Le nouveau code électoral a été introduit et adopté au parlement le 30 juillet 2018. Ce document a pour objectif de définir les conditions de vote des burkinabé, surtout les burkinabé de l’extérieur. Quant à l’opposition, ce document est plein d’irrégularité car, les conditions de vote ne sont pas favorables aux burkinabé de l’extérieur qui doivent prendre part à ce scrutin de 2020.
Pour contester contre ce code électoral, les déclarations se sont multipliées de la part de l’opposition. Selon elle, ce code électoral est un « recul démocratique ». Dans ce code électoral, les burkinabé de l’extérieur ne peuvent s’enrôler sur le fichier électoral qu’avec la carte nationale d’identité burkinabè ou le passeport. Et les bureaux de vote seront implantés uniquement au sein des ambassades et consulats.
Selon le gouvernement burkinabé : « « On ne peut pas aller aux élections pour le vote du président du Faso sans s’assurer que ce sont les seuls Burkinabè qui votent… alors que les seuls documents qui permettent donc qui permettent de faire la preuve de sa nationalité, ce sont la carte nationale d’identité burkinabè et le passeport ! »
Cependant, toute l’opposition crie à « l’exclusion » et juge scandaleux cette décision. « Nous voulons dire simplement qu’on devrait donner l’opportunité à tous ceux qui ont envie de voter et qui sont Burkinabè de pouvoir le faire. » A affirmé Juliette Bonkounogu, députée du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).
« Ce projet de loi permettra à notre pays d’aller de l’avant et de grandir en matière de démocratie. L’essentiel est que nos compatriotes vont pouvoir voter...» a laissé entendre le député Emmanuel Lankoandé, président du groupe parlementaire MPP, parti au pouvoir.
L’opposition n’a cessé ‘affirmer qu’elle se battra par tous les moyens pour barrer ce ‘’forcing’’. Et les commissaires de l’opposition, membres à la CENI disent attendre tout mot d’ordre de leur chefs pour agir ; ont-ils déclaré dans un communiqué.