Depuis le mois d’août, il est désormais rare qu’un jour passe, sans que l’actualité ne contienne une annonce nécrologique axé sur les attaques au Burkina Faso.
Ce matin, c’est encore au Nord du Burkina Faso, que l’actualité se pose. C’est un véhicule des FDS, en pleine patrouille qui est tombé dans une mine, et une explosion s’en est suivi. C’est 06 soldat qui ont péri sur le cout ; avons-nous appris par source sécuritaire.
C’est à Baraboulé, que le drame a eu lieu. Baraboulé est situé dans la région du Nord, précisément dans le Soum.
L’on se souvient toujours de la sortie de Simon Compaoré sur le terrain (Baraboulé), en mi-novembre 2017, qui avait été attaqué et voir le commissariat partir en fumé. A cette occasion, le ministre Simon Compaoré avait laissé ceci : « Nous sommes venus au nom du Président du Faso et du Premier Ministre, vous dire que Baraboulé est sécurisé. Votre localité compte beaucoup pour le Burkina Faso. Je vous invite à collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité »
Mais cette déclaration avait fait reculer la psychose au sein des populations, mais pas éradiquer le danger. Car, en janvier 2018, c’était l’assistant de Police adjoint Karim Soulama, né le 31 décembre 1990 à Banfora et l’assistant de Police stagiaire Yacouba Ganamé, né le 22 mai 1995 à Mangodara, qui étaient encore abattu par des hommes non identifiés.
C’est attaques se multiplient lorsque tous les fils et filles du Burkina Faso se mobilisent contre ce fléau qui ne cesse de gagner du terrain.
Soulignons que du côté de l’Assemblée Nationale, chaque député fera un sacrifice d’un million pour aider les forces de l’ordre dans l’exercice de leur mission.
Le président du Faso étant conscient du manque de matériel adéquat, a pris la décision de faire des achats d’armes pour mieux armé les troupes sur le terrain.