussi.

Pour Rosine, la communication qui se passe sur les réseaux sociaux ne saurait être la vérité dans ce bras de fer entre le gouvernement et les agents du ministère des finances :

« Lisez les réseaux sociaux, poursuit Rosine Coulibaly/Sori, où on vilipende tout le monde, on insulte, on intimide, du terrorisme intellectuel ! Ce n’est même pas intellectuel, c’est du terrorisme tout court ».

Selon la ministre,  des agents « jouent » sur le moral de d’autres et, « certains sont obligés de demander à travailler si possible depuis la maison parce qu’ils ont peur ».

Parlant de la santé économique, elle affirme que tout vas mieux cette année par rapport à l’année 2018, même si les objectifs de 2018 sont pas encore atteint.

«  Par rapport à mon avenir, c’est très simple. Deux choses. Comme vous, j’ai un passé et j’aurais aussi un avenir. Deuxième chose, je reprends ce que le président Jerry Rawlings a dit dans un livre : ‘’La vie après le palais ’’ pour dire aux différents chefs d’Etat, qu’il y a une vie après le Palais ». C’est  ainsi qu’elle réagit par rapport à son avenir à la tête du ministère de l’économie et des finances, car ce sujet faisait la une de multiples débats publiques.

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