Après un séjour d’une semaine en terre chinoise, le président du Faso son Excellence Rock Marc Christian KABORE s’est adressé à la presse burkinabé dès son retour, afin de donner une lecture comme attendu sur la question de l’insécurité croissante contre le Burkina Faso.
« Quand il y’a une attaque chaque fois contre le Burkina Faso, ou quand les terroristes, de façon inattendue, posent des bombes ça été là et tuent des burkinabè, cela n’est pas une attestation d’une incapacité ». C’est en ces termes que le président KABORE s’est adressé à la presse dès son arrivé en sol burkinabé. Ce, sans doute en guise de réponse à ses ‘’opposants’’ qui alimentaient les débats suite aux multiples attaques.
Selon le président KABORE, « le terrorisme est un mal qui est pernicieux. Lorsque vous êtes dans un hôtel, une route, un chemin de fer dans un pays européen et que y’a des explosions qui tuent des gens, ce n’est pas une question d’incapacité ».
Si un premier plan a est élaboré contre le terrorisme dans la sous-région, c’est bien le G5 Sahel : « vous savez que pendant longtemps avec le G5 Sahel, la Chine avait décidé de contribuer mais ne pouvait pas nous ajouter dans cette contribution puisque nous n’étions pas en relation avec eux » a souligné le président KABORE.
Certes, les présidents africains sont allés discuter des questions économiques. Mais force est de reconnaitre que la question sécuritaire était aussi importante pour les burkinabé comme de l’eau pour un peuple, qu’elle n’a pas été marginalisé.
« Nous avons eu l’opportunité de, non seulement discuter avec le gouvernement chinois, mais également de discuter avec les sociétés chinoises qui fabriquent des armements et qui peuvent l’adapter au combat contre le terrorisme dans notre pays ».
« Le président chinois a demandé que très rapidement nous puissions faire venir une mission militaire pour parler de l’ensemble de ces questions avec le ministre de la défense, de manière à ce que le matériel que nous souhaitons puisse être adapté aux réalités du combat que nous devons mener » a laissé entendre le président KABORE.