Le Syndicat national des financiers de l’éducation et de la recherche (SYNAFER), c’est le nom du nouveau syndicat qui a été présenté à la presse burkinabé ce jeudi 21 juin 2018, dans la capitale burkinabé. Son secrétaire général est Eric Kiswêndé Nanga.
« Nous ne perdons pas de vue les luttes entreprises par la Coordination nationale des syndicats de l’éducation avec laquelle nous sommes solidaires et qui ont abouti à la signature d’un protocole d’accord. C’est dire que nous restons en veille avec les autres syndicats de l’éducation afin que les points d’accord soient respectés dans l’intérêt des deux parties ».
C’est ce qu’ont déclaré les responsables du nouveau syndicat. Selon la coordination, aucun différend n’existe entre eux et la coordination nationale des syndicats de l’éducation nationale et de la recherche. C’est plutôt un climat de fierté qui anime la SYNAFER, de travailler avec la coordination nationale qui compte 15 organisations syndicales
Selon le secrétaire général du SYNAFER, Eric Kiswêndé Nanga, la SYNAFER compte 13 sections régionales et 45 sous sections provinciales qui sont actuellement en phase d’installation.
Le SYNAFER est composé comme suit:
- du personnel de la gestion scolaire et universitaire, à savoir les attachés et Conseillers d’intendance scolaire et universitaire (AISU et CISU).
- Les membres du SYNAFER
- du Syndicat national des personnels d’administration et de gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER).
Dans sa communication, Eric Kiswêndé Nanga n’a pas manqué de souligner les axes de leur combat. Ils comptent combattre entre autre : la mauvaise gestion des ressources humaines ; la velléité de fusion des emplois des personnels d’administration et de gestion ; la politisation de l’administration ; les conditions difficiles et précaires de travail.
Pour conclure, Eric Kiswêndé Nanga a tenu à souligner un fait important sur un sujet qui défraie la chronique actuelle au Burkina : le fond commun.
« Nous ne bénéficions pas du fonds commun. 80% des financiers de l’éducation et de la recherche ne sont pas pris en compte dans le fonds commun, malgré qu’ils occupent des postes importants de régie financière », a-t-il laissé entendre.