Les enseignants du BURKINA Faso ont battu le pavé dans les rues de la capitale burkinabé à l’instar des enseignants du monde, qui célèbrent en cette journée internationale de l’éducation. Ce fut l’aubaine, pour les détenteurs du Bic rouge de faire des amendements auprès de leur hiérarchie, en vue d’une avancée qualitative dans leur domaine.
En ce vendredi 5 octobre 2018 à Ouagadougou, ils étaient des centaines d’enseignants à marcher, pour une éducation normale, mais aussi pour demander au gouvernement burkinabé, de respecter les accords signés depuis quelques temps.
Le secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche, (F-SYNTER), Souleymane Badiel, a tenu tout d’abord à prévenir le gouvernement de façon général, et en particulier le ministre de l’enseignement de base, en ces termes : « Cette année, la mise en œuvre du protocole ne doit pas souffrir de quelques points que ce soit. S’il y a du retard, cela traduit une volonté de ruse de la part du gouvernement».
Les organisations membres de la Coalition Nationale pour l’Education Pour Tous du Burkina Faso (CN-EPT/BF), ont décollé de la bourse du travail, et ont marché jusqu’au ministère de l’enseignement de base et de l’alphabétisation, afin de remettre un message au ministre Stanislas Ouaro.
Arrivés, le premier locataire du MENA, Stanislas Ouaro, n’était pas seul. Il était accompagné de son voisin, le ministre de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maiga.
Pour le ministre Stanislas Ouaro « le gouvernement est convaincu que la mise en œuvre de ce protocole va favoriser un système éducatif équitable accessible et de qualité. Le gouvernement travaillera en fonction de ses possibilités à prioriser davantage le système éducatif ».
La rentrée scolaire au Burkina Faso a été perturbée par les grèves à perpétuité l’année dernière. Cette année, les autorités et les enseignants travaillent pour éviter que les élèves soient les seules victimes d’un acte qu’ils n’ont pas posé.