L’ADF/RDA a organisé son congrès ordinaire à Ouahigouya, la cité de Naaba Kango, du O5 au 06 octobre 2018, dans le cadre de son entrée politique.
C’est sous le thème « quelles réponses face aux défis sécuritaires au Burkina Faso ? », que la rentrée politique de L’ADF/RDA s’est tenue dans la cité de Naaba Kango. Les différents militants n’ont pas manqué au rendez-vous, car ce fut l’aubaine pour discuter sur la situation sécuritaire au pays des hommes intègres.
A cette occasion, plusieurs ressortissants burkinabés sont venus de plusieurs pays. Nous pouvons citer entre autre : la Cote d’Ivoire, le Mali, le Bénin, le Ghana, le Togo, le Niger, le Sénégal et le Gabon.
Le président l’Alliance pour la démocratie et la fédération /Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) Gilbert Noël Ouédraogo, a déclaré à cet effet ceci : « Nous avons d’abord procédé à une analyse de la situation et cela a permis de relever que des mesures devraient être prises à un moment donné c’est-à-dire à l’alerte précoce. A ce moment, il y avait des signes qui indiquaient que notre pays était dans un environnement où il pouvait être confronté à ce type de menace. Donc nous aurions dû prévenir en prenant des mesures pour éviter cette situation».
Parlant des causes des attaques à perpétuité au Burkina Faso, l’on peut citer le chômage grandissant au Burkina Faso. Car, cela sert de fenêtre et de munitions pour les recrutements en termes de ressources humains.
Le secrétaire général par intérim de l’ADF/RDA Etienne Ouédraogo, a proposé ceci comme solution : « « Nous devons faire en sorte pour avoir des programmes structurants qui permettront à notre jeunesse de ne pas être désœuvrée et de ne pas être une proie facile parce que la tentation est forte lorsque nous sommes confrontés à des difficultés ».
Aussi, au titre des solutions, Le président Gilbert Noël Ouédraogo a souhaité que l’argent du referendum soit déversé à l’armée:
« Les débats doivent être menés au niveau institutionnel et politique pour déterminer les priorités du moment et réorienter les dépenses publiques. Comme nous l’avions déjà demandé, à l’ADF-RDA, nous souhaitons que les dépenses prévues pour l’organisation du référendum, à savoir les 25 milliards puissent servir à doter notre armée du matériel approprié pour défendre les personnes et les biens. Nous ne disons pas cela parce que nous sommes contre une quelconque avancée démocratique. Non ! Au contraire, nous appelons à surseoir au référendum pour lutter contre le terrorisme parce que la paix est le premier bien sur lequel se greffent toutes les autres richesses, la paix est la condition sine qua non d’un réel progrès économique et démocratique »