C’était lors d’un entretien à la télévision nationale du Burkina Faso, quel le président Rock Marc KABORE défendait le bilan de sa gestion devant ses compatriotes, qu’il a appelle solennellement le syndicat du ministère de l’économie (CS-MEF) à lever le mot d’ordre de grève au profil du dialogue avec le gouvernement.
C’est un exercice auquel le président du Faso, Roch Marc Christian KABORE s’est livré depuis le samedi sur la radio Savane Fm pendant 100 min en langue locale (moré), pour parler à tous ses compatriotes burkinabé.
Après les 100min, c’était désormais à la télévision nationale le dimanche 24 juin 2018.
Pour le président KABORE, l’argument selon lequel tout est parti avec les magistrats est un argument facile : « Quand on dit le problème est parti de chez les magistrats, c’est un argument facile », pour lui, c’était pour respecter l’un des principes de gestion de l’Etat, selon lequel l’Etat est une continuité. L’Etat n’a pas cédé « mais était tenu de respecter des engagements pris par le gouvernement précédent sous la Transition ».
C’est lors de cette intervention largement suivit que le président KABORE vas faire un rappel de la situation depuis son avènement, et pour la première fois : « Le clash est venu du fait que lorsque nous avions discuté avec les syndicats au niveau du ministère des finances, il restait un certain nombre de points qui étaient des points en suspension. Ces points ont été passés en revue. Deux points sur lesquels, il n’y a avait pas d’accord. C’était les points qui étaient relatifs à la sécurisation du fonds commun et le check-off », a-t-il déclaré.
Rappelons les points de revendications des syndicats du ministère des finances : le respect des engagements des autorités pour la reconduction du check off (cotisation des travailleurs, “la restauration des dotations de carburant de fonctionnement des agents”, le relogement des travailleurs dans le bâtiment R+4 du ministère.
Roch KABORE a tenu alors à affirmer que pour régler tout cela « il faut se départir chacun de son égo », afin de « reprendre le débat en face à face entre les syndicats et le gouvernement ».
« C’est dans ce sens que nous appelons tous les travailleurs à cette réflexion d’intérêt commun et non d’intérêts privés, partisans, égoïstes » a-t-il laissé entendre.
L’un des sujets qui a aussi suscité assez de passion et de débats est celui du faite que l’actuelle Ministre de l’économie et des finances « Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori se débat seule »
« Non. Elle ne se bat pas seule » a déclaré le président du Faso.
Le Burkina a besoin de tous ses fils pour mieux avancer. C’est sûr. Mais comment ? « Nous avons encore toutes les chances de pouvoir renouer langue et rechercher les solutions pour permettre à notre pays d’avancer »
« les syndicats du MINEFID doivent lever le mot d’ordre de grève pour reprendre leurs activités normalement. Deux, nous devons nous asseoir pour dialoguer », a confié Roch Marc Christian KABORE, en guise de solution.