Trois gendarmes burkinabés ont trouvé la mort dans un accrochage avec des individus armés dans le Nord du Burkina Faso, précisément à Tongomael.
Le feuilleton des attaques, soit contre les civils où contre les forces de défenses et de sécurité suit toujours son cours.
Après l’enlèvement de trois personnes dans la province du Soum (Nord du Burkina), à savoir, le fils du PDG de la mine d’Inata de nationalité indienne, aussi le directeur technique de la même mine, de nationalité sud-africaine et leur chauffeur de nationalité burkinabé, ce sont au total trois gendarmes qui sont tués, trois corps des gendarmes qui avaient lancé l’assaut ont été retrouvé ce matin.
“Trois corps de gendarmes ont été retrouvés lundi matin à Tongomael”, localité située à une trentaine de km d’Inata,. “Les victimes faisaient partie d’une équipe déployée pour le ratissage après l’enlèvement des trois travailleurs de la mine d’or d’Inata”, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire à Djibo (Nord)
Et selon des sources, auprès des autorités en charge de la sécurité, les tirs ont duré pendant 2H à savoir « de 15H à 17H », mais malheureusement les trois gendarmes n’ont pas rejoint la base comme d’habitude. Et les recherches ont permis de les retrouvé ce lundi matin sans vie.
L’opération à laquelle ils avaient pris part était celle lancée pour récupérer les trois civils enlevés la veille.
Depuis l’inauguration de la mine d’or d’Inata en 2010, elle rencontre toujours d’énormes difficultés. Les multiples grèves et bien d’autres difficultés sont régulières.
Lorsque la mine d’or d’Inata naissait, les autorités burkinabés avaient déclaré qu’elle est la première mine d’or de la région et pour l’instant, la plus grande mine d’or du Burkina avec une production annuelle avoisinant les 4 tonnes d’or par an.
Si au plan sécuritaire la mine d’or est menacée, l’on doit savoir que cela pourrait avoir des répercussions sur la quantité de production de ladite mine.