Débuté dans la nuit du 25 au 26 juillet 2018, une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale burkinabé n’a pas laissé indifférent les citoyens ouagalais.
Une pluie qui débuté dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 a empêché les ouagalais de vaquer à leurs occupations. L’eau a inondée les rues ainsi que de nombreuses habitations dans la capitale burkinabé. Du centre-ville à d’autres quartiers, ce fut des motos, des voitures, qui baignent dans les eaux.
Pour l’heure, aucun communiqué officiel des autorités n’est pas encore fait afin de donner plus de détails, sur un bilan matériel.
Des jeunes se sont rendus sur certains lieux afin de donner des coups de mains à certains passagers surtout aux personnes vulnérables.
Cette inondation rappelle celle du 1er septembre 2009, dans cette même capital qui avait contraint une centaine de millier de citoyens à quitter leurs habitations.
L’intensité de ces eaux était à plus de 300mm. Le bilan demeure indéniable dans les mémoires des burkinabé car selon les autorités burkinabé « plus de 150 000 personnes sinistrés pour la plupart, par suite d’effondrement de maisons. Des institutions publiques et privés ont vu tous leurs outils de travail, des documents, des archives immergés d’eau. Neuf (09) pertes en vie humaines ont été enregistrées à ce jour plus de 250 maisons détruites et une dizaine de ponts endommagés pour la seule ville de Ouagadougou.. »
cette inondation intervient au moment que le chef de l’Etat burkinabé Rock Marc KABORE et plusieurs de ses ministre se trouve en sol ivoirien avec son homologue Alassane Dramane Ouattara, dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération entre la Cote d’Ivoire et le Burkina Faso.
Alors, certes, ces inondations peuvent être un fait naturel ; mais force de de souligner que des dispositions peuvent être prise pour éviter le pire afin de protéger des vies humaines et minimiser les dégâts matériels.